La NSEA remplacera-t-elle la NASA en 2013?

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Le 25 mai 1961, le président John F. Kennedy, avait annoncé lors d’une session spéciale du Congrès d'envoyer un Américain sur la Lune pour le ramener en toute sécurité sur Terre. Aujourd’hui toutes ces notions en termes de leadership ont changées depuis Eisenhower et Kennedy! Aujourd’hui d'immenses difficultés sont maintenant infligées à la nation américaine et affectent à fortiori à la NASA. Au premier rang de tout cela, l'administration Obama, le congrès et la dette « Spree », sans oublier une hausse continue et agressive (on l’a vu avec la clause Wolf) envers la Chine. Évidemment à l'exception des opérations de la navette spatiale et de la Station spatiale internationale, nous pouvons qu’être forcés de constater une perte certaine de concentration et de leadership au sein du siège de la NASA.

Le « bi-partisanisme » des fondations patriotiques de la NASA ont soutenu durant la guerre froide les remarquables succès scientifique du programme Apollo.
Ces fondations peu à peu disparu au cours des années 1970, ainsi que les perspectives géopolitiques de la NASA au fil des ans. Pour les présidents et les médias, les activités de la NASA étaient devenues une tragédie occasionnel ou distraction budgétaire plutôt que la fenêtre ouverte vers l'avenir envisagée par Eisenhower, Kennedy et la génération Apollo. Pour le Congrès, plutôt que d'être perçu comme une nécessité nationale, la NASA est devenu une source de dépenses politiquement acceptable puisque les centres de la NASA sont liés à de grands entrepreneurs ou autres concentrations de sous-traitants.

Y a-t-il vraiment une marche à suivre quand à une politique spatiale américaine? Quand un nouveau président prendra ses fonctions en 2013, il ou elle devrait proposer au Congrès de nouvelles optiques liées à la politique spatiale américaine forçant son administration à repartir de zéro. Certains dont Harrison Schmidt évoquent même déjà, la création d’une nouvelle agence spatiale nommée « National Space Exploration Administration (nsea )». La NESA devrait être chargé de spécifiquement permettre à l'Amérique de partir en exploration, par le biais de ses partenaires, vers l'espace lointain. La NESA aurait également pour rôle de stimuler l'enseignement et la technologie. Les composants existants de la NASA devraient être répartis entre d'autres organismes à la seule exception, des activités liées aux obligations américaines liées à la Station spatiale internationale (ISS).

Des modifications des textes de la Loi sur l'espace datant de 1958, pourraient tenir compte de cette reviviscence majeure. Une reformulation des organismes à vocation technique issus NASA de1958 devraient être combiné avec le comité consultatif national sur l'aéronautique (NACA) et l'United States Air Force. NASA elle-même serait sommée de s'adapter à ces changements, une fois la durée de vie utile de la Station spatiale internationale (ISS) atteinte.

Un Déorbit de l'ISS sera nécessaires dans les 10 à 15 prochaines années en raison de l'escalade des frais de maintenance, une recherche diminuée et une maintenance en pleine escalade tarifaire. La NASA se devra de temporiser pendant près de deux ans après la désorbitation de L’iss, laissant ainsi le temps de bien transférer la responsabilité de ses archives scientifiques au NSF, ses archives d'ingénierie à l'agence NESAet ses artefacts spatiaux restant au Smithsonian National Air and Space Museum.

Enfin, avec la reconnaissance du fait qu’une seconde guerre froide existerait présentement, cette fois avec la Chine et ses substituts, le Président et le Congrès élu en 2012 devront (selon les sources citées ci dessous) créer cette nouvelle agence spatiale. La Nsea serait chargée uniquement de l'exploration humaine vers l'espace lointain ainsi que du rétablissement et du maintien de la domination américaine en tant que nation spatiale. Les responsabilités de la nouvelle Agence devraient inclure l'exploration robotique nécessaires pour appuyer sa mission première. Comme l'a fait le programme Apollo, la nsea devrait inclure un ou plusieurs programme lunaire et la science planétaire et l'identification des ressources, seront des éléments majeur quand à son exploration spatiale humaine et ces initiatives de développement.

Pour organiser et gérer un programme de démarrage, La NESA devra demander la participation des plus expérimentés, enthousiaste et gestionnaires de projets qui devraient être recrutés dans l'industrie mais aussi dans des universités ainsi que dans des agences gouvernementales civiles et militaires. La Nsea devra donner les pleins pouvoirs à la retraite ou à la réembauches des nombreux anciens employés de la NASA comme bon lui semble. Une main-d'œuvre presque totalement nouvelle devra toutefois être embauchée et la nsea devra avoir le pouvoir de maintenir un âge moyen des employés fixé à 30 ans. (Alors que les Effectifs actuel de la NASA ont une moyenne d'âge de plus de 47 ans.)

C’est uniquement avec l'imagination, la motivation, l'endurance et le courage des jeunes ingénieurs, scientifiques, et gestionnaires que la futur NESA pourra atteindre ses objectifs. Dans cette main-d'œuvre, la devrait inclure une forte capacité interne de conception d'ingénierie indépendante. La Nsea assumerait totalement la responsabilité des équipements et des infrastructures du Johnson Space Center, du Marshall Space Flight Center ET DU Kennedy Space Center, en toute logique !
ICI


Dernière édition par Sidjay le Mer 25 Mai 2011 - 19:33, édité 3 fois
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Sidjay

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...
La NESA devra demander la participation des plus expérimentés...
la nsea devra avoir le pouvoir de maintenir un âge moyen des employés fixé à moins de 30...
:scratch: :scratch:


Bon, c'est juste une proposition de Harrison Schmidt, on n'en est pas encore à démanteler la NASA.

lambda0
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lambda0 a écrit:

...
La NESA devra demander la participation des plus expérimentés...
la nsea devra avoir le pouvoir de maintenir un âge moyen des employés fixé à moins de 30...
:scratch: :scratch:

La NESA devra solliciter (si tu préfère) la participation des plus expérimentés, enthousiaste et gestionnaires de projets actuels, qui devront être recrutés dans l'industrie spatiale mais aussi dans des universités ainsi que dans des agences gouvernementales civiles et militaires. La Nsea devra donner les pleins pouvoirs à la retraite (ce qui ne serait visiblement pas coutumier à la NASA actuellement, mais à confirmer) et devrait encourager une réembauche d'anciens employés NASA. Une main-d'œuvre presque totalement nouvelle devra toutefois être embauchée, mais la nsea devra cependant avoir le pouvoir de maintenir une moyenne d'âge pour ces employés à 30 ans, ce qui en d’autres termes indique que la futur NESA ne garantira peut-être pas à 100%, « la sécurité de l’emploi » !
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Sidjay

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hum... pour faire une courte reponse, de mon avis, le probleme n'est pas temps de chercher a restructurer les administrations américaines. Ll'essenciel sa serai de donner UN BUT clair et défini a la nasa ( lune mars ou autres...) avec une volonté presidentiel forte pour soutenir cela. Et tout irai mieux par la suite, surtout si on evite de deriver comme constelation l'a fait

par ailleur... nesa :roll: arrrggg mais gardont l'acronime oh combien réputé nasa. mais qu'est ce que je vait faire de mon giga-geant poster nasa dans ma chambre moi alors :megalol:
yoann
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Sidjay a écrit:
lambda0 a écrit:

...
La NESA devra demander la participation des plus expérimentés...
la nsea devra avoir le pouvoir de maintenir un âge moyen des employés fixé à moins de 30...
:scratch: :scratch:

La NESA devra solliciter (si tu préfère) la participation des plus expérimentés, enthousiaste et gestionnaires de projets actuels, qui devront être recrutés dans l'industrie spatiale mais aussi dans des universités ainsi que dans des agences gouvernementales civiles et militaires. La Nsea devra donner les pleins pouvoirs à la retraite (ce qui ne serait visiblement pas coutumier à la NASA actuellement, mais à confirmer) et devrait encourager une réembauche d'anciens employés NASA. Une main-d'œuvre presque totalement nouvelle devra toutefois être embauchée, mais la nsea devra cependant avoir le pouvoir de maintenir une moyenne d'âge pour ces employés à 30 ans, ce qui en d’autres termes indique que la futur NESA ne garantira peut-être pas à 100%, « la sécurité de l’emploi » !

C'était juste pour faire remarquer que "expérimenté" et "moyenne d'âge maintenue à moins de 30 ans", ça va pas bien ensemble.

lambda0
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lambda0 a écrit:

C'était juste pour faire remarquer que "expérimenté" et "moyenne d'âge maintenue à moins de 30 ans", ça va pas bien ensemble.


Effectivement ça ne colle pas, merci de ton observation lambda0!
Toutefois je pense que le sens de ce passage correspond à un choix bien précis de la part de Harrison Schmidt.
Clairement, si toutefois un jour ce monsieur est élu POTUS, et que sa proposition soit étudiée de plus près, alors la futur NSEA devra solliciter bon nombre d'enthousiastes à ce projet futur, évidemment assez expérimentés ainsi que de futurs gestionnaires de projets, qui devront être recrutés dans l'industrie spatiale mais aussi dans des universités ainsi que dans des agences gouvernementales civiles et militaires. Évidemment encore, ma traduction ne veut rien dire et mon erreur de syntaxe nous fait clairement dériver du sens premier de ce paragraphe. Dire que la NSEA aurait les capacités de maintenir la moyenne d’âge de ces futurs employés à moins de 30 ans est d’une grossièreté sans noms, d’ailleurs je m’excuse de cela et j'ai corrigé mon post-premier. En revanche dire que la NSEA se devra de ne pas embaucher au dessous de l’âge de 30 ans aurais plus le sens quand à ce paragraphe.




Dernière édition par Sidjay le Mer 25 Mai 2011 - 19:35, édité 1 fois
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Sidjay

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La NASA risque elle aussi de finir au musée... :hermes:
Enfin pourquoi repartir avec une nouvelle agence? Est-il impossible d'essayer de trouver un objectif défini avec la NASA?
Parce que c'est l'appui politique qui fait surtout marcher une conquête spatiale.
A mon avis, si la Nsea voit le jour, il va y avoir une période comme Apollo, la Lune ou Mars... puis après, une période comme dans les années 1970... et on tournera en boucle.
Mais si ils arrivent à faire mieux que la NASA, pourquoi pas... J'avoue que je serais triste si la NASA venait à disparaitre, mais il ne faut pas rester à regarder le passé, et voir ce que la Nsea ferait. C'est ça la conquête... le renouveaux. Et je trouve que les Etats-Unis ont en bien besoins (au niveau de leurs vols habités).

Mais je ne comprend vraiment pas pourquoi on a besoins de créer une nouvelle agence...à la rigueur la NASA peut engager des jeunes aussi (de toute façon, c'est ce qui va se passer je pense, (et ce qui se passe) pour la conception du nouvau lanceur lourd, et ça mise en fonction).

En gros, la Nsea c'est pour faire un coup de médiatisation dans le spatial, non?
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J'ai pas tout compris... NSEA ou NESA :scratch: ;)
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Si on remonte dans le passé, la Nasa elle même s'est crée sur les "cendres" du Comité Consultatif National pour l’Aéronautique (NACA - National Advisory Committee for Aeronautics). Cette institution fédérale américaine en charge des domaines aéronautiques officiait de 1915 à 1958, date à laquelle la Nasa reprend l'intégralité de ses activités.

http://fr.wikipedia.org/wiki/National_Advisory_Committee_for_Aeronautics

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De toute façon, le nom, si cela change, ne sera pas à priori NSEA ou NASE, car ces acronymes existent déjà aux USA depuis belle lurette (Association Nationale des Etudiants et Association des Scouts Eagle, entre autres) et il sera difficile de faire changer les habitudes.

Quid donc des activités aéronautiques de la NASA ?
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spacemen1969 a écrit:
Quid donc des activités aéronautiques de la NASA ?

En outre et pour tenter d’apporter un élément de réponse a spacemen1969, d'une manière simple les recherches fondées et mises en œuvre par la nasa portant sur tout ce qui relève du climatique ainsi que d'autres recherches en sciences de la Terre, pourraient devenir partie intégrante du National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). Le NOAA pourrait prendre en compte des arrangements coopératifs avec la NSF pour l'utilisation des installations et des capacités du centre Goddard puisque ce centre est lié au développement et l'exploitation des conditions météorologiques et d'autres satellites de télédétection.

Spacemen1969 pose la question, « Quid donc des activités aéronautiques de la NASA ? ». La proposition que je nommerais « la proposition Harrison Schmidt » prévoie, qu’elles soient (les activités de recherches en aéronautique et technologiques NASA), intégérees elles aussi à ce processus de « renouvellement ». Dans cette hypothétique future nouvelle agence, le Langley Research Center, le Glenn Research Center, et le Dryden Flight Research Center devraient être considéré comme centre consacré à de la recherche aéronautique pure ou en laboratoires technologique comme ils l’étaient à l'origine, selon SRef.

Toutefois, l’Ames Research Center devrait être mis aux enchères au plus offrant. Etant donné que ses terrains et ses installations auraient une valeur foncière importante puisqu’à proximité d’entreprises commerciales. Ces actions seraient mises vigueur, une fois de plus dans le cadre d’une élection présidentielle couronnée de succès pour ce monsieur « harrison Schmidt », qui considère la recherche en aéronautique et le développement technologique comme un objectif essentiel d'une importance économique et stratégique.


Dernière édition par Sidjay le Mer 25 Mai 2011 - 21:36, édité 5 fois
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Sidjay

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Tout cela si il y a une deuxieme guerre froide avec les chinoix cette fois...
Ils attendent juste un concurent serieux pour essayer de montrer qu'ils sont les plus fort?
gaby-light
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Sidjay a écrit:Enfin, avec la reconnaissance du fait qu’une seconde guerre froide existerait présentement, cette fois avec la Chine et ses substituts, le Président et le Congrès élu en 2012 devront (selon les sources citées ci dessous) créer cette nouvelle agence spatiale.

gaby-light a écrit:Tout cela si il y a une deuxieme guerre froide avec les chinoix cette fois...
Ils attendent juste un concurent serieux pour essayer de montrer qu'ils sont les plus fort?


Toujours dans la quête de me fabriquer une opinion sur le problème, je scrute le web, non pas pour trouver une quelconque (photo de famille) mais bien pour essayer de trouver du concret sur ces fameuses tendances sino-américaines rapportées comme nerveuses.

Selon certains, les décisions prises par l'administration Obama sont de loin les meilleurs en termes de politique spatiale, dans cette dernières décennie. Là où d'autres se sont simplement limités à exprimer des idées mentionnant par conséquent des délais ahurissants quand à un atterrissage sur Mars, la politique spatiale actuelle donnerais tout de même un aperçu du concept qu’elle laisse derrière elle. Toute exploration spatiale résulterait au début d’un mécanisme de base qui renforcerait l'ambition de l'homme et qui se nomme « la concurrence ».

Certains américains soutiennent cette idée comme étant carrément « révolutionnaire » (vous en jugerez ce que vous en voudrez)…
Ainsi se fonder sur un principe même, que serais cette futur compétition (sino-américaine ?) pourrait relancer l’exploration de l’homme dans l'espace. Toujours selon les propos de certains américains, cette idée de remaniement semblerait être une idée assez habile, dans le cas où le mot « révolutionnaire » vous chagrine. In fine, l'idée n'est pas particulièrement révolutionnaire. C’est peut-être effectivement comme le disait Rémy-astronaume, une idée mise en place pour exposer un peu plus d'optimisme face à cette industrie naissante et pleine de projets qui est actuellement en développement aux États-Unis. Est-ce de la comm. pure ?

Alors évidemment, la même question se pose partout aujourd’hui, « Pourquoi ne pas proposer une réorientation conséquente à la NASA? » Et bien j’ai beau chercher, je n’arrive pas encore à trouver des réponses à cela. J’imagine que la NASA, n’est actuellement pas confrontée à des problèmes de guerre froide avec la chine et surtout qu’une telle politique spatiale conduite par de la « guéguerre » ou « guéguerre sino-américaine » si vous voulez, ne correspond pas ou plus aux objectifs NASA actuels voir futurs. Plus je relis la proposition de Schmitt, plus j’ai l’impression de lire une déclaration de guerre, (NSEA/Chine), c’est ce qu’il veut vraiment ce monsieur ? C’est curieux, qu'un ancien d’appolo pense cela de l'exploration spatiale…alors que Mark Kelly actuellement en orbite déclare au Pape que la collaboration est la clé de toutes réussites!

Et puis il y’en à pour qui c’est une excellente idée.
C'est le genre de bouleversement nécessaire à la conduite d’idées novatrices. Ce bouleversement aurait le pouvoir de briser la bureaucratie gigantissime de la NASA. Toujours selon des américains, la NASA besognerait sur trop d'objectifs différents pour vraiment réaliser l'un d'eux.
Que penser à présent….
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Sidjay

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Je pense que Schmitt, qui a participé aux missions Apollo, pense qu'il faut se trouver en compétition pour relancer la machine comme celà a été le cas avec Apollo. Imaginons un instant que l'URSS n'aurait pas été fermée et aurait fait son petit bonhomme de chemin dans l'espace sans mettre la pression sur les USA. L'un ou l'autre aurait-il tenté d'aller sur la Lune? Je ne pense pas parce que le coût est tellement exhorbitant pour une seule nation et surtout sans qu'il n'y ait de réel objectif qu'il n'y aurait jamais eu Apollo sans la compétition. D'ailleurs, la preuve la plus flagrante, c'est qu'une fois qu'ils y sont allés, ils n'y sont plus retournés. Celà fait 40 ans que plus personne n'est allé sur la Lune. Pour Schmitt, qui a vécu Apollo de l'intérieur, pense que sans être au pied du mur, on n'ira jamais plus loin. Pour preuve, voilà 40 ans que l'on tourne autour de la Terre, malgré l'apport financier et technique d'autres nations dans le cadre d'une coopération internationale. On ne peut pas lui donner tort. On tourne autour de la Terre depuis 40 ans et lorsqu'on décide de se mettre tous ensemble dans un programme spatial, c'est pour tourner autour de la Terre... ensemble. Il n'y a jamais eu de meilleure image que celle là pour le terme "tourner en rond".

Je pense que Kelly, qui a participé à l'aventure ISS, pense qu'il faut une coopération pour aller plus loin. On ne peut pas lui donner tort non plus. Jusqu'à l'aube de l'an 2000, tout le monde tournait autour de la Terre avec son petit engin. La Nasa, qui rêve d'une station spatiale depuis des années, s'est sentie obligée d'ouvrir son projet à la coopération internationale si elle voulait le voir aboutir un jour. Freedom, à part des beaux dessins pendant 15 ans, il n'y a rien eu de concret si on peut dire. Ce n'est que lorsque la Russie a accédé au projet qu'il est "enfin" devenu réalité.

Que ce soit pour aller sur la Lune ou pour construire la station spatiale, il faut de l'argent mais aussi trouver un réel intéret. Sans la compétition, il n'y aurait pas eu Apollo. Le problème avec Apollo c'est qu'il n'y avait que de la compétition. Une fois la course gagnée, les gens à la Nasa se sont regardés en se disant "euh oui... et on fait quoi maintenant?" La réponse a été claire "Rien, pas d'argent pour ça"... Pour la station spatiale, c'est exactement le même principe mais avec la coopération internationale... "L'ISS construite... euh on fait quoi maintenant?" La réponse a été claire "restez là, le temps qu'on sache quoi faire".

Mais je vais nuancer un peu ma réponse. Je ne vois pas pourquoi il faudrait remplacer la Nasa. Elle joue très bien son rôle et le fait que Obama ait remis des balises n'a pas fait de mal. On a tendance à l'oublier, mais la Nasa n'est rien d'autre qu'une administration publique. Son objectif n'est pas de faire de l'argent. Ca c'est le rôle du privé. Et personnellement, même si je vais regretter les vols habités à la Nasa, je trouve très pertinante sa vision de vouer au privé les vols habités. Je dois même avouer que c'est le meilleur coup de génie depuis Kennedy avec son message pour atteindre la Lune. Il a bousculé toutes les traditions et personnellement, je pense que la route qu'il a ouverte est la bonne. Ce n'est pas à la Nasa d'envoyer des astronautes tourner autour de la Terre mais à des compagnies privées. Avec le temps, les vols deviendront plus démocratiques et seront de plus en plus ouvert au public. Pendant ce temps, la Nasa se consacrera à l'exploration parce que c'est son rôle... Celui de défricher le terrain pour une exploitation "commerciale".

Mais pour défricher le terrain comme celui de l'exploration de la Lune ou d'un autre corps céleste, il faudra autre chose que la valeur exploratrice de la Nasa. Il faudra un minimum de compétition. Cette compétition ne se jouera plus entre les nations mais entre les sociétés qui participeront au programme. Il faudra un minimum de coopération internationale. Cette coopération permettra à chacune des nations de donner le meilleur d'elle même, via la compétition entre privés, pour rendre le projet encore plus accessible. Aller sur la Lune coûterait au bas mot 100 milliards de dollars. Avec une intervention du privé et une coopération internationale, il y a très certainement moyen de diminuer le coût d'une telle mission.

Pour moi, la Nasa joue parfaitement son rôle. C'est au Gouvernement à lui fixer un objectif d'exploration et à la Nasa à les mettre en oeuvre avec l'aide d'autres nations et en faisant entrer le privé qui pourra par la suite exploiter.
Yantar
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Yantar a écrit:Je pense que Schmitt, qui a participé aux missions Apollo, pense qu'il faut se trouver en compétition pour relancer la machine comme celà a été le cas avec Apollo. Imaginons un instant que l'URSS n'aurait pas été fermée et aurait fait son petit bonhomme de chemin dans l'espace sans mettre la pression sur les USA. L'un ou l'autre aurait-il tenté d'aller sur la Lune? Je ne pense pas parce que le coût est tellement exhorbitant pour une seule nation et surtout sans qu'il n'y ait de réel objectif qu'il n'y aurait jamais eu Apollo sans la compétition. D'ailleurs, la preuve la plus flagrante, c'est qu'une fois qu'ils y sont allés, ils n'y sont plus retournés. Celà fait 40 ans que plus personne n'est allé sur la Lune. Pour Schmitt, qui a vécu Apollo de l'intérieur, pense que sans être au pied du mur, on n'ira jamais plus loin. Pour preuve, voilà 40 ans que l'on tourne autour de la Terre, malgré l'apport financier et technique d'autres nations dans le cadre d'une coopération internationale. On ne peut pas lui donner tort. On tourne autour de la Terre depuis 40 ans et lorsqu'on décide de se mettre tous ensemble dans un programme spatial, c'est pour tourner autour de la Terre... ensemble. Il n'y a jamais eu de meilleure image que celle là pour le terme "tourner en rond".

Je pense que Kelly, qui a participé à l'aventure ISS, pense qu'il faut une coopération pour aller plus loin. On ne peut pas lui donner tort non plus. Jusqu'à l'aube de l'an 2000, tout le monde tournait autour de la Terre avec son petit engin. La Nasa, qui rêve d'une station spatiale depuis des années, s'est sentie obligée d'ouvrir son projet à la coopération internationale si elle voulait le voir aboutir un jour. Freedom, à part des beaux dessins pendant 15 ans, il n'y a rien eu de concret si on peut dire. Ce n'est que lorsque la Russie a accédé au projet qu'il est "enfin" devenu réalité.

Que ce soit pour aller sur la Lune ou pour construire la station spatiale, il faut de l'argent mais aussi trouver un réel intéret. Sans la compétition, il n'y aurait pas eu Apollo. Le problème avec Apollo c'est qu'il n'y avait que de la compétition. Une fois la course gagnée, les gens à la Nasa se sont regardés en se disant "euh oui... et on fait quoi maintenant?" La réponse a été claire "Rien, pas d'argent pour ça"... Pour la station spatiale, c'est exactement le même principe mais avec la coopération internationale... "L'ISS construite... euh on fait quoi maintenant?" La réponse a été claire "restez là, le temps qu'on sache quoi faire".

Mais je vais nuancer un peu ma réponse. Je ne vois pas pourquoi il faudrait remplacer la Nasa. Elle joue très bien son rôle et le fait que Obama ait remis des balises n'a pas fait de mal. On a tendance à l'oublier, mais la Nasa n'est rien d'autre qu'une administration publique. Son objectif n'est pas de faire de l'argent. Ca c'est le rôle du privé. Et personnellement, même si je vais regretter les vols habités à la Nasa, je trouve très pertinante sa vision de vouer au privé les vols habités. Je dois même avouer que c'est le meilleur coup de génie depuis Kennedy avec son message pour atteindre la Lune. Il a bousculé toutes les traditions et personnellement, je pense que la route qu'il a ouverte est la bonne. Ce n'est pas à la Nasa d'envoyer des astronautes tourner autour de la Terre mais à des compagnies privées. Avec le temps, les vols deviendront plus démocratiques et seront de plus en plus ouvert au public. Pendant ce temps, la Nasa se consacrera à l'exploration parce que c'est son rôle... Celui de défricher le terrain pour une exploitation "commerciale".

Mais pour défricher le terrain comme celui de l'exploration de la Lune ou d'un autre corps céleste, il faudra autre chose que la valeur exploratrice de la Nasa. Il faudra un minimum de compétition. Cette compétition ne se jouera plus entre les nations mais entre les sociétés qui participeront au programme. Il faudra un minimum de coopération internationale. Cette coopération permettra à chacune des nations de donner le meilleur d'elle même, via la compétition entre privés, pour rendre le projet encore plus accessible. Aller sur la Lune coûterait au bas mot 100 milliards de dollars. Avec une intervention du privé et une coopération internationale, il y a très certainement moyen de diminuer le coût d'une telle mission.

Pour moi, la Nasa joue parfaitement son rôle. C'est au Gouvernement à lui fixer un objectif d'exploration et à la Nasa à les mettre en oeuvre avec l'aide d'autres nations et en faisant entrer le privé qui pourra par la suite exploiter.
Bonsoir,

Voilà le genre de commentaire, celui de Yantar, que je trouve très raisonné.

Je vais d'ailleurs vous répondre Yantar, car votre analyse est très pertinente.

Le temps de tout prendre en considération.

Bravo en tout cas pour votre texte qui a le grand mérite d'exposer la situation spatiale mondiale actuelle, avec force réflexion.

Cordialement.
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Spacewave

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Yantar a écrit:Je pense que Schmitt, qui a participé aux missions Apollo, pense qu'il faut se trouver en compétition pour relancer la machine comme celà a été le cas avec Apollo. Imaginons un instant que l'URSS n'aurait pas été fermée et aurait fait son petit bonhomme de chemin dans l'espace sans mettre la pression sur les USA. L'un ou l'autre aurait-il tenté d'aller sur la Lune? Je ne pense pas parce que le coût est tellement exhorbitant pour une seule nation et surtout sans qu'il n'y ait de réel objectif qu'il n'y aurait jamais eu Apollo sans la compétition. D'ailleurs, la preuve la plus flagrante, c'est qu'une fois qu'ils y sont allés, ils n'y sont plus retournés. Celà fait 40 ans que plus personne n'est allé sur la Lune. Pour Schmitt, qui a vécu Apollo de l'intérieur, pense que sans être au pied du mur, on n'ira jamais plus loin. Pour preuve, voilà 40 ans que l'on tourne autour de la Terre, malgré l'apport financier et technique d'autres nations dans le cadre d'une coopération internationale. On ne peut pas lui donner tort. On tourne autour de la Terre depuis 40 ans et lorsqu'on décide de se mettre tous ensemble dans un programme spatial, c'est pour tourner autour de la Terre... ensemble. Il n'y a jamais eu de meilleure image que celle là pour le terme "tourner en rond".

Je pense que Kelly, qui a participé à l'aventure ISS, pense qu'il faut une coopération pour aller plus loin. On ne peut pas lui donner tort non plus. Jusqu'à l'aube de l'an 2000, tout le monde tournait autour de la Terre avec son petit engin. La Nasa, qui rêve d'une station spatiale depuis des années, s'est sentie obligée d'ouvrir son projet à la coopération internationale si elle voulait le voir aboutir un jour. Freedom, à part des beaux dessins pendant 15 ans, il n'y a rien eu de concret si on peut dire. Ce n'est que lorsque la Russie a accédé au projet qu'il est "enfin" devenu réalité.

Que ce soit pour aller sur la Lune ou pour construire la station spatiale, il faut de l'argent mais aussi trouver un réel intéret. Sans la compétition, il n'y aurait pas eu Apollo. Le problème avec Apollo c'est qu'il n'y avait que de la compétition. Une fois la course gagnée, les gens à la Nasa se sont regardés en se disant "euh oui... et on fait quoi maintenant?" La réponse a été claire "Rien, pas d'argent pour ça"... Pour la station spatiale, c'est exactement le même principe mais avec la coopération internationale... "L'ISS construite... euh on fait quoi maintenant?" La réponse a été claire "restez là, le temps qu'on sache quoi faire".

Mais je vais nuancer un peu ma réponse. Je ne vois pas pourquoi il faudrait remplacer la Nasa. Elle joue très bien son rôle et le fait que Obama ait remis des balises n'a pas fait de mal. On a tendance à l'oublier, mais la Nasa n'est rien d'autre qu'une administration publique. Son objectif n'est pas de faire de l'argent. Ca c'est le rôle du privé. Et personnellement, même si je vais regretter les vols habités à la Nasa, je trouve très pertinante sa vision de vouer au privé les vols habités. Je dois même avouer que c'est le meilleur coup de génie depuis Kennedy avec son message pour atteindre la Lune. Il a bousculé toutes les traditions et personnellement, je pense que la route qu'il a ouverte est la bonne. Ce n'est pas à la Nasa d'envoyer des astronautes tourner autour de la Terre mais à des compagnies privées. Avec le temps, les vols deviendront plus démocratiques et seront de plus en plus ouvert au public. Pendant ce temps, la Nasa se consacrera à l'exploration parce que c'est son rôle... Celui de défricher le terrain pour une exploitation "commerciale".

Mais pour défricher le terrain comme celui de l'exploration de la Lune ou d'un autre corps céleste, il faudra autre chose que la valeur exploratrice de la Nasa. Il faudra un minimum de compétition. Cette compétition ne se jouera plus entre les nations mais entre les sociétés qui participeront au programme. Il faudra un minimum de coopération internationale. Cette coopération permettra à chacune des nations de donner le meilleur d'elle même, via la compétition entre privés, pour rendre le projet encore plus accessible. Aller sur la Lune coûterait au bas mot 100 milliards de dollars. Avec une intervention du privé et une coopération internationale, il y a très certainement moyen de diminuer le coût d'une telle mission.

Pour moi, la Nasa joue parfaitement son rôle. C'est au Gouvernement à lui fixer un objectif d'exploration et à la Nasa à les mettre en oeuvre avec l'aide d'autres nations et en faisant entrer le privé qui pourra par la suite exploiter.
Bonsoir,

Voilà le genre de commentaire, celui de Yantar, que je trouve très raisonné.

Je vais d'ailleurs vous répondre Yantar, car votre analyse est très pertinente.

Le temps de tout prendre en considération.

Bravo en tout cas pour votre texte qui a le grand mérite d'exposer la situation spatiale mondiale actuelle, avec force réflexion.

Cordialement.
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Spacewave

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Bonsoir,

En ce qui concerne la conception et la fabrication des fusées et capsules par le privé, c'est peut-être une bonne idée, mais ça marchera difficilement si la NASA ne passe pas de commandes régulières. Or, il me semble qu'il y a un risque que le marché soit intermittent, ce qui n'est pas un contexte favorable pour des entreprises privées. Imaginons 5 Ariane une année, puis aucune l'année suivante ...
Est-ce qu'il y a un marché pour le tourisme en LEO ? Peut-être, mais s'il y a compétition, le moins cher pourrait être celui qui offre le moins de garanties. Et à la première catastrophe, le marché s'effondre ...
Mais peut-être suis-je trop pessimiste.

De plus, la compétition ne me semble pas un prérequis pour la réussite. La France a réalisé ses premières fusées sans être en compétition avec les Américains ou les Russes et ça a plutôt bien marché, non ? Ce qu'il faut avant tout, à mon humble avis, ce sont des gens très compétents au plus haut niveau décisionnel, afin de faire ce qu'il faut, comme il faut, dans l'ordre qu'il faut.
Je voudrais juste rappeler un épisode célèbre de l'histoire de l'astronautique américaine. En 1990, Bush père commande à la NASA un rapport sous 90 jours pour une mission habitée vers Mars. 90 jours plus tard, les experts fournissent leur rapport qui est d'ailleurs téléchargeable ici : http://history.nasa.gov/90_day_study.pdf
Bilan, un peu à la manière de la commission Augustine, il y a 5 approches possibles, mais toutes préconisent des assemblages en orbite basse, une station spatiale sur la Lune et une mission habitée vers Mars en passant par la Lune. Evidemment, c'était très très cher et c'est passé aux oubliettes. Aujourd'hui, une telle approche parait insensée et aucun ingénieur ne proposerait une telle chose, mais à l'époque, cela paraissait très cohérent pour beaucoup de monde !
Il y a plusieurs leçons à retenir de cette histoire :
1) Quand le problème est complexe, il y a un risque important que plusieurs experts soient à côté de la plaque
2) Il y a un phénomène de groupe qui peut conduire plusieurs experts à se tromper totalement dans leur analyse
3) Il est très difficile d'apprécier le travail des experts
Or, le problème est toujours le même, il faut concevoir une mission habitée vers Mars. Il y a eu depuis de nombreux travaux, mais fondamentalement, la complexité est toujours là. En conséquence, il est possible que beaucoup de soi-disants experts soient encore à côté de la plaque et conduisent la NASA sur une stratégie inadéquate. Et il est également possible que certains experts aient une vue pertinente de ce qu'il faut faire mais n'étant pas sur un poste de responsabilité, ça n'aide pas.
Tout cela pour dire que le problème numéro 1 pourrait bien être avant tout un problème de compétences de ceux qui ont le pouvoir décisionnel. Réorganiser la NASA, laisser les vols en LEO au privé, pourquoi pas, mais je ne crois pas que ce soit le coeur du problème.

Bonne soirée,
Argyre
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Argyre a écrit:La France a réalisé ses premières fusées sans être en compétition avec les Américains ou les Russes et ça a plutôt bien marché, non ?
Heuuu pour les fusées sondes et autres Veronique, d'accord, mais pour Ariane, c'est une volonté d'indépendance qui a conduit à son développement, à cause de conditions inacceptables que les américains appliquaient à leurs lanceurs. La compétition était bel et bien là, créée par la simple volonté de garder les européens derrière.
Les grandes réalisations de ce genre sont quasi toujours une réaction à une action sinon agressive (d'un point de vue politique ou économique), mais au moins offensive de la part de voisins. Il s'agit d'un positionnement qui doit trouver une justification.
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Bien avant la réponse (que j’attends activement) de spacewave, je tenais à dire à yantar que j’ai beaucoup apprécié sa réponse.
Pour moi nous entrons dans une discussion de fond qui peut-être pourrait nous conduire à quelque chose de plus concret en ce qui découle du « futur spatiale américain » ou en tout cas nous mettre sur les rails de quelques-chose....

L’Objectif commun à tous, se résume tout de même en un seul mot, quand au futur du spatiale habité « l’exploration ».
Mike Flincke de STS134, l’avait lui même dit au Pape, « lorsque je regarde les étoiles, je me dis que l’homme se doit d’explorer… », La chine, la Russie, les US, tout le monde est ou serait et seront sur les créneaux c'est indéniable et ce, dés que Space X ou autres privé, auront colonisés l'orbite basse avec déjà quelques mission ISS en archives...

Distinctement, ce soir nous avons du « pain sur la planche » en terme de réflexion, si je puis dire, puisque d’un côté nous avons un sujet mentionnant que la NASA à publiée ses propres intentions sur ce qu’elle prévoyait de réaliser dans le futur, notamment avec la capsule Orion et d’un autre côté un sujet (celui-ci) sur lequel certains politiques dont Harrison schmitt, défendent de nouveaux objectifs, une politique spatiale différente et bien plus compétitive voir même plus hargneuse vraisemblablement (j'ai crus comprendre que cela conduirais à un potentiel affrontement sino-américain), en employant des termes du genre « la NSEA serait comme une révolution »….N’est-ce franchement pas la même chose…? ou tout du moins est-ce que le futur vol d’une Orion ne pourrais pas être, un vol pour le compte de la NSEA ?

La NASA, le veut, mais la NASA le pourra-telle ? Et le pourra-telle budgétairement parlant?
N’est-ce justement pas par le seul et unique biais d’un tel bouleversement que la NASA actuelle devenue en toute évidence NSEA, arriverait à faire voler son Orion sur une mission d’exploration ?

Personnellement Harisson Schmitt, ne doit pas être le seul à défendre cette cause.
Pour certains, une transformation NASA en NSEA avec évidemment toutes les modifications internes à cette fonction publique, serait perçue comme un réel bouleversement « nécessaire » à la conduite d’idées novatrices. Ce bouleversement aurait le pouvoir de briser la bureaucratie gigantissime de la NASA, puisque cette dernière besognerait sur trop d'objectifs différents pour vraiment réaliser l'un d'eux. Parce que peut-être que trop de budgets y sont sollicités chaque année (vu le nombre de missions NASA, tout domaines confondus, à alimenter budgétairement, ça se comprendrais…). Voila peut-être pourquoi, une telle transformation permettrait de booster la « conquête spatiale » et l’exploration, puisqu'au niveau budget, seul celui de l’exploration devra être statué, voté et attribué. Et surtout si en face, il y’a la chine…

Attention, j’estime que tant dans ce sujet que dans l’autre nous ne parlons plus d’orbite basse.
C’est clair, ce n’est plus du tout le sujet de préoccupation ni de la NASA, ni des politiques. Pourtant c’est bien le « de-orbit » de l’ISS qui est au centre du débat ! Dans une quinzaine d’années, il faudra bien que l’état embraye sur autre chose, de l’exploration ? Alors effectivement reste le souci du lanceur et du vaisseau, bien-qu’à mon avis si Orion reste l’option principale en tant que remplacent aux navettes et lorsque l'on parle d'exploration spatiale…que ce soit la NSEA ou la NASA qui lui fasse opérer des vols, ça ne change rien, bien au contraire.


Dernière édition par Sidjay le Ven 27 Mai 2011 - 0:40, édité 2 fois
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Sidjay

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Je n'ai pas encore eu le temps de répondre à Yantar, mais pour vous Argyre, avec tout mon respect :
Arrêtez avec l'homme sur Mars s'il vous plait !
Cela ne se fera pas avant le 22eme siècle, au mieux. Il est beau de rêver, mais redescendez un peu sur Terre de temps en temps !
Je dis cela en considération des problèmes humanitaires bien "terrestres" qui ne vont pas s'arranger et là il faudra de l'argent, beaucoup d'argent, mais aussi en considération du marasme total qui est désormais réalité dans le contexte spatial mondial actuel, et pour longtemps.
Ni moi ni vous ne verrez l'homme marcher sur Mars. C'est tout à fait clair.

Ce qui n'empêche pas de faire de la prospective pour les générations futures bien sûr.
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Spacewave

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Spacewave a écrit:
...
Ni moi ni vous ne verrez l'homme marcher sur Mars. C'est tout à fait clair.
...
Je dirais qu'on n'en sait rien. Le contexte peut changer très vite, dans un sens ou dans l'autre (abandon des vols spatiaux, ou au contraire expéditions vers Mars).
Il me parait important qu'il y ait un flux continu d'études et recherches théoriques même en l'absence de plan bien défini, pour avoir des arguments prêts si le contexte change.

Par contre, la proposition de création d'une nouvelle agence en remplacement de la NASA me parait être un peu un gadget, a priori. Celà ne devrait être éventuellement qu'une conséquence d'un changement de contexte, j'imagine mal l'inverse.

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Discussion intéressante ..... bien que nous ne soyons que des observateurs et des commentateurs "un peu éloignés". L'avenir du spatial américain, ce seront les américains qui le décideront.

Ce qui ressort de ces posts, c'est que le spatial dans son ensemble, du fait de la crise, des difficultés économiques (un déficit abyssal de l'état américain) est en berne. Les errements de Constellation n'ont pas aidé.
A cela vient s'ajouter que la ré-orientation qui avait été proposée par Obama (sur recommandations de la commission Augustine) s'est faite renvoyer dans les cordes par la nouvelle majorité du Congrès (avec aussi des partisans dans les rangs démocrates)
Donc dans la période à venir, cohabitation oblige, cela va naviguer à vue dans pas mal de domaines et donc le spatial n'y échappera pas. Ne pas s'attendre à de grands élans pour une perspective visionnaire.
On peut même craindre que les "compromis" entre factions politiques, lobbyistes en tout genre ne fassent aller vers des études et développements qui n'apporteront pas de solution miracle mais pourront plomber un peu plus la situation.
(les doutes exprimés par plusieurs sur Orion, le lanceur lourd ... en quoi cela permet d'aller dans le beyond ou en reste très éloigné , montre que le malaise est ressenti)

Je me suis fait tacler dans un autre FIL lorsque j'avais exprimé le fait que le "vol habité était sur la sellette". Ma pensée a probablement été mal comprise, je n'exprimais pas un souhait qu'il soit réduit (mon avis sur le sujet n'ayant même pas la prétention de l'effet papillon) mais je constatais que la période des 10 à 15 ans à venir allait encore consister en du vol LEO, et à exploiter l'ISS. Avec peut-être même une "réduction de voilure". Tout dépendra si le "privé" peut fournir ses vols fret (probable) et équipages (rien de sûr) et en plus aux tarifs attractifs qu'ils ont fait miroiter (j'ai de gros doutes). Et on a beaucoup d'interrogations sur ce qui sera envisagé après (le NEO ? Mars ou une des ses lunes ??? faisable par les USA seuls ? qui serait susceptible de s'y associer etc ....)

La diatribe de H Scmhidt vient donc essayer de relancer la dynamique (avec un champ de vision strictement US visiblement)
Ce qui est assez dommageable AMHA, c'est qu'elle s'appuie sur deux antiennes relatives à la NASA :
- la NASA est devenue après Apollo, un boulet administratif qui dilapide l'argent des contribuables américains.... ouh ! la vilaine, irréformable, avec probablement un ramassis de parasites incompétents dans ses rangs.
- le "privé" : dynamique, innovant, pointant un doigt résolu vers l'avenir radieux, peut faire bien mieux, pour bien moins cher.

Et on rajoute à cela qu'il revient à la charge sur le "péril jaune" à savoir les chinois responsables de la perte de leadership américain sur l'espace. Mettant en danger l'équilibre précaire de la liberté dans le monde dont les USA sont le seul garant.

C'est un peu "court" ... mais on sait que les arguments massues, cela marque les esprits (des journalistes ? des citoyens ?) à défaut d'apporter des solutions crédibles. (pas besoin de sortir de nos frontières pour en avoir des exemples)

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montmein69 a écrit:
Et on a beaucoup d'interrogations sur ce qui sera envisagé après (le NEO ? Mars ou une des ses lunes ??? faisable par les USA seuls ? qui serait susceptible de s'y associer etc ....)


Personnelement, je pense que les USA ne vont pas y aller seul. Je pense qu'il y aura enfaite deux groupes majeurs, tous deux composés de plusieurs pays. On peut imaginer les USA associés avec l'Europe, et pourquoi pas la Russie, contre la Chine (je pense que la Chine sera seul, étant donné que c'est une dictature.)

Mais si la Nsea ne veut s'associer avec aucune autre puissance spatiale, ils auront du mal, a moins que tout le budget des USA ne passe dans la conquête spatiale, comme pour Apollo, ce qui est peu probable. Ou alors ils se concentreront juste sur un projet, tel que la Lune ou Mars, en laissant le reste (tout ce que fait aujourd'hui la NASA) aux oubliettes... Wait and see ;)
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remy-astronaume a écrit:Personnelement, je pense que les USA ne vont pas y aller seul. Je pense qu'il y aura enfaite deux groupes majeurs, tous deux composés de plusieurs pays.
Ce n'est pas le sujet de ce fil Remy.
Simplement, si j’ai bien tout assimilé, le projet que je désignerais comme « Projet Harison » devrait être spécifiquement et uniquement orienté vers l’exploration spatiale US, avec des partenaires, US évidemment, je pense à ULA ou USA etc. La NSEA, aurait également pour rôle de stimuler l'enseignement technologique. Les composantes existantes aujourd’hui de l'actuelle NASA devraient être répartis dans d'autres organismes qui deviendraient indépendants, bien que regroupés entre eux pour certains, ils seront extérieurs à la NSEA, je parle des (NSF, NOAA, Air Force etc.) A noter que, la NSEA ne va évidemment pas stopper le programme ISS ainsi que toutes les activités liées par obligations à la Station spatiale internationale (ISS), jusqu’à son déorbit aux envions de 2020. ET puis....Harrisson se fera peut-être "coiffer" au présidentielles de 2012...ce n'est qu'une potentielle conception de ce que pourrait devenir la NASA..

remy-astronaume a écrit:On peut imaginer les USA associés avec l'Europe, et pourquoi pas la Russie, contre la Chine.....Ou alors ils se concentreront juste sur un projet, tel que la Lune ou Mars, en laissant le reste (tout ce que fait aujourd'hui la NASA) aux oubliettes... Wait and see ;)

C’est faux Rémy, rien ne devrait aller « aux oubliettes.. »…Et puis pourquoi s’obstiner à dire contre la chine….je ne comprend pas ce discours qui devient récurent.
Évidemment, la clause Wolf à été insérée dans un texte de loi sur le budget américain et évidemment, l’absurdité même va jusqu'à faire renvoyer des journalistes du gouvernement chinois chez eux, alors qu’ils étaient naturellement venus en Floride couvrir le décollage d’Endeavour (avec AMS2 à moitié chinois, pour rappel), mais elle sera probablement corrigée à la prochaine discutions-budget en 2012 par le gouvernement US. Effectivement, cela mettrait, j'ose espérer, un terme à toutes ces polémiques antichinoises qui ne sont pas du tout incluent dans le discours pro-collaborationniste surtout quand on parle de "sino-américanisme", qui est voulu visiblement comme une volonté prioritaire par le POTUS actuel, ni même dans celui d'un monsieur qui est la-haut en ce moment et qui s'appel Mark Kelly! POTUS c'est (president of the united states) !

Remy-astronaume a écrit:(je pense que la Chine sera seul, étant donné que c'est une dictature.)
Est-tu sûr de cette affirmation?
Le 1er octobre 1949, Mao Zedong proclamait la République populaire de Chine à Pékin. En décembre, Tchang Kaï-chek proclamait Taipei capitale provisoire de la République de Chine. La modernisation voulue de l'économie chinoise se réalisa avec la politique économique du Grand Bond en avant, politique irrationnelle menée à la fin des années 1950 et qui entraina une famine sans précédent, responsable de 15 à 30 millions de morts. Mais la modernisation de la Chine, et la reconquête de son rang dans le monde, étaient loin d'être achevées. Une nouvelle révolution, économique celle-là, s'est en effet dessinée en décembre 1978, lors de la troisième session plénière du 11e comité central du parti, sous l'impulsion de Deng Xiaoping, avec le nouveau concept d'« économie socialiste de marché ».

En 2010, la Chine est la 2e puissance économique mondiale derrière les États-Unis et devant le Japon. Exprimé en parité de pouvoir d'achat, la Chine est la deuxième puissance économique mondiale, derrière les États-Unis. Taiwan pour sa part est la 24e puissance économique mondiale (mais la 19e si on raisonne en parité de pouvoir d'achat).
Respectivement 2001 et 2002, leur permettant de profiter pleinement des opportunités offertes par la mondialisation de l'économie. La Chine cherche d'ailleurs à gérer son insertion dans l'OMC au mieux de ses propres intérêts, et la transparence et l'évolution de sa législation sont surveillées de près par les États-Unis et l'Union européenne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chine
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