Rapport de la conférence ISDC rédigé par Dave Fischer (Membre FCS : DrDave), traduit* en Français par sidjay.
Dave est le blogueur principal du blog http://blog.nss.org/?p=2672 et webmaster du site http://nssphoenix.wordpress.com/ . Avant cela, DrDave fut le directeur du MIS Alphagraphics. Il a obtenu son doctorat en physique chimie organique à « l'Ohio State University » en 1974. Sa première expérience scientifique fut réalisée à l'Université de Californie, « Berkeley » en 1964, où il a obtenu son baccalauréat en chimie.
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(Étaient présent à cette conférence Dan Dumbacher, directeur de l'ingénierie au NASA HQ, Todd May directeur technique au NASA MSFC, Garry Lyles directeur adjoint pour la direction technique au NASA MSFC).Dan Dumbacher le directeur de l'ingénierie au NASA HQ à introduit cette conférence en rappelant que la NASA a été chargée de l'élaboration du prochain Heavy Lift véhicule ou HLV. A noter d’ailleurs que le personnel du Marshall Space Flight Center voudrait obtenir la construction de ce véhicule de lancement. Cependant, le budget de la NASA est limité par le contexte économique actuel et serait susceptible de diminuer quelque peu au fil du temps. La loi « NASA autorisation Act » de 2010 et tout récemment la loi du budget 2011, ont tous deux contribués à rendre palpable cet état de désordre quand aux affaires en cours et futures. Pour infos, les programmes vols habités en cours comprennent évidemment la Station spatiale internationale et bientôt le transport de cargaison et d’équipage vers ISS, par le secteur privé.
Pour s’extirper de l'orbite terrestre basse avec un nouveau programme d’exploration spatiale, il faudra de nouvelles infrastructures, un nouveau lanceur et un nouveau vaisseau spatial (comme par exemple Orion - Multi Purpose Vehicle Crew). Todd May à décrit la Station spatiale internationale, comme le projet le plus ambitieux et le plus complexe issue d’une coopération internationale jamais réalisée. Todd a examiné les 13 propositions reçues concernant un futur potentiel transport lourd. Selon lui, il n'y a pas de fusées miracles, puisque de toutes façons, il y’a un point important qui correspond au coût réel de conception voulu qui a été fortement influencé par la direction de la NASA. Garry Lyles a ensuite donné une description détaillée des travaux réalisés au cours de la dernière année sur le véhicule de transport lourd. Fait intéressant, il a rappelé durant la conférence qu’il y’a un moment, il avait passé du temps lors d'une conférence d'architectes du bâtiment, qui lui avaient appris que la beauté de la conception d’un immeuble est souvent née des exigences de ce dernier.
Les équipes ont en conséquence d’un point de vue « Esthétique », plusieurs milliers d'études paramétriques à entreprendre. Restent donc de nombreuses combinaisons à satisfaire aux exigences physiques. D’autant plus qu’une réduction du temps de développement était essentielle selon Lyles. De lourds et expéditifs changements quand à la culture traditionnelle de conception de Véhicule seront nécessaires pour la NASA dans le but d'atteindre ces objectifs. Voilà en partie pourquoi il sera difficile pour la NASA d’adapter et d’adopter les nouvelles pratiques de développement citées ci-dessous. Lyles rappel qu’inéluctablement sans ces changements, il sera impossible pour la NASA d’accomplir la conception relative au système de transport lourd qu’elle espère.
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1. La « machine » sera complexe, mais l'opération doit être simple
2. Ajuster la conception afin de simplifier le processus de fabrication
3. Les exigences doivent être précoces et stables
4. Il doit y avoir de marge de performance
5. Le temps de cycle doit être aussi rapide que possible, mais pas plus rapide
6. Rationaliser la surveillance des sous-traitants
Jeff Greason lors du dîner de remise des prix de cette conférence sur le développement, a commencé son exposé en définissant les différences entre les objectifs, les stratégies, les objectifs et les tactiques. «Entre avoir un but en y employant une tactique, il faut avoir une stratégie …cependant nous n'avons pas. » Nous avons un objectif, explique Greason. Même s'il n'est pas largement reconnu, il peut être trouvé dans presque tous les documents de politique générale et rapport de la commission au cours des 25 dernières années.
« Le rapport Augustin, par exemple », stipule que le but ultime de l'exploration humaine est de tracer une voie pour l'expansion humaine dans le système solaire. Selon Greason chaque destination voulue devrait posséder un systeme de propulsion unique pour atteindre cette même destination. C’est une stratégie qu'il appelle le « Planet Hopping ". Selon Greason la clé de la réussite serait évidemment un allègement des coûts de développements pour le spatiale, puisque la transition vers un secteur privé pour soutenir l'activité orbitale permet d’ajouter de nouvelles fonctionnalités avec un budget en baisse constante. Cela permet une croissance exponentielle. Greason a également souligné qu les concepteurs de ce lanceur lourd devront prendre conscience que le budget de la NASA ne va pas augmenter, c’est irréversible. Greason a averti que dans le cas où les USA continuent sur la voie actuelle, sans stratégie valable, cela donnera lieu à la fin des vols habités NASA.
* : Traduit volontairement pour DrDave, résidant en Arizona et ne maitrisant pas forcement le langage français. Ce sujet avait été mis de côté durant une semaine (mes congés) et remis ce matin en Forum avec un texte plus stable et reformulé. Travail commun entre DRdave et moi-même.