Astro-notes Sam 16 Fév 2008 - 18:48
Ah, vaste sujet que le robot et l'homme.
Il n'y a à mon avis qu'une seule chose qu'un robot ne puisse faire, c'est de l'abstraction intellectuelle.
Encore que je laisse de côté les jeux de stratégie où il n'est pas si mauvais que ça (le robot).
Pour le reste, en dehors de Gagarine dont le vol se justifie pour voir le comportement de l'homme dans l'espace et Armstrong pour la symbolique de l'homme sur un autre astre, c'est vrai que sa présence dans l'espace proche terrestre et lointain ne montre pas une utilité énorme. De toute façon nos sens ne nous permettent pas de voir, sentir, peser des constituants élémentaires de notre univers, il faut en passer par des robots.
Pour le reste dire qu'un robot ne se répare pas, c'est exagéré ; la redondance est un argument pertinent désormais. De toute façon potentiellement les nano-robots (à venir) montés en chaine devraient encore changer de façon stupéfiante la souplesse et adaptativité du robot à des milieux pas seulement hostiles mais trés lointains.
Par contre que qqs hommes soient envoyés sur des stations orbitales vers Mars, Pluton, etc, pour contrôler épisodiquement le travail fait par des robots me semble utile, que certaines opérations scientifiques (épisodiques aussi) amènent des hommes sur une planète un peu comme ces missions polaires antarctiques, pourquoi pas, mais elles sont elles aussi épisodiques, les bases permanentes ne sont là que pour la politique et le symbole (antarctique).
En résumé je ne vois l'utilité de l'homme dans l'espace que pour des missions ultracourtes, dans tout le système solaire, le mot ultracourt signifiant pas permanente, des sortes d'inspecteurs pour exercer in situ leur fameux pouvoir d'abstraction intellectuelle.
Ne négligeons pas l'aspect aventureux de nos activités spatiales humaines : "premier homme sur la Lune", "premier homme sur Vénus", etc. qui ont/auront un pouvoir trés attractif sur nos imaginations.
L'homme, oui, mais à dose homéopathiques, et les robots pour le reste (le prolongement de notre bras et notre intelligence).
Oui, j'ai aussi trempé les mains dans le cambouis des robots et encore je me contentais de qqs dizaines de kilo-octets de mémoire, sur 8 ou 16 bits et 5 à 6 degrés de liberté, on est loin de MER et encore ce n'est pas de la nanotechnologie !