Il y a quand même des problèmes de doctrine d'emploi pour ce genre de concept.Maurice a écrit:J'espère que cette nouvelle Armée de l'air et de l'espace sera l'occasion de relancer les études sur le MLA Aldebaran, j'ai toujours trouvé hallucinant qu'on ne se dote pas d'un moyen de lancer rapidement des petits satellites de secours en cas de destruction de l'existant vu l'importance de ces équipements pour les armées. C'est à croire qu'on réfléchit stratégiquement comme si en cas de guerre entre grandes puissances nous allions tous rester suffisamment responsables pour ne pas jouer au tir aux pigeons sur les satellites adverses.
premièrement: s'il y a destruction de satellite c'est probablement un conflit mondial (seul les grande puissance on des capacité antisatellite), donc en théorie la dissuasion nucléaire doit l’évité ou la rendre particulièrement brève.
deuxièmement A:si on réussit a évité l'apocalypse nucléaire la destruction de dizaine (plutôt centaine) de satellites en orbite basse provoquerait un nuage de débris qui provoquerait la perte des autres (bref c'est probablement le camps ayant le moins de satellite qui décidera de privé tout le monde de cette atout) et la perte rapide de tout nouveau satellite place sur cette orbite.
deuxièmement B: L'orbite géostationnaire serait plus préservé car il faut des moyens antisatellite bien plus conséquent (satellite tueur) que pour l'orbite basse( missile suborbital), les agressions peuvent être anticipé voir déjouer et en cas de destruction les nuage de débris seront bien moins contagieux. Par contre si on veut remplacer un géostationnaire c'est pas la même histoire, car ils sont bien plus lourd (plus puissant, carburant pour circularisation de l'orbite) et ont besoin de plus de deltaV (donc d'un plus gros lanceur a CU égal). Clairement un rafale est largement sous-dimensionné pour ça, il faudrait un vrai lanceur (minima soyouz).
troisièmement: si on est en conflit mondial, les rafales seront précieux. frappe stratégique nucléaire (asmp) et conventionnelle (scalp), reconnaissance (surtout sans sat), défense du territoire et du groupe aéronaval, appui des troupe au sol, raid tactique, escort des transports, destruction de défense aérien. Bref dans un telle contexte , en libère que 4 pendant quelque heure serait un dilemme stratégique.
De mon point de vu , s’il faut des lanceurs de réaction rapide, autant revenir à des méthode plus classique. Un lanceur a poudre, dissimulable, transportable demandant peut d’infrastructure et pouvant être lancé de partout comme un missile balistique modifier avec un étage de circularisation.