Les républicains ne sont pas réputés pour se passionner pour la science, mais ils ont le mérite d'avoir un gros orgueil. La petite chance de retourner sur la Lune est essentiellement liée au fait que Trump prenne des positions opposées à celles d'Obama "par principe", et donc oriente la NASA vers le sol lunaire. Mais l'aspect budgétaire ne simplifiera pas la tâche.
La NASA veut des partenaires... Dans le privé il ne faut pas rêver, toutes ces sociétés ne se lanceront que si la NASA finance leur développement. Pour un privé, aller sur la Lune ne rapporte rien. Donc si la NASA fait des appels d'offre pour des capsules, des modules ou des ravitailleurs, ils seront là. Si des milliardaires veulent se payer un voyage autour de la Lune et paie SpaceX ou autre, ils seront là. Mais sans ça, il n'y aura rien. Musk vend du rêve, certes, mais il ne fera rien tout seul, et la réalité de ses entreprises risque de lui compliquer la tâche à terme.
Côté agences spatiales, ils pourront collaborer a minima avec les Japonais et les Canadiens. Mais même pour les européens, ça risque d'être pas évident. Chaque pays voudra mettre son spationaute à bord, et je ne suis pas sûr que ça passe côté budget. Pour les russes, malgré les déclarations de bonnes intention, je n'y crois pas. Ils n'accepteront jamais d'être un sous-traitant des USA. L'ISS s'est faite en deux morceaux, l'un US, l'autre russe, avec chacun ses vaisseaux, chacun ses ravitailleur, chacun ses EVA... Je doute sur un DSG ou un DSH il y ait de la place pour un modèle de collaboration similaire. Et les russes ne pourront pas surenchérir financièrement pour être au niveau des américains.
L'autre point, c'est que vendre cette hypothétique station/vaisseau comme une porte d'entrée pour fouler le sol lunaire... c'est une blague. Cela complexifie plus la mission que ça ne la résout. D'autant que vraisemblablement, une orbite elliptique "standard" n'est pas possible car pas assez stable dans le temps. Et aller sur la Lune depuis une orbite de Lissajous, puis y revenir, ça risque de demander beaucoup de carburant. Ils devront faire des choix.
La NASA veut des partenaires... Dans le privé il ne faut pas rêver, toutes ces sociétés ne se lanceront que si la NASA finance leur développement. Pour un privé, aller sur la Lune ne rapporte rien. Donc si la NASA fait des appels d'offre pour des capsules, des modules ou des ravitailleurs, ils seront là. Si des milliardaires veulent se payer un voyage autour de la Lune et paie SpaceX ou autre, ils seront là. Mais sans ça, il n'y aura rien. Musk vend du rêve, certes, mais il ne fera rien tout seul, et la réalité de ses entreprises risque de lui compliquer la tâche à terme.
Côté agences spatiales, ils pourront collaborer a minima avec les Japonais et les Canadiens. Mais même pour les européens, ça risque d'être pas évident. Chaque pays voudra mettre son spationaute à bord, et je ne suis pas sûr que ça passe côté budget. Pour les russes, malgré les déclarations de bonnes intention, je n'y crois pas. Ils n'accepteront jamais d'être un sous-traitant des USA. L'ISS s'est faite en deux morceaux, l'un US, l'autre russe, avec chacun ses vaisseaux, chacun ses ravitailleur, chacun ses EVA... Je doute sur un DSG ou un DSH il y ait de la place pour un modèle de collaboration similaire. Et les russes ne pourront pas surenchérir financièrement pour être au niveau des américains.
L'autre point, c'est que vendre cette hypothétique station/vaisseau comme une porte d'entrée pour fouler le sol lunaire... c'est une blague. Cela complexifie plus la mission que ça ne la résout. D'autant que vraisemblablement, une orbite elliptique "standard" n'est pas possible car pas assez stable dans le temps. Et aller sur la Lune depuis une orbite de Lissajous, puis y revenir, ça risque de demander beaucoup de carburant. Ils devront faire des choix.