Le Japon a pris du retard dans le développement de ses lanceurs suite à la guerre 40-45. Il lui a été interdit de développer des missiles d'un diamètre imposant. Dans un premier temps, tous leurs lanceurs étaient à poudre. Ce sont les
Lambda et
Mu, lancés par l'ISAS (à l'ersité de tokyo).
Puis quand ils sont voulus développer des lanceurs plus gros, ils ont acheter la licence des Thor Delta. Les N1 et N2 étaient des copies des lanceurs américains. Puis est arrivée la
H1 qui était dérivée de la N2 mais avec un peu plus de technologies japonaises. La H2 est la première fusée à carburants liquides développé par la Nasda (agence spatiale japonaise et indépendante de l'ISAS). Ce lanceur avait des performances équivalentes à la petite Ariane 4 pour un coût 2x supérieur. Ce lanceur n'a jamais pu se vendre. Ensuite il a connu 2 échecs successifs, à celà s'ajoute l'échec de la M-V dévelopée par l'ISAS. La Japon est entré dans une crise qui a donné naissance à la Jaxa (Nasda et ISAS) réunis sous la même agence spatiale.
Le H2A devait remplacer la H2 avec des performances multipliées et avec un coût de production moindre. Pour rendre le concept viable commercialement, il a fallu également autoriser des périodes de lancement plus longues (périodes hors pêche) et avoir 2 ensembles de lancement pour la H2A.
Dans l'avenir, la Jaxa compte utiliser une nouvelle version de sa H, la
H2B mais aussi un nouveau lanceur qui reprend le premier étage de l'Atlas 3.
A noter également que la H2A fait partie de l'alliance conclue entre Sea-Launch et Arianespace dans le cadre de redondance des moyens de lancements. Si un lanceur prévu ne peut lancer le satellite, il sera envoyé sur l'un des 2 autres.