Raoul Jeu 6 Juil 2023 - 19:00
Everyday Astronaut a suivi en direct le lancement de la dernière Ariane 5. Il conclut son live en signalant un prochain reportage où il sera question de l'utilité (ou non) de lancer depuis l'équateur.
Clairement, pendant des mois, il n'y aura plus d'occasion de lancer depuis l'équateur, et pourtant il y en a des lancements! Donc est-ce vraiment utile d'aller à Kourou?
Quand j'ai posé la question à Albert Ducrocq en 1991 sur Hermès devenant un capsule (souhait allemand), il a répondu que son aspect navette ailée était dicté par la technologie et qu'il n'est pas question d'en faire une capsule.
Mais il y a des solutions, non?
Par exemple:
Retour géographique: des tas de sociétés éparpillées construisent les différentes composantes d'une seule fusée européenne. Chaque lancement réussi produit des retours distribués aux pays qui ont contribué à son succès et le lancement a lieu à 7.000 km de distance à Kourou puisque la base existe et qu'il y a de l'emploi à la clé !
Ou alors: l'ESA déniche des société privées qui prouvent leurs compétences, leur propose de l'argent pour construire une usine, une base de lancement, de retour, un centre de contrôle, le tout sur une surface inférieure à un aéroport. L'autre société privée ferait de même dans son pays . Ces deux sociétés se font la concurrence souvent et coopèrent parfois. Les bases de lancement sont en Europe continentale. Pas de retour géographique puisqu'il y a plusieurs sociétés concurrentes. Pas de sous-traitants non plus, tout concentré dans un endroit par société privée.
Quelle est la solution la plus rentable?