GNU Hope a écrit:
Et oui, l'intérêt pour le spatial habité croît en Europe, aussi bien dans les rangs des jeunes ingénieur.e.s que chez les décideurs.
Cette double affirmation est basée sur quoi ?
GNU Hope a écrit:
Et oui, l'intérêt pour le spatial habité croît en Europe, aussi bien dans les rangs des jeunes ingénieur.e.s que chez les décideurs.
jassifun a écrit: Interest grows for human spaceflight in Europe
Alors que l'Agence spatiale européenne continue d'élaborer des propositions pour les efforts d'exploration spatiale humaine, de plus en plus de pays européens s'intéressent au lancement d'astronautes.
Lors d'un briefing le 29 juin après une réunion du Conseil de l'ESA, le directeur général de l'ESA, Josef Aschbacher, a annoncé que la Pologne souscrivait 295 millions d'euros supplémentaires (325 millions de dollars) pour des programmes d'agence, un chiffre qui comprend le coût du transport d'un astronaute polonais vers la Station spatiale internationale en mission commerciale
Articles de presse, publications et rapports et surtout les posts et échanges sur un certain réseau social professionnel.nikolai39 a écrit:GNU Hope a écrit:
Et oui, l'intérêt pour le spatial habité croît en Europe, aussi bien dans les rangs des jeunes ingénieur.e.s que chez les décideurs.
Cette double affirmation est basée sur quoi ?
Peut on parler d'échec d'un projet qui n'a pas abouti? Peut-être. Il est sûr toutefois que les européens ont fait sur ce coup, le mauvais choix ce qui est facile à dire aujourd'hui avec le recul que nous avons. Je crois l'avoir dit sur ce forum, je connaissais à l'époque où le projet "battait son plein", un colonel de notre Armée de l'Air qui était quelque peu dans le secret des Dieux et qui me disait que le projet Hermès ne verrait jamais sans doute jamais le jour car nous ne maitrisions pas assez les technologies et de savoir faire pour aboutir dans les temps et que nous dépendions trop des américains pour l'électronique et des sièges éjectables que les soviétiques devaient nous "fournir". De plus j'ajouterais que durant cette période d'enthousiasme pour ce projet, les européens commençaient à se rendre compte que le "principe" Navette Spatiale avait finalement ses limites tant sur le plan opérationnel que financier.GNU Hope a écrit:Au sujet du vol habité, je me permets de souligner que les ingénieurs, décideurs et politiques qui ont vécu l'échec du projet Hermès, commencent à être tous à la retraite.
Il faut tenir compte de nos erreurs mais laisser ce traumatisme derrière nous.
Tu as entièrement raison !Papy Domi a écrit:Peut on parler d'échec d'un projet qui n'a pas abouti? Peut-être. Il est sûr toutefois que les européens ont fait sur ce coup, le mauvais choix ce qui est facile à dire aujourd'hui avec le recul que nous avons. Je crois l'avoir dit sur ce forum, je connaissais à l'époque où le projet "battait son plein", un colonel de notre Armée de l'Air qui était quelque peu dans le secret des Dieux et qui me disait que le projet Hermès ne verrait jamais sans doute jamais le jour car nous ne maitrisions pas assez les technologies et de savoir faire pour aboutir dans les temps et que nous dépendions trop des américains pour l'électronique et des sièges éjectables que les soviétiques devaient nous "fournir". De plus j'ajouterais que durant cette période d'enthousiasme pour ce projet, les européens commençaient à se rendre compte que le "principe" Navette Spatiale avait finalement ses limites tant sur le plan opérationnel que financier.GNU Hope a écrit:Au sujet du vol habité, je me permets de souligner que les ingénieurs, décideurs et politiques qui ont vécu l'échec du projet Hermès, commencent à être tous à la retraite.
Il faut tenir compte de nos erreurs mais laisser ce traumatisme derrière nous.
Nous en revenons, du moins pour moi à la bonne vieille "capsule" spatiale habitée qui devrait pouvoir être construite relativement rapidement tout en pensant à sa relève dès le départ du projet.
A titre de comparaison même si cela est osé, les USA avaient dès le programme MERCURY, les programmes GEMINI ET APOLLO plus qu'en tête, sans compter les acquis certains obtenus avec les différents "Lifting Body" et autres séries X1- etc...
On a signé le papier mais est-ce qu'il y a des petites lignes en bas du contrat nous obligeant à ne pas regarder ailleurs ? ou faudra-t-il demander aux étasuniens la permission d'aller pisser ?! car si c'est le cas on aura des chaines aux pieds. Je comprends bien le coté diplomatique et autres engagements mais rien n'empêche de passer des contrats aussi avevc les chinois.montmein69 a écrit:Avec la Chine, la coopération va être complexe, puisqu'on est embarqué du côté américain avec Artemis.
La robotique est pourtant un des point essentiel pour la découverte du système ainsi que pour la mise en place des structures humaines.montmein69 a écrit:Développer la robotique .... bien entendu. Mais cela ne parait pas un créneau où on veut beaucoup s'investir (mais je me trompe peut-être)
Sans oublier aussi que le spatial n'est pas un univers qui vit en vase clos, indépendamment du reste.Thierz a écrit:Les accords Artémis ne sont pas restrictifs et n'empêchent pas d'aller voir les Chinois. Par contre, tout sera mis dans la balance pour ce qui sera des tractations sur les futurs "moonwalkers" non États-Uniens. Ceci illustre très bien pourquoi il faudrait que nous ayons, nous Européens, intérêt à ne pas toujours dépendre des autres pour le vol habité.
Troll a écrit:.La robotique est pourtant un des point essentiel pour la découverte du système ainsi que pour la mise en place des structures humaines.montmein69 a écrit:Développer la robotique .... bien entendu. Mais cela ne parait pas un créneau où on veut beaucoup s'investir (mais je me trompe peut-être)
Raoul a écrit:4 points: Pour préparer l'exploration de Mars- pour créer une économie- pour élucider les mystères du système solaire- simplement pour le prestige.
Raoul a écrit:En 1961, il fallait à tout prix battre les soviétiques à leur propre jeux
Raoul a écrit:les sondages rendaient la poursuite d'Apollo impopulaire.
Raoul a écrit:Aujourd'hui, il n'y a pas de délai, beaucoup plus d'acteurs, il y a une compétition mais pas de course (cette compétition est saine).
Les 4 points dans Epsiloon font 2/3 de pages chacuns, dans le magazine. Désolé, mais je n'ai pas envie de tout recopier.nikolai39 a écrit:Raoul a écrit:4 points: Pour préparer l'exploration de Mars- pour créer une économie- pour élucider les mystères du système solaire- simplement pour le prestige.
Les trois premiers points sont évidemment totalement faux. J'imagine que l'article ne s'embête pas avec des arguments ?Raoul a écrit:En 1961, il fallait à tout prix battre les soviétiques à leur propre jeux
Ce n'était pas leur "propre jeu". Les États-Unis ont pris tout aussi part au développement des missiles balistiques suite à la Deuxième Guerre Mondiale, et les vols habités en étaient l'extension.Raoul a écrit:les sondages rendaient la poursuite d'Apollo impopulaire.
Et c'est encore le cas à notre époque, en dehors des maigres cercles de passionnés dont toi et moi faisons partie : https://twitter.com/SciGuySpace/status/1682077349209161753Raoul a écrit:Aujourd'hui, il n'y a pas de délai, beaucoup plus d'acteurs, il y a une compétition mais pas de course (cette compétition est saine).
Trois pays ont annoncé leur intention d'envoyer un Homme sur la Lune : la Chine, la Russie et les États-Unis. L'un de ces trois acteurs n'a affecté aucun budget à cet objectif. Pourquoi donc dire qu'il y a "beaucoup plus d'acteurs" ?
Raoul a écrit:
En 1969, il n'y avait que 2 pays. Aujourd'hui, les acteurs (pas nécessairement ceux qui lancent mais qui contribuent financièrement) sont par exemple les USA, la Chine, l'Inde, le Canada, le Japon, les pays membres de l'ESA, la Russie..
Astro-notes a écrit:seul dans ce trio de l'équipage Apollo-11 Neil Armstrong était civil
Raoul a écrit:En 1969, il n'y avait que 2 pays. Aujourd'hui, les acteurs (pas nécessairement ceux qui lancent mais qui contribuent financièrement) sont par exemple les USA, la Chine, l'Inde, le Canada, le Japon, les pays membres de l'ESA, la Russie..
nikolai39 a écrit:Raoul a écrit:En 1969, il n'y avait que 2 pays. Aujourd'hui, les acteurs (pas nécessairement ceux qui lancent mais qui contribuent financièrement) sont par exemple les USA, la Chine, l'Inde, le Canada, le Japon, les pays membres de l'ESA, la Russie..
Les "partenaires" des Etats-Unis sont là pour le décorum, et se feront lâcher à la seconde où Washington décidera que ce n'est plus dans leur intérêt.
Ce qui permettra à Artemis de durer, c'est l'absence de programme de substitution. Apollo a été abandonné parce qu'on avait trouvé un moyen de maintenir les emplois en dépensant moins et en faisant quelque chose qu'on pensait plus utile (le vol habité en LEO, avec Skylab puis la navette).
L'ISS a tenu trente ans parce que, en trente ans, on n'a pas trouvé comment faire quelque chose qui tienne à peu près dans la même enveloppe budgétaire et qui permette de maintenir les emplois. Artemis a pris ce rôle de "machine à occuper les ingénieurs", et durera jusqu'au jour où on aura trouvé autre chose.
Le fait que tel ou tel boulon soit fabriqué par un Allemand ou un Canadien ne changera rien à la longévité du programme, ni dans un sens ni dans l'autre.