Raoul a écrit:Je me demande jusqu'à quelle altitude un engin semblable au SpaceShip One pourrait aller, sans pour autant acquérir la vitesse orbitale.
Les touristes pourraient préférer la vue aux contraintes liées à la vitesse (c'est-à-dire, préférer aller aussi haut et loin que posssible mais sans dépenser trop d'énergie ni trop de temps ni trop dépendre d"un matériau trop complexe résistant à la chaleur).
Bon, je crois que Steph répond à Raoul sur le sujet et j'ajoute
que grossièrement si l'on veut un joli coup d'oeil sur la Terre
on peut aller contourner la Lune et se laisser retomber vers la
Terre, et sous les seules lois de la physique (attraction) on va
arriver dans la banlieue de la Terre à 40000 km/h, si on compte
sur une route comme celle du SpaceShip-One, je préfère être
absent de ce voyage !
En fait j'intervenais pour donner mon avis sur la terminologie.
Je n'emploie le mot altitude que pour ce qui est du domaine
"endoatmosphérique" et "distance" que pour ce qui est du
domaine exoatmosphérique. Je précise que cette limite est
pour le moment toujours fixée à 80 km (est-ce encore vrai ?).
Je ne dis pas la Lune est à une altitude de 300000 km
mais à une distance de 300000 km de la Terre. Par contre
je dis l'avion de reconnaissance Lockheed U-2 vole à une
altitude maximale de 24000 mètres (24 km).
Lorsque je ne cherche pas de petite "bêtes", j'utilise les
mots culmination ou apogée suivant qu'il s'agit d'une ogive
en vol suborbital ou en vol orbital.
Bref, ce n'est que de la terminologie, cela ne fait pas avancer
nos remarques sur Orion.
L'expression Apollorion m'a fait sourire ; pas mal trouvé.
@+