C'est sur c'est pas la navette, ca va se faire a l'ancienne, :(
Source :
http://www.flashespace.com/html/mars07/27a_03.htm
Article :
La NASA n'a pas encore décidé si l'Orion lunaire, le futur véhicule spatial des Etats-Unis, se posera sur terre ferme ou l'océan Pacifique lors de son retour de la Lune. L'Agence spatiale américaine se donne encore 2 années pour explorer les 2 solutions mais, il semble que ce soit l'atterrissage sur terre ferme qui a le plus grand nombre de partisan au sein du programme Orion.
Ce choix aura non seulement un impact sur la conception structurelle de la capsule mais également sur le profil de la mission de retour. La trajectoire de rentrée atmosphérique et l'angle d'attaque diffèrent des sites d'atterrissages visés.
Amerrissage contre atterrissage
Historiquement la NASA a toujours préféré l'amerrissage à l'atterrissage au contraire de la Russie qui pose ses capsules Soyouz sur un sol en dur depuis plusieurs décennies avec le succès qu'on lui connaît. Que ce soit les premières missions habitées en orbite basse du programme Mercury, les vols habités Gemini destinés à préparer les vols lunaires du programme Apollo, tous les astronautes de la NASA sont retournés sur Terre à bord de capsule amerrissant sur l'océan Pacifique.
Le choix russe s'explique par l'immensité du territoire, riche en régions quasi désertiques permettant d'envisager plusieurs solutions de secours pour poser Soyouz. Quant aux mers et océans qui bordent ses frontières, elles ne se prêtent guère à l'amerrissage. D'une par les conditions météorologiques et de navigabilité ne sont pas suffisamment stables longtemps pour envisager un retour en toute sécurité. D'autre part, les trajectoires de rentrée atmosphériques sont difficilement accessibles depuis la Station spatiale internationale.
Inconvénients
L'amerrissage a 2 inconvénients majeurs. Il monopolise une flottille de plusieurs navires de surface (porte hélicoptères), d'un sous-marin et d'une assistance aérienne. D'autre part, la capsule Orion sera réutilisable. Or, un séjour, même de courte durée, dans une eau salée, accélère la corrosion du revêtement de la capsule et de sa structure.
L'atterrissage sur un sol en dur a un inconvénient majeur, notamment lors d'une mission de retour de la Lune. Pour des raisons de dynamique orbitale, la trajectoire de retour de la Lune la plus efficace en matière de consommation d'énergie se limite à un couloir entre 18.5 et 28.5 degrés à l'équateur qui permet d'atteindre 6 sites d'atterrissages sur le territoire des Etats-Unis
Orion devra manoeuvrer pour changer sa trajectoire de rentrée, en rebondissant sur les hautes couches de l'atmosphère comme un galet ricoche à la surface d'un étang.
Autre paramètre à prendre en compte, la possibilité qu'Orion se pose dans des conditions météorologiques défavorables et doit subir des vents violents le contraignant à se poser sur un terrain accidenté. Les Russes ont par le passé fait face à des atterrissages mouvementés, provoquant le renversement de la capsule Soyouz à l'atterrissage.
Source :
http://www.flashespace.com/html/mars07/27a_03.htm
Article :
La NASA n'a pas encore décidé si l'Orion lunaire, le futur véhicule spatial des Etats-Unis, se posera sur terre ferme ou l'océan Pacifique lors de son retour de la Lune. L'Agence spatiale américaine se donne encore 2 années pour explorer les 2 solutions mais, il semble que ce soit l'atterrissage sur terre ferme qui a le plus grand nombre de partisan au sein du programme Orion.
Ce choix aura non seulement un impact sur la conception structurelle de la capsule mais également sur le profil de la mission de retour. La trajectoire de rentrée atmosphérique et l'angle d'attaque diffèrent des sites d'atterrissages visés.
Amerrissage contre atterrissage
Historiquement la NASA a toujours préféré l'amerrissage à l'atterrissage au contraire de la Russie qui pose ses capsules Soyouz sur un sol en dur depuis plusieurs décennies avec le succès qu'on lui connaît. Que ce soit les premières missions habitées en orbite basse du programme Mercury, les vols habités Gemini destinés à préparer les vols lunaires du programme Apollo, tous les astronautes de la NASA sont retournés sur Terre à bord de capsule amerrissant sur l'océan Pacifique.
Le choix russe s'explique par l'immensité du territoire, riche en régions quasi désertiques permettant d'envisager plusieurs solutions de secours pour poser Soyouz. Quant aux mers et océans qui bordent ses frontières, elles ne se prêtent guère à l'amerrissage. D'une par les conditions météorologiques et de navigabilité ne sont pas suffisamment stables longtemps pour envisager un retour en toute sécurité. D'autre part, les trajectoires de rentrée atmosphériques sont difficilement accessibles depuis la Station spatiale internationale.
Inconvénients
L'amerrissage a 2 inconvénients majeurs. Il monopolise une flottille de plusieurs navires de surface (porte hélicoptères), d'un sous-marin et d'une assistance aérienne. D'autre part, la capsule Orion sera réutilisable. Or, un séjour, même de courte durée, dans une eau salée, accélère la corrosion du revêtement de la capsule et de sa structure.
L'atterrissage sur un sol en dur a un inconvénient majeur, notamment lors d'une mission de retour de la Lune. Pour des raisons de dynamique orbitale, la trajectoire de retour de la Lune la plus efficace en matière de consommation d'énergie se limite à un couloir entre 18.5 et 28.5 degrés à l'équateur qui permet d'atteindre 6 sites d'atterrissages sur le territoire des Etats-Unis
Orion devra manoeuvrer pour changer sa trajectoire de rentrée, en rebondissant sur les hautes couches de l'atmosphère comme un galet ricoche à la surface d'un étang.
Autre paramètre à prendre en compte, la possibilité qu'Orion se pose dans des conditions météorologiques défavorables et doit subir des vents violents le contraignant à se poser sur un terrain accidenté. Les Russes ont par le passé fait face à des atterrissages mouvementés, provoquant le renversement de la capsule Soyouz à l'atterrissage.