Trajectoire de la fusée Vulture dans "Salvage 1"

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Bonjour à tous,

Je viens d'apprendre l'existence de la série télévisée américaine "Salvage-1", que certains d'entre vous ont peut-être pu capter lors de sa diffusion en 1979. Pour résumer l'épisode pilote qui nous intéresse ici, un entrepreneur en recyclage de ferraille rêve de récupérer les débris des missions Apollo restés sur la Lune pour les revendre à prix d'or... et construit pour se faire la fusée Vulture à partir de pièces détachées diverses et de surplus de la NASA.
Trajectoire de la fusée Vulture dans "Salvage 1" Schematic2
Le plan de vol adopté est très original puisqu'il ne comporte aucune satellisation et repose sur deux phases symétriques d'accélération/décélération continue.
Trajectoire de la fusée Vulture dans "Salvage 1" Flightplan1
Si l'on laisse la faisabilité technique de coté (je vois mal comme une fusée mono-étage de 10m de long et fonctionnant à l'hydrazine/LO2 pourrait avoir un deltaV suffisant) quelques questions de mécanique spatiale me viennent à l'esprit :
- L'efficacité en deltaV d'une trajectoire directe de ce type est-elle proche de celle d'une trajectoire de type Apollo ?
- Si c'est le cas, serait-il intéressant de coupler une trajectoire directe avec la méthode d'alunissage spiralé employé par les soviétiques dans les années 60 ? Si ma mémoire est bonne, cette méthode consiste en 1) une impulsion de désorbitation faible afin d'obtenir une trajectoire en spirale avec une composante verticale inférieure à 10m/s 2) une forte impulsion horizontale de freinage une fois parvenu à la verticale du lieu visé 3) quelques coups de rétrofusées pour alunir en douceur.
- Le fait d'avoir une accélération continue durant la moitié du trajet terre-Lune implique que la portion atmosphérique de la trajectoire s'effectue à vitesse basse et probablement non hypersonique. Dans ce cadre, ne serait-il pas alors intéressant de doter une "Vulture B" de statoréacteurs à carburant solide, afin de maintenir une vitesse de Mach2 sans consommer d'oxygène liquide, et de ne démarrer les moteurs-fusée qu'à partir de disons 40 kilomètres d'altitude ?
Pr. Théodose
Pr. Théodose

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