- Mustard a écrit:
- Est ce que ce défit lunaire de ces pays "spatialement émergeants" n'est pas un prétexte pour montrer les compétences technologies de ces pays sur un astre facile d'accès ? parceque scientifiquement les résultats seront limités et bien maigres comparés à ce qu'apportera le programme Orion.
Une puissance spatiale émergente n'a pas d'autres possibilités que d'oeuvrer en orbite terrestre et lunaire. Des technologies et un certain capital "savoir" doit être validé avant de franchir un cap.
Le Japon sera présent sur la mission Bepi Colombo (Mercure) car elle profite du lancement de l'ESA. La Chine sera présent sur Phobos car elle profite du lancement Russe.
A son échelle, l'ESA a fait de même sur la mission Cassini car en 1997, elle ne pouvait financièrement et techniquement aboutir à une exploration de Titan, seule. En 2008, elle ne pourrait pas non plus.
Malheureusement, le Japon et la Chine n'ont pas la possibilité d'explorer d'autres corps qu'un astéroide passant à proximité de la Terre ou la Lune. Nozomi est un exemple de la difficulté d'établir une mission même modeste en valeur ajoutée scientifique, vers Mars.
Je trouve dans la nature des choses de relever le défi lunaire avant de s'attaquer à Mars ou Venus. Ces deux dernières planètes sont d'ailleurs convoitées désormais par le Japon qui s'apprète à visiter Venus, seul.
Je serais ému le jour ou un rover japonais chinois, ou même européen, évoluera sur la Lune.