Un article sur un projet de rover lunaire, élaboré par l'université Carnegie Mellon pour la NASA. Des tests a Hawai doivent avoir lieu du 1er au 13 novembre.
Remarque: William Red L. Whittaker, un des leader de ce projet, est aussi le leader de la société Astrobotic Technology engagée dans le Google Lunar X-Prize. Une photo du rover prévu pour ce concour:
Sur le plus haut sommet d'Hawaï, la Nasa va simuler une mission lunaire. Le but, tester le robot Scarab conçu pour extraire des matières premières utilisables par les occupants de la future base permanente.
Du 1er au 13 novembre, les chercheurs de l'Institut de robotique de l'Université Carnegie-Mellon et de la Nasa vont évaluer les performances de Scarab, le prochain engin d'exploration lunaire. Au cours de l'expérience, le robot va prélever sur différents site des échantillons de sol, sous forme de carottes d'un mètre de long. La simulation se déroulera sur le mont Mauna Kea, un ancien volcan, le plus haut sommet d'Hawaï. Le site est bien connu des astronomes puisqu'il abrite de nombreux télescopes.
Scarab se déplace grâce à ses quatre roues motrices, il utilise un système d'extraction de conception canadienne . Chaque échantillon prélevé est analysé à bord par des instruments développés par la Nasa. Parmi les objectifs du robot, découvrir de l'eau, de l'hydrogène, de l'oxygène et d'autres composés susceptibles d'être exploités à par des futurs explorateurs lunaires. L'établissement d'une base permanente dépend en partie de la possibilité de pouvoir exploiter les, maigres, ressources locales.
Scarab a été conçu pour la reconnaissance des cratères du pôle Sud où règne une obscurité permanente et des températures inférieurs à 200°c. Il est capable de déplacer sa structure de 400 kg en fonctionnant avec seulement 100 watts de puissance. Il a également était programmé pour fonctionner de manière autonome sans nécessité d'une liaison continue avec la Terre.
Je suis un peu surpris de la conception de cet engin (même si bien sûr ce n'est qu'un prototype)
Scarab a été conçu pour la reconnaissance des cratères du pôle Sud où règne une obscurité permanente et des températures inférieurs à 200°c. Il est capable de déplacer sa structure de 400 kg en fonctionnant avec seulement 100 watts de puissance. Il a également étaité programmé pour fonctionner de manière autonome sans nécessité d'une liaison continue avec la Terre.
On est apparemment dans un contexte de robot autonome ou "guidé à grande distance", donc sans pilote embarqué. On pourrait donc travailler sans que l'homme, son cerveau inimitable et sa main si précieuse .... soient sur place :?:
Mais il sera peut-être "débarqué" d'un rover habité où l'astronaute gardera ses neurones au chaud ? Tout cela fera un bon paquet de payload à acheminer ... auquel il faudra ajouter "l'usine d'extraction" des précieux "composants recherchés" ... pfffff .... le prix du litre d'eau lunaire va faire pâlir d'envie les traders prompts à spéculer
L'établissement d'une base permanente dépend en partie de la possibilité de pouvoir exploiter les, maigres, ressources locales.
Si c'est ce concept que veut vendre la NASA au Congrès ... :suspect:
MAintenant si on se place d'entrée dans le cadre de vraie robotique autonome, en disant clairement qu'on veut expérimenter un tel matériel pour préparer une mission martienne .... alors