LM-5 a écrit:A ma connaissance, la navette n'a jamais eue d'accident au décollage.
kudos a écrit:[Jamais eu d'accident au décollage??? Alors ce qui s'est passé le 28 janvier 1986 était probablement un film de science-fiction.
Pour la science-fiction, reporte-toi au fil littérature adapté sur le forum :blbl:
Ce qui s'est passé pour Challenger, cher ami, n'est pas un
accident technique proprement dit. J'ai toujours critiqué sur le forum le fait que lancer cette navette avec les températures régnant ce jour-là, avec des pains de glace sous les moteurs étaient des paramètres plus que susceptibles de conduire à la catastrophe. Un joint des booster n'a pas supporté. Tu mets des conditions météos normales pour ce lancement, et ces 7 astronautes seraient encore parmi nous. C'est donc une erreur humaine et une hérésie d'avoir autorisé ce lancement.
LM-5 a écrit:Ce qui met hors-circuit ton histoire d'"escape tower" (tour d'éjection ou de sauvegarde de l'équipage) et surtout ton affirmation "confirmé par les faits" par une fusée classique. Merci de me citer un exemple ou la tour de sauvetage à été utilisée lors d'un lancement avec équipage.
Space Opera a corrigé mon erreur. Ou plutôt mon oubli. Merci à lui. Il est exact que je suis moins pointu en connaissances sur l'astronautique Russe. De ce côté-là rien à dire.
kudos a écrit:Décidément tu devrais un peu vérifier tes sources: 26 septembre 1983, la mission Soyouz T-10-1 (parfois référencée Soyuz-T 10a en occident). Le lanceur s'est embrasé et détruit sur son pas de tir. Heureusement, la tour de sauvetage fonctionna avant l'explosion et sauva l'équipage...
kudos a écrit:Si tu veux mettre "hors-circuit" l'utilité des tours de sauvetage alors il faut remettre en question TOUS les ingénieurs de TOUS les autres lanceurs que la navette, c'est à dire les américains (de Mercury à Apollo), les russes et les chinois. Ça en fait un sacré paquet ! :scratch:
Trouve dans mon texte l'endroit où je critique les ingénieurs. Tu ne trouveras pas. Je mets simplement en cause le tir de Challenger. Le GO ou NO GO a été décidé avec 5 RESPONSABLES du programme shuttle réunis autour d'une table. Hélas il y a eu 3 voix pour et 2 voix contre. Ce n'étaient pas des ingénieurs qui eux en revanche, de leur côté, avaient alerté les "bureaucrates" du danger très réel de lancer. C'est là que l'on voit la différence entre des ingénieurs responsables et des imbéciles enfoncés dans leur paperasse et qui, au final, décident...
kudos a écrit:(même des officiels de la NASA l'ont reconnu)
Evidemment. On reconnait toujours ses erreurs quand c'est trop tard. Le gros problème c'est que là il y a eu 7 morts....
kudos a écrit:Quatrièmement avec une capsule placée au sommet du lanceur jamais le vaisseau spatial n'aurait pu être endommagé par de la mousse isolante (de la frigolite !) et détruit lors de sa rentrée comme Columbia.
Euh... Explique un peu plus là. Tu compares la navette avec une capsule ? Tu ne crois pas faire fausse route ?
kudos a écrit:Mais bon les tours de sauvetage c'est pour les nuls, et si même la NASA va en placer une sur Ares I, c'est probablement parce qu'ils n'ont rien compris...
Je n'ai pas décrié les "escape tower", indispensables pour les lanceurs de capsules. La configuration de la navette empêchait ce système, ce n'est pas du tout le même genre de véhicule spatial.
kudos a écrit:Et que vous le croyez ou non, avec une tour de sauvetage et si on me disait que c'était ma seule chance d'aller dans l'espace, oui je prendrais le risque de monter dans la première Falcon9/Dragon opérationnelle :cheers:
Et bien bonne chance ! Mais avant ton lancement, souscrit à une assurance-vie costaude...