[question] quelle conquête de l'Espace au XXIème siècle?
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tatiana13 a écrit:, la conquête de l’espace symbolise la puissance mais aussi leur donne accès à un marché devenu très lucratif, celui des lanceurs de satellites
Il s'agit avant tout de leur propre accès à l'espace, et ils sont prêts à investir fort cher pour cette capacité stratégique.
"marché fort lucratif" ... si on des clients ... ce qui n'est pas le cas.
Le gros du marché c'est Arianespace et ULA qui l'ont ... et pas sûr que ce soit si rentable que cela tout bien pesé.
entre les missions lointaines, les missions scientifiques, les vols habités et l'exploitation de l'Espace circumterrestre, comment voyez-vous se profiler cette première moitié du XXIième siècle et après post 2050?
Pfou ! La question de la mort qui tue :bounce1:
Tu as des idées là-dessus ?
montmein69- Donateur
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Je partage en partie ton analyse mais j'ajouterai que la frontière entre les deux parties que tu cites risque de bouger par rapport à celle que l'on connait actuellement. Là où le retour sur investissement serait assuré (même si à plus long terme comparé aux exigences court terme des actionnaires), le secteur privé devrait prendre le dessus sur les Etats: cela touche déjà le secteur des télécommunications mais j'espère qu'à terme, nos impôts n'iront plus financer des constellations de satellites de géolocalisation dont les fournisseurs de services tirent des profits énormes sans avoir versé un centime pour l'achat des satellites. Idem pour l'imagerie spatiale civile voire duale: celui qui a besoin de la photo doit la payer à son juste prix, c'est dire intégrant l'amortissement du matériel de prise de vues (i.e. le satellite). Même la R&D technologique dans ces domaines ne devraient passer par les Etats que lorsque ceux-ci peuvent en justifier une utilisation institutionnelle à plus court terme e.g. observation militaire.tatiana13 a écrit:...
AMHA, nous risquons d'assister à une dichotomie de la conquête spatiale,
- avec une partie des applications spatiales et son corrolaire d'accès à l'Espace (intérêt dit stratégique) à but lucratif et sociétal
- et une autre beaucoup plus subjectif avec des prises de risque plus conséquentes, d'aventuriers que devrait mobiliser des "passionnés" et des "visionnaires", en règle général des amateurs de SF et de technologies novatrices pour dans un premier temps (avant 2050) conquérir le système solaire de manière "robotique" les humains pilotants à distance leur moyen, puis dans un second temps grâce à des ruptures technologiques tel VasimR ou autres (dynamique des plasmas) recourir au vol habité
NB: on peut rêver (toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus vite .....) :scratch: :cheers:
Resterait ainsi aux Etats uniquement à financer la recherche (i.e. astronomie, exobiologie, médecine spatiale...) et les missions dont les retombées commerciales (en dehors de la réutilisation des technos développés dans d'autres secteurs plus terre à terre) ne sont pas évidentes y compris à moyen terme i.e. exploration, prospection minière (pas sûr que cela soit rentable ?)... Ça peut aussi prendre la forme d'un soutien aux initiatives privées d'accès à l'espace pour des besoins commerciaux en achetant, comme le fait déjà l'Etat américain, un certain nombre de lancements au prix fort pour des besoins institutionnels (i.e. militaires, recherche...etc). Toutefois, dès que l'opération peut s'avérer rentable, il n'est pas envisageable que les Etats se substituent au secteur bancaire pour financer la croissance de business éminemment lucratifs (uniquement parce qu'aucun droit n'est reversé à ceux qui ont financé les infrastructures) tel celui des services terrestres basés sur des infrastructures spatiales. Il y aussi d'autres aberrations qui devraient disparaître comme le fait que les compagnies d'assurance prélèvent une quote part sur les lancements de satellites mais bénéficient parfois gracieusement d'imageries institutionnelles pour calculer leurs indemnisations (auxquelles contribuent déjà les Etats) des assurés touchés par des catastrophes naturelles. Ce qui leur fait gagner de l'argent doit être acheté et non offert.
Mais plus qu'une vision, il s'agit d'un vœu que je forme depuis toujours et qui transparait dans ma signature: "Un peu plus de la Terre pour notre Espace", le reste ne sert pas l'Espace (est-ce que le Ministère de la Mer finance la construction de porte-containers ou de pétroliers ?) mais les exploitants de relais TV et les vendeurs d'images.
tatiana13 a écrit:... entre les missions lointaines, les missions scientifiques, les vols habités et l'exploitation de l'Espace circumterrestre, comment voyez-vous se profiler cette première moitié du XXIième siècle et après post 2050?
Après réflexion, je pense que la conquête de l'espace est un phénomène hautement stochastique dont l'évolution dépend de petits détails qu'il est difficile d'appréhender. Il se pourrait qu'une décision importante dépende par exemple de la rencontre plus ou moins fortuite de 2 personnes à des postes clés, du choix de tel ou tel ingénieur, ou même, qui sait, de la réussite d'une action organisée par des membres de ce forum ...
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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tatiana13 a écrit:ah, j'adore cette remarque :amour: ,Argyre a écrit: ou même, qui sait, de la réussite d'une action organisée par des membres de ce forum ...
A+,
Argyre
aurais-tu ou d'autres forumeurs des exemples d'idées du FCS depuis sa création en 2005 si je m'abuse (félicitation Mustard et ses créateurs :ven: :ven: )qui auraient porter leurs fruits dans le domaine évoqué?
Aucune action n'a encore porté ses fruits puisque le spatial habité est bloqué en LEO depuis 35 ans. Mais qui sait, peut-être qu'il y a parmi les jeunes artistes qui vont participer au concours de dessin FCS un futur personnage important de la conquête spatiale ....
Plus sérieusement, je me dis parfois que les membres du forum qui partagent les mêmes idées et envies concernant la conquête spatiale pourraient tenter une action collective auprès des décideurs. Cela pourrait pourrait prendre la forme d'une lettre envoyée à la présidence de la république ou aux députés, d'une demande d'audience, je ne sais pas.
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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D'après ce qu'on m'a dit, des initiatives similaires ont déjà été prises par le passé y compris en provenance d'organisations plus structurées (e.g. 3AF, AAE...) et même des rapports parlementaires de sénateurs et députés allant dans ce sens et qui ont fini directement au tiroir. Donc, certes il serait intéressant que FCS puisse se structurer en vue d'une telle initiative mais nous ne pouvons espérer de meilleurs résultats que les initiatives et démarches mentionnées ci-dessus. Tant qu'on a des ministres qui claironnent que notre budget spatial (revenu enfin à son niveau de 2007) est devant celui de l'Allemagne en comparant ce qui n'est pas comparable (i.e. budget du CNES dont une partie est réintégré vers l'ESA et budget de recherche du DLR auquel il conviendrait pourtant d'ajouter la participation non incluse de l'Allemagne à l'ESA => cela revient à comparer les impôts sur le revenu en Allemagne et en France alors que les premiers incluent les impôts locaux puisque la majeure partie est reversée aux Landers qui utilisent eux-même d'ailleurs une part pour soutenir dans l'activité spatiale). En plus, on y intègre allègrement les dépenses militaires alors que, du côté du Ministère de la Mer, personne n'ose mélanger le coût du Charles de Gaulle avec le maigre budget de l'IFREMER....Argyre a écrit:...
Aucune action n'a encore porté ses fruits puisque le spatial habité est bloqué en LEO depuis 35 ans. Mais qui sait, peut-être qu'il y a parmi les jeunes artistes qui vont participer au concours de dessin FCS un futur personnage important de la conquête spatiale ....
Plus sérieusement, je me dis parfois que les membres du forum qui partagent les mêmes idées et envies concernant la conquête spatiale pourraient tenter une action collective auprès des décideurs. Cela pourrait pourrait prendre la forme d'une lettre envoyée à la présidence de la république ou aux députés, d'une demande d'audience, je ne sais pas.
Argyre
Je préfèrerai qu'on compare, par tête d'habitant, le budget spatial Français avec celui du Luxembourg. Ça serait beaucoup plus digne de ce qui ETAIT il y a un demi-siècle (déjà !) la troisième puissance spatiale du Monde.
Kostya a écrit:D'après ce qu'on m'a dit, des initiatives similaires ont déjà été prises par le passé y compris en provenance d'organisations plus structurées (e.g. 3AF, AAE...) et même des rapports parlementaires de sénateurs et députés allant dans ce sens et qui ont fini directement au tiroir. Donc, certes il serait intéressant que FCS puisse se structurer en vue d'une telle initiative mais nous ne pouvons espérer de meilleurs résultats que les initiatives et démarches mentionnées ci-dessus.
..
Certes. Néanmoins, il arrive que le battement d'aile du papillon finisse par déclencher la foudre !
Et puis, il y a la forme et le contenu.
Le rapport d'un sénateur reste souvent général et stratégique en termes économique et politique, mais sans véritable stratégie de communication et sans proposition programmatique. Demander simplement qu'on investisse plus dans le spatial habité pour n raisons plus ou moins pertinentes ne me parait pas la bonne approche, car on n'apporte aucun élément véritablement nouveau susceptible de changer l'opinion des décideurs. C'est en tout cas ce qui a été fait jusqu'à maintenant et qui ne marche pas. Mais il y a d'autres façons de procéder, non ?
Argyre- Messages : 3397
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Exact, parfois il suffit d'un petit rien pour débloquer des situations inextricables mais il y a des contre-exemples récents (cf. la bourde vis à vis du Mexique).Argyre a écrit:...
Certes. Néanmoins, il arrive que le battement d'aile du papillon finisse par déclencher la foudre !
Et puis, il y a la forme et le contenu.
Le rapport d'un sénateur reste souvent général et stratégique en termes économique et politique, mais sans véritable stratégie de communication et sans proposition programmatique. Demander simplement qu'on investisse plus dans le spatial habité pour n raisons plus ou moins pertinentes ne me parait pas la bonne approche, car on n'apporte aucun élément véritablement nouveau susceptible de changer l'opinion des décideurs. C'est en tout cas ce qui a été fait jusqu'à maintenant et qui ne marche pas. Mais il y a d'autres façons de procéder, non ?
Par contre, aller s'immoler par le feu :hot: devant le Ministère de la Recherche et de l'Espace (qui d'ailleurs ne s'appelle plus comme ça depuis longtemps, ce qui est déjà un signe...), pourquoi pas ? Qui est volontaire ?
Kostya a écrit:Par contre, aller s'immoler par le feu :hot: devant le Ministère de la Recherche et de l'Espace (qui d'ailleurs ne s'appelle plus comme ça depuis longtemps, ce qui est déjà un signe...), pourquoi pas ? Qui est volontaire ?
Ce n'est pas vraiment à une action coup de poing (ou immolation :hot: ) que je pensais.
D'abord, d'un point de vue communication, plutôt que de faire une demande au ministère ou au président, on pourrait essayer d'agir différemment, par exemple en décernant la "médaille d'or de la médiocrité spatiale pour la décennie 2001-2010", médaille qui serait effectivement envoyée par courrier accompagnée d'un texte (médaille dorée avec du chocolat en dessous, cela va de soi ...). Evidemment, tout le monde ne serait pas d'accord pour un tel acte ...
Autre stratégie, aller voir le PDG d'EADS et d'autres grandes boîtes françaises potentiellement intéressées + les associations nationales du domaine et faire une demande groupée au ministère pour qu'il commande une étude (parce que c'est bien ça le drame, il n'y a même pas d'étude d'une fusée man rated ni aucun programme de conquête spatiale puisque la stratégie est de s'allier avec d'autres .... s'il y en a qui veulent ...) de faisabilité et de programmation cohérente sur le long terme de la conquête spatiale. Cette étude devrait être demandée à des industriels ou/et à des laboratoires, comme lors d'un appel d'offres. Vu ce qui s'est passé avec le 90days study en 1990, avec les DRM pharaoniques qui se suivent et se ressemblent de la NASA et dernièrement avec le rapport de la commission Augustine qui n'est pas si mauvais mais reste tout de même très orienté, je pense qu'il ne faut surtout pas demander une seule et unique étude à un organisme comme le CNES, car vue la complexité de la demande, il y a un risque non négligeable que le rapport se focalise sur une option ou une stratégie qui n'est pas la bonne. Alors que sur un appel d'offres, on a une variété de propositions qui sont en compétition et qui permettent normalement de trouver un optimum relativement bon.
Qu'en pensez-vous ?
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Effectivement pas facile de répondre à cette question ! (de la mort qui tue :dixit montmein69)
D’ailleurs en quoi cette question est difficile ? Surtout de savoir quand et comment les événements que l‘on envisage se produiront. Tout cela est hautement stochastique comme le soulignait Argyre. Et c’est un peu comme la cristallisation d’un liquide en surfusion dans un récipient où l’on gratte la paroi pour déclencher la cristallisation (pour changer du battement d’aile du papillon en Papouasie déclenchant un cyclone dans les Caraïbes)
Pour raisonner encore par analogie reprenons l’exemple historique de la « découverte » de l’Amérique et de sa « conquête » par les Européens. Quelles en furent les motivations initiales ?
La colonisation de nouveaux territoires pour répondre à l’accroissement de leur population. Certainement pas ! Plus les rois avaient de sujets sur place pour mieux les contrôler, plus ils étaient puissants et contents ...et ils se méfiaient plutôt de sujets éloignés .
Rappelons que la motivation première fut d’accéder aux épices des Indes ( car à l'époque il y avait plus d'un maharadjah) par une nouvelle voie maritime dont nous gardons jusqu’à présent la mémoire avec le nom d’Indiens ou indigènes que prirent les autochtones des Amériques.
Ne pourrait-il pas en être de même pour l’Espace ? On part sur certaines motivations et finalement on aboutit à d’autres choses ? Mais nous ne sommes pas devins et seul l’avenir nous le dira.
Parmi les motivations, il y a la quête de l’Energie : n’avons-nous pas un super réacteur à fusion thermonucléaire à notre disposition ? …le Soleil.
Donc pourquoi pas des centrales solaires spatiales.
Autre possibilité : la recherche de la Sécurité : se prémunir des collisions avec les géocroiseurs …qui peuvent nous conduire par ricochet à leur exploitation minière : la Matière
Et puis tout cela nous conduira au XXII siècle -pour déborder du sujet de tatiana 13- à la colonisation du système solaire et en premier de Mars...même si ce n'est pas programmé.
D’ailleurs en quoi cette question est difficile ? Surtout de savoir quand et comment les événements que l‘on envisage se produiront. Tout cela est hautement stochastique comme le soulignait Argyre. Et c’est un peu comme la cristallisation d’un liquide en surfusion dans un récipient où l’on gratte la paroi pour déclencher la cristallisation (pour changer du battement d’aile du papillon en Papouasie déclenchant un cyclone dans les Caraïbes)
Pour raisonner encore par analogie reprenons l’exemple historique de la « découverte » de l’Amérique et de sa « conquête » par les Européens. Quelles en furent les motivations initiales ?
La colonisation de nouveaux territoires pour répondre à l’accroissement de leur population. Certainement pas ! Plus les rois avaient de sujets sur place pour mieux les contrôler, plus ils étaient puissants et contents ...et ils se méfiaient plutôt de sujets éloignés .
Rappelons que la motivation première fut d’accéder aux épices des Indes ( car à l'époque il y avait plus d'un maharadjah) par une nouvelle voie maritime dont nous gardons jusqu’à présent la mémoire avec le nom d’Indiens ou indigènes que prirent les autochtones des Amériques.
Ne pourrait-il pas en être de même pour l’Espace ? On part sur certaines motivations et finalement on aboutit à d’autres choses ? Mais nous ne sommes pas devins et seul l’avenir nous le dira.
Parmi les motivations, il y a la quête de l’Energie : n’avons-nous pas un super réacteur à fusion thermonucléaire à notre disposition ? …le Soleil.
Donc pourquoi pas des centrales solaires spatiales.
Autre possibilité : la recherche de la Sécurité : se prémunir des collisions avec les géocroiseurs …qui peuvent nous conduire par ricochet à leur exploitation minière : la Matière
Et puis tout cela nous conduira au XXII siècle -pour déborder du sujet de tatiana 13- à la colonisation du système solaire et en premier de Mars...même si ce n'est pas programmé.
Giwa- Donateur
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A vrai dire, une interprétation des lettres de Colomb suggère plutôt des motivations assez mystiques : la recherche d'un grand continent au sud-ouest, identifié à l'Eden biblique, censé contrebalancer d'Inde, et pour ce qui est des richesses de l'Inde, sa motivation secrête était de financer une croisade pour reconquérir Jérusalem (idée déjà assez fantasque à son époque, le temps des croisades était révolu depuis plusieurs siècles), plus que d'ouvrir des routes commerciales.
Après, il a pu faire miroiter les richesses et l'argument de la route commerciale pour obtenir des appuis, et l'histoire a ensuite été réinterprétée pour faire de Colomb un aventurier moderne et éclairé, poursuivant un but rationnel (pour nous), plutôt qu'un homme de la fin du Moyen-Age.
Au 21ème siècle, encore plus qu'au 15ème, on peut avoir un peu de mal à vendre une quête mystique se suffisant à elle-même, en dehors de toute considération utilitaire, d'où la nécessité d'objectifs un peu plus compréhensibles...
Quête mystique, considérations stratégiques, prestige : toutes ces motivations me paraissent suffisamment puissantes pour se lancer à la conquête de la planète Mars et du système solaire, si c'est techniquement réalisable. Après, il faut bien faire miroiter aux comptables des promesses de retour sur investissement, comme Colomb.
De la richesse des analogies ;)
lambda0- Messages : 4880
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:?:
Argyre,
Concrêtement, cette action vers les décideurs politiques viserait à proposer quoi ?
A mon avis, ce n'est ni le "quand ?", "comment ?", "à quel prix ?" qui conditionne le programme spatial au sens large, mais plutôt le "pour quoi faire ?".
A ce titre, il faudrait demander quoi, à ton avis ? Il me semble que personne n'est vraiment d'accord sur ce que pourrait être un futur programme spatial : visiter la Lune, Mars, les astéroïdes, par exemple.
Sans compter les trouble-fêtes ;) qui proposeraient la fabrication, très chère, d'interféromètres spatiaux, de télescopes spatiaux géants, de sondes pour visiter Titan, Europe...etc
Aujourd'hui, il semble utopique de suggérer de faire tout çà...
Nous rêvons tous, nous fantasmons tous, donc nous sommes tous forcément frustrés par la conquête spatiale : c'est trop lent et il y a tant de choses à faire...
Personnellement, j'ai fait le deuil depuis longtemps de ces rêves, le jour où j'ai compris que notre communauté de passionnés est minuscule, donc "mon" télescope spatial de 16 mètres de diamètre, "mon" Darwin chercheur d'exo terres, "ma" sonde pour se balader sur Titan, je les ai rangés dans un coin, et je profite pleinement de toutes les missions spatiales qui ont lieu dans le monde réel (Cassini, MER, Hubble, Planck, Corot, Kepler, etc etc etc etc) ou seront probablement lancées (JWST, etc etc).
S
Argyre,
Concrêtement, cette action vers les décideurs politiques viserait à proposer quoi ?
A mon avis, ce n'est ni le "quand ?", "comment ?", "à quel prix ?" qui conditionne le programme spatial au sens large, mais plutôt le "pour quoi faire ?".
A ce titre, il faudrait demander quoi, à ton avis ? Il me semble que personne n'est vraiment d'accord sur ce que pourrait être un futur programme spatial : visiter la Lune, Mars, les astéroïdes, par exemple.
Sans compter les trouble-fêtes ;) qui proposeraient la fabrication, très chère, d'interféromètres spatiaux, de télescopes spatiaux géants, de sondes pour visiter Titan, Europe...etc
Aujourd'hui, il semble utopique de suggérer de faire tout çà...
Nous rêvons tous, nous fantasmons tous, donc nous sommes tous forcément frustrés par la conquête spatiale : c'est trop lent et il y a tant de choses à faire...
Personnellement, j'ai fait le deuil depuis longtemps de ces rêves, le jour où j'ai compris que notre communauté de passionnés est minuscule, donc "mon" télescope spatial de 16 mètres de diamètre, "mon" Darwin chercheur d'exo terres, "ma" sonde pour se balader sur Titan, je les ai rangés dans un coin, et je profite pleinement de toutes les missions spatiales qui ont lieu dans le monde réel (Cassini, MER, Hubble, Planck, Corot, Kepler, etc etc etc etc) ou seront probablement lancées (JWST, etc etc).
S
Dernière édition par SB le Lun 21 Fév 2011 - 20:32, édité 1 fois
SB- Messages : 417
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Comme je suis aussi d'un genre assez pragmatique, et dans l'incapacité de me projeter sur un avenir à la fois lointain et radieux (chacun y mettant ce qui lui tient le plus à coeur dans le domaine spatial), je me contenterai de souhaiter que des missions déjà décidées et en cours de réalisation arrivent au bout de la fabrication et soient lancées.
Ainsi le JWST ... qui ne sera pas lancé en 2015 ... et les besoins de financement supplémentaires s'accumulant va se retrouver dans l'ornière.
http://spaceflightnow.com/news/n1102/17jwst/
Alors j'ai bien conscience que nos capacités d'intervention sont réduites ..... que le gros du budget c'est la NASA ... et que l'ESA ne participe qu'à la marge (le lancement quand même mais c'est peanuts sur une mission de 6,5 milliard de $). Quelle possibilité de peser sur les décisionnaires et autres grands argentiers ??? :bounce1:
Je ne sais pas dans quelle mesure la "mobilisation" avait en son temps poussé à la réalisation de la mission de réparation du Hubble Space Telescope (vieux soldat vieillissant) ... cela me paraitrait aussi important que le nouveau bébé ne reste pas cloué au berceau 8-)
Ainsi le JWST ... qui ne sera pas lancé en 2015 ... et les besoins de financement supplémentaires s'accumulant va se retrouver dans l'ornière.
http://spaceflightnow.com/news/n1102/17jwst/
Alors j'ai bien conscience que nos capacités d'intervention sont réduites ..... que le gros du budget c'est la NASA ... et que l'ESA ne participe qu'à la marge (le lancement quand même mais c'est peanuts sur une mission de 6,5 milliard de $). Quelle possibilité de peser sur les décisionnaires et autres grands argentiers ??? :bounce1:
Je ne sais pas dans quelle mesure la "mobilisation" avait en son temps poussé à la réalisation de la mission de réparation du Hubble Space Telescope (vieux soldat vieillissant) ... cela me paraitrait aussi important que le nouveau bébé ne reste pas cloué au berceau 8-)
montmein69- Donateur
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Bonjour à tous. Je me suis décidé, enfin, à me relancer, après des mois de silence. Cette question m’a interpellé.
Quelle conquête de l'Espace au XXIème siècle?
Poser cette question conduit inévitablement à s’interroger sur notre modèle économique libéral. Toute la question est de savoir si notre modèle économique permettra ou non le développement d’un grand programme spatial (celui dont nous rêvons tous). Aurons-nous au XXIe siècle les moyens de poursuivre l’exploration habitée ? Depuis le temps qu’on nous promet monts et merveilles mes certitudes ont vacillé. Personne ne peut contester que notre modèle économique est en crise et on peut craindre, comme bon nombre de spécialistes, que le pire est devant nous (raréfaction des matières premières, pollution, récession économique brutale, aggravation des inégalités, baisse générale du niveau de vie, accroissement des tensions sociales, explosions de violence, révoltes, tensions internationales, conflits militaires…). Souvenons-nous, la larme à l’œil, (de rire ou de tristesse ?) des extrapolations hyper optimistes des années 60. De toute évidence la conquête spatiale n’est plus une priorité aujourd’hui et, avec une situation qui risque de devenir ingérable dans quelques années, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait relancer la conquête spatiale (tout particulièrement l’exploration habitée). Ce qui apparaît de plus en plus certain c’est qu’il nous faudra régler, d’abord, nos problèmes terrestres? Certains d’entre vous misent sur le tourisme spatial ou la coopération internationale? Mais après tout ce que je viens de dire je reste très très sceptique.
Bon je vais essayer de rester optimiste. Alors, pourquoi pas, imaginons un monde radieux et une vraie conquête de l’espace d’ici une centaine d’années (après ce XXIe siècle de tous les dangers)?
Cordialement
Spirit
Quelle conquête de l'Espace au XXIème siècle?
Poser cette question conduit inévitablement à s’interroger sur notre modèle économique libéral. Toute la question est de savoir si notre modèle économique permettra ou non le développement d’un grand programme spatial (celui dont nous rêvons tous). Aurons-nous au XXIe siècle les moyens de poursuivre l’exploration habitée ? Depuis le temps qu’on nous promet monts et merveilles mes certitudes ont vacillé. Personne ne peut contester que notre modèle économique est en crise et on peut craindre, comme bon nombre de spécialistes, que le pire est devant nous (raréfaction des matières premières, pollution, récession économique brutale, aggravation des inégalités, baisse générale du niveau de vie, accroissement des tensions sociales, explosions de violence, révoltes, tensions internationales, conflits militaires…). Souvenons-nous, la larme à l’œil, (de rire ou de tristesse ?) des extrapolations hyper optimistes des années 60. De toute évidence la conquête spatiale n’est plus une priorité aujourd’hui et, avec une situation qui risque de devenir ingérable dans quelques années, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait relancer la conquête spatiale (tout particulièrement l’exploration habitée). Ce qui apparaît de plus en plus certain c’est qu’il nous faudra régler, d’abord, nos problèmes terrestres? Certains d’entre vous misent sur le tourisme spatial ou la coopération internationale? Mais après tout ce que je viens de dire je reste très très sceptique.
Bon je vais essayer de rester optimiste. Alors, pourquoi pas, imaginons un monde radieux et une vraie conquête de l’espace d’ici une centaine d’années (après ce XXIe siècle de tous les dangers)?
Cordialement
Spirit
Spirit- Messages : 314
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Spirit,
En lisant ta prose un peu désabusée, j'ai réalisé un truc étonnant : le nouveau magazine sur l'espace (Espace Exploration) qui vient de sortir, et dont nous allons découvrir le second numéro ces jours-ci en kiosque a consacré ses deux premières couvertures essentiellement... à l'histoire...
En couv, "la fin des navettes" pour le N°1, et "Youri Gagarine" pour le N°2, avec en "accroches" de couv, toujours, Apollo 14, il y a 40 ans, Mir, l'arrivée des Américains, Columbia, première navette spatiale...
Pour une discipline techno-scientifique, en principe, tournée vers le futur, je trouve cet affichage fascinant et très signifiant. Il présente, à mon avis, en creux, l'état des lieux, à la fois factuel et psychologique, de la conquête spatiale.
Je cache pas non plus mon scepticisme, mon analyse, (trop ;) ) longuement développée ici ;) est que nous vivons toujours aujourd'hui sur l'élan - brisé - du programme Apollo, singularité spatio-temporelle de l'aventure humaine.
S
En lisant ta prose un peu désabusée, j'ai réalisé un truc étonnant : le nouveau magazine sur l'espace (Espace Exploration) qui vient de sortir, et dont nous allons découvrir le second numéro ces jours-ci en kiosque a consacré ses deux premières couvertures essentiellement... à l'histoire...
En couv, "la fin des navettes" pour le N°1, et "Youri Gagarine" pour le N°2, avec en "accroches" de couv, toujours, Apollo 14, il y a 40 ans, Mir, l'arrivée des Américains, Columbia, première navette spatiale...
Pour une discipline techno-scientifique, en principe, tournée vers le futur, je trouve cet affichage fascinant et très signifiant. Il présente, à mon avis, en creux, l'état des lieux, à la fois factuel et psychologique, de la conquête spatiale.
Je cache pas non plus mon scepticisme, mon analyse, (trop ;) ) longuement développée ici ;) est que nous vivons toujours aujourd'hui sur l'élan - brisé - du programme Apollo, singularité spatio-temporelle de l'aventure humaine.
S
SB- Messages : 417
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Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas et cette prophétie est sur bien des points est en train de se réaliser. On va revenir au 21ème siècle à une vision philosophique d'un Espace qui n'est pas fait pour l'homme et que ce soit pour des raisons technologiques ou physiologiques doit rester un domaine inviolable dominé par des forces qui nous dépassent. Les raisons invoquées de nos jours n'ont plus rien à voir avec celles avancées par l'Inquisition du temps de Galilée mais le fait est que le résultat est le même: "Pas touche à l'Espace, c'est pas pour Adam et Eve !".
Cela constitue certainement un régression car certes, on peut admettre que la plus belle invention du 19ième siècle était la photo mais de là à continuer 2 siècles plus tard à considérer que c'est le meilleur moyen d'explorer son environnement y compris par procuration, c'est pour le moins peu audacieux. Comme beaucoup d'entre nous, quand je voyage, j'aime bien conserver des souvenirs photographiques mais les plus beaux souvenirs sont ceux que les impressions ressenties sur place ont pu laisser dans mon esprit et ça aucun avatar ne pourrait me l'apporter.
Pourtant, entre Nièpce et aujourd'hui, il y a eu Von Braun et Korolev mais certainement que ces deux inventeurs géniaux n'ont fait qu'ouvrir une parenthèse maintenant quasiment refermée et on va pouvoir revenir à l'ère de Nièpce (avec pour seul progrès depuis que l'appareil est maintenant fixé à un véhicule télécommandé) qui fera son grand retour durant ce siècle. :wall:
Cela constitue certainement un régression car certes, on peut admettre que la plus belle invention du 19ième siècle était la photo mais de là à continuer 2 siècles plus tard à considérer que c'est le meilleur moyen d'explorer son environnement y compris par procuration, c'est pour le moins peu audacieux. Comme beaucoup d'entre nous, quand je voyage, j'aime bien conserver des souvenirs photographiques mais les plus beaux souvenirs sont ceux que les impressions ressenties sur place ont pu laisser dans mon esprit et ça aucun avatar ne pourrait me l'apporter.
Pourtant, entre Nièpce et aujourd'hui, il y a eu Von Braun et Korolev mais certainement que ces deux inventeurs géniaux n'ont fait qu'ouvrir une parenthèse maintenant quasiment refermée et on va pouvoir revenir à l'ère de Nièpce (avec pour seul progrès depuis que l'appareil est maintenant fixé à un véhicule télécommandé) qui fera son grand retour durant ce siècle. :wall:
Tu me reprendras Kostya, mais si je me souviens bien cette phrase est d'André Malraux : "Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas"...
Souvent moi aussi je dis ça : ces espaces ne sont pas fait pour homo sapiens sapiens mais pour ses lointains descendants qui pourront peut-être s'en recommander. Bien entendu je fais allusion non pas à la conquête du système solaire, mais aux voyages hors du système solaire.
Quand à imaginer un ultime débarquement humain sur Pluton, cela ne me parait pas plus compliqué aujourd'hui que de construire l'Enterprise de Star Treck :evil:
Maintenant je ne dis pas que c'est impossible, je me demande seulement si le moment venu d'un tel ultime voyage, nos lointains cadets y trouveront un quelconque intéret :?:
Quand à Mars c'est du probablement accessible dans moins d'un demi siècle, si les robots de cette époque ne nous ont pas dissuadé d'investir dans cette aventure.
Souvent moi aussi je dis ça : ces espaces ne sont pas fait pour homo sapiens sapiens mais pour ses lointains descendants qui pourront peut-être s'en recommander. Bien entendu je fais allusion non pas à la conquête du système solaire, mais aux voyages hors du système solaire.
Quand à imaginer un ultime débarquement humain sur Pluton, cela ne me parait pas plus compliqué aujourd'hui que de construire l'Enterprise de Star Treck :evil:
Maintenant je ne dis pas que c'est impossible, je me demande seulement si le moment venu d'un tel ultime voyage, nos lointains cadets y trouveront un quelconque intéret :?:
Quand à Mars c'est du probablement accessible dans moins d'un demi siècle, si les robots de cette époque ne nous ont pas dissuadé d'investir dans cette aventure.
"Tu me reprendras Kostya, mais si je me souviens bien cette phrase est d'André Malraux : "Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas"
En fait, Malraux n’a jamais prononcé cette phrase. Il rectifia lui-même lors d'une interview à Pierre Desgraupes (Le Point, 10 novembre 1975): "Vous savez. On m'a fait dire: "Le XXIe siècle sera religieux". Je n'ai jamais dit cela, bien entendu, car je n'en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n'exclus pas la possibilité d'un événement spirituel à l'échelle planétaire".
http://archives.tdg.ch/TG/TG/-/article-2005-05-1703/ma-tribunedans-une-interview-au-journal-le-point-du-10-novembre-1975-andre-malraux-declare-ceci
En fait, Malraux n’a jamais prononcé cette phrase. Il rectifia lui-même lors d'une interview à Pierre Desgraupes (Le Point, 10 novembre 1975): "Vous savez. On m'a fait dire: "Le XXIe siècle sera religieux". Je n'ai jamais dit cela, bien entendu, car je n'en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n'exclus pas la possibilité d'un événement spirituel à l'échelle planétaire".
http://archives.tdg.ch/TG/TG/-/article-2005-05-1703/ma-tribunedans-une-interview-au-journal-le-point-du-10-novembre-1975-andre-malraux-declare-ceci
DGFIP- Messages : 892
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DGFIP a écrit:"Tu me reprendras Kostya, mais si je me souviens bien cette phrase est d'André Malraux : "Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas"
En fait, Malraux n’a jamais prononcé cette phrase. Il rectifia lui-même lors d'une interview à Pierre Desgraupes (Le Point, 10 novembre 1975): "Vous savez. On m'a fait dire: "Le XXIe siècle sera religieux". Je n'ai jamais dit cela, bien entendu, car je n'en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n'exclus pas la possibilité d'un événement spirituel à l'échelle planétaire".
http://archives.tdg.ch/TG/TG/-/article-2005-05-1703/ma-tribunedans-une-interview-au-journal-le-point-du-10-novembre-1975-andre-malraux-declare-ceci
Merci DGFIP pour cette rectification.
SB a écrit: :?:
Concrêtement, cette action vers les décideurs politiques viserait à proposer quoi ?
A mon avis, ce n'est ni le "quand ?", "comment ?", "à quel prix ?" qui conditionne le programme spatial au sens large, mais plutôt le "pour quoi faire ?".
Si le coût de l'organisation d'un voyage martien était de l'ordre du million de dollars et que la fusée pouvait être prête en 3 ans, tout le monde se bousculerait au portillon pour aller sur Mars. Le quand, comment et le prix sont donc bel et bien des éléments fondamentaux du problème ... quoique tu puisses en dire !
Si c'est 20 milliard de dollars et 10 ans avec peu de risques d'échec, idem, je pense que tout le monde serait d'accord ici pour dire qu'il se trouverait bien quelques pays pour financer le voyage. Là où ça se corse, c'est quand on arrive à 100 milliards avec des risques importants d'échecs et au moins 20 ans de travaux.
Et donc, il est extrêmement important de trouver le scénario qui minimise les coûts, les risques et la durée des développements. C'est pourquoi ce qu'il faut dire aux décideurs, c'est de financer des études de scénario pour voir ce qui est réalisable de façon simple et peu couteuse. Si un tel scénario n'existe pas, tant pis, mais on n'aura pas perdu grand chose (le coût de l'étude théorique). En revanche, si un tel scénario existe .... banco !!!
Argyre- Messages : 3397
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Argyre cela fait des décennies qu'on planche sur le sujet et je n'ai pas vraiment l'impression qu'on ait tellement avancé. C'est pratiquement toujours la même soupe que l'on nous ressert. Bien sûr on peut toujours espérer en une hypothétique technologie révolutionnaire.
Spirit- Messages : 314
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Spirit a écrit:Argyre cela fait des décennies qu'on planche sur le sujet et je n'ai pas vraiment l'impression qu'on ait tellement avancé. C'est pratiquement toujours la même soupe que l'on nous ressert. Bien sûr on peut toujours espérer en une hypothétique technologie révolutionnaire.
Bientôt sans doute, dans quelques semaines, je posterai de nouvelles informations qui éclairciront ma position. En attendant, il est un peu tôt, je ne souhaite pas brûler les étapes. Disons pour le moment que je suis persuadé qu'il existe des variantes de mission martienne qui n'ont pas été étudiées et qui mériteraient d'être approfondies. En ce qui concerne les technologies révolutionnaires, elles existent déjà. Non, je ne pense pas au moteur ionique ou au VASIMR mais aux panneaux solaires ultralégers. Ce sont eux qui permettront selon moi le gain de masse substantiel tant attendu et la faisabilité de certaines variantes.
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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