Une équipe de scientifiques de l'Université « Luna & Sciences Planetary Laboratory » en Arizona a été choisi par la NASA pour diriger un projet lourd de 800 millions de dollars consacré à une mission d’exploration spatiale automatique nommé « OSIRIS-Rex ». Ce total de 800 millions de dollars ne comprend pas le véhicule de lancement. Le plan que la NASA vise actuellement consisterait à lancer le vaisseau spatial OSIRIS-REX en 2016 à destination d’un astéroïde géocroiseur 1999 RQ36, ainsi nommée pour rendre hommage à l'année dans laquelle il a été découvert. La sonde serait alors mise en orbite autour de celui-ci et ce afin d'explorer l'astéroïde pendant plus d'un an avant une opération de collecte d’échantillons et un retour sur terre courant 2023.
Selon le communiqué de Lunar and Planetary Laboratory, l'espoir est de trouver des échantillons biologiques qui pourraient expliquer le développement de la vie et les origines du système solaire. Le nom de l'engin spatial du projet provient tant d’un acronyme que de la mythologie Egyptienne. OSIRIS est l’acronyme de « Origins, Spectral Interpretation, Resource Identification, Security ». Osiris est aussi le nom d'un dieu égyptien qui a été tué par un méchant frère jumeau. L'histoire raconte que l'agriculture s'est répandue dans toute l'Egypte parceque des morceaux du corps d'Osiris avaient été jetés dans le Nil. La partie Rex du nom de la mission est une version raccourcie de « régolite Explorer ».
Les instruments embarqués sur OSIRIS-Rex comprendront notamment un spectromètre visible infrarouge développé au Goddard Space Flight Center à Greenbelt, un spectromètre d'émission thermique issu de l'Arizona State University et d'un altimètre laser issu de l’Agence spatiale canadienne. D'autres participants au projet comprennent Lockheed Martin, qui va construire le vaisseau spatial, et KinetX, une entreprise spécialisée dans l’ingénierie spatiale. En plus du Goodard, le NASA Ames Research Center en Californie participera au projet ainsi que le Langley Research Center à Hampton, en Virginie, et le Johnson Space Center à Houston.
Selon les scientifiques, l'astéroïde 1999 RQ36 ne possèderait qu’1 risque/1, 800 quand à un potentiel impact avec la Terre et ce, en 2182.
Dernière édition par Sidjay le Lun 5 Aoû 2013 - 23:52, édité 1 fois