Dommage causé par les tirs spatiaux ratés russes
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Voici un petit tableau très intéressant sur les préjudices des échecs récents russes et les indemnisations. Si pour les vols commerciaux, les clients sont indemnisés intégralement, on en est loin pour mes missions gouvernementales. (Image RIA Novosti)
Je suppose que pour les vols commerciaux étrangers ... c'est le propriétaire du satellite qui paye la prime d'assurance. Il serait intéressant d'avoir accès au montant de cette prime qui doit être consaquente et s'envoler .... si des échecs (par exemple du Breeze-M) se reproduisent.
Pour les vols "gouvernementaux", il y a des cas où la charge n'est pas assurée (Cargo Progress, satellite Meridian) et pour celles qui le sont .... cela doit être remboursé au prorata du montant de l'assurance souscrite ?
Pour les vols "gouvernementaux", il y a des cas où la charge n'est pas assurée (Cargo Progress, satellite Meridian) et pour celles qui le sont .... cela doit être remboursé au prorata du montant de l'assurance souscrite ?
montmein69- Donateur
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Oui, tu as vu juste. C'est le client qui paie la prime d'assurance. De fait, la prime est bien plus élevée sur Proton qu'Ariane. D'ailleurs, dans le cas de Proton (je ne retrouve plus la source), ILS se voit contrainte de baisser le prix facturé du lancement afin de rester compétitive face à Arianespace. C'est un manque à gagner qui, à terme, risquerait d'être fatal à Proton selon moi. Dans le cas d'Ariane, la fiabilité est telle qu'Arianespace propose un relancement gratuit à tout client ayant perdu un satellite.
C'est un peu ça le problème des missions gouvernementales. Elles ne permettent pas de dégager des bénéfices et donc, il devient difficile pour un opérateur (que ce soit l'ESA, Nasa ou encore Roskosmos) de s'offrir le luxe d'assurer un satellite. On mise sur la fiabilité du lanceur en croisant les doigts. Parfois, il est même plus sage de payer un peu plus cher le lancement de son satellite que de le voir au fond de l'eau après quelques minutes de vol. D'où mes craintes pour Exomars qui doit embarquer sur Proton...
C'est un peu ça le problème des missions gouvernementales. Elles ne permettent pas de dégager des bénéfices et donc, il devient difficile pour un opérateur (que ce soit l'ESA, Nasa ou encore Roskosmos) de s'offrir le luxe d'assurer un satellite. On mise sur la fiabilité du lanceur en croisant les doigts. Parfois, il est même plus sage de payer un peu plus cher le lancement de son satellite que de le voir au fond de l'eau après quelques minutes de vol. D'où mes craintes pour Exomars qui doit embarquer sur Proton...
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