presidentielle 2007 et future politique spatiale française
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Toute autre considération politique mise à part bien entendu, quelqu'un a t'il entendu ou lu l'un des candidats déclarés ou non... s'exprimer sur sa future vision de la politique spatiale française ? Moi, j'ai eu beau chercher, je n'ai rien trouvé !
mars01- Messages : 31
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Il est vrai que ce n'est pas un sujet qui passionne les foules !!
mars01- Messages : 31
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Je me permet de rajouter quelques "avertissements amicaux", on restera comme tu l'as dit sur des considérations purement spatiales. Pas de politique politicienne ici merci.
Invité- Invité
Steph a écrit:Je me permet de rajouter quelques "avertissements amicaux", on restera comme tu l'as dit sur des considérations purement spatiales. Pas de politique politicienne ici merci.
Et puis il est un peu tôt pour que les candidats en parlent. Nous en sommes à peine aux "primaires"
Il faut poser la question sur leurs blogs
Patrick- Invité
oui, oui ! c'est bien comme ça que je l'entendais !
mars01- Messages : 31
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Dans Ciel & Espace ce mois-ci, il y a un article sur l'Europe intitulé "L'Europe prépare-telle le Huygens de demain ?". Il y a une interview de deux hommes politiques:
LAURENT FABIUS, premier ministre de 1984 à 1986, candidat à l'investiture du PS en 2007:
Comment jugez-vous la politique spatiale européenne ?
La baisse de l'effort spatial européen est malheureusement un constat. Les budgets de l'ESA n'augmentent pas et à Bruxelles, l'actuelle comission européenne a mis un terme aux ambitions précédentes. Cette situation doit interpeller les politiques car l'absence d'ambition spatiale est synonyme non seulement de pauvreté de la recherche en matière de science spatiale, mais aussi de perte de savoir-faire industriel, de perte d'indépendance stratégique, de recul en matière de technologie, de nécrose du tissu économique. Une nouvelle politique devrait donc nous conduire à privilégier non seulement la recherche, bien sûr, mais également le développement des systèmes qui participent à l'amélioration des conditions de vie sur Terre (télécommunications, navigation, observation de la Terre) et le domaine des lanceurs pour des raisons d'indépendance stratégique. Parallèlement, un effort devrait être fait afin de renforcer la coordination des moyens techniques pour éviter les redondances [entre les différentes agences nationales, NDLR] et améliorer l'usage des fonds publics.
Et la politique spatiale française ?
La dotation de la France à l'ESA passe par le CNES. Les députés ont donc un certain droit de regard sur notre politique spatiale, française et européenne, et les moyens qui lui sont consentis. Mais il serait nécessaire que le parlement débatte davantage de la politique spatiale. Ce débat n'a pas eu lieu. Il devrait se produire périodiquement et un vrai contrôle être exercé par le législatif sur l'exécutif.
Quelle place le spatial occupe--il dans le programme du PS ?
Dans ses propositions en matière de recherche, de politiques industrielle et européenne, le PS a exprimé sa préoccupation en ce qui concerne ce secteur. Notre projet propose d'augmenter le budget de la recherche de 10% par an pendant la prochaine législature. De même, pour la politique européenne, il propose d'augmenter fortement le budget recherche de l'Union, et la politique industrielle.
FRANCOIS FILLON, ministre de la recherche de 1993 à 1995 et de 2004 à 2005, ministre de l'espace de 1995 à 1997, conseiller politique de Nicolas Sarkozy (UMP):
Jugez-vous que les structures politiques en France sont adaptées à la longueur des programmes spatiaux, qui s'étalent souvent sur plus de dix ans ?
Oui, à condition que les grandes orientations soient prises par le Président de la République sous la forme de programmes pluriannuels portant engagement sur les dotations budgétaires indispensables. Un programme spatial révisable tous les cinq ans, conformément au rythme de notre démocratie, me semble une bonne mesure. C'est au Chef de l'Etat de fixer les priorités de notre politique spatiale, dans le cadre national et européen. Outre la continuité indispensable à la conduite des programmes, je pense que notre politique spatiale doit faire des choix. Nous ne pouvons pas tout faire: il faut choisir quelques programmes stratégiques, entraîner nos partenaires européens, et avoir le courage d'arrêter le reste.
Pourquoi, selon vous, le spatial européen ne revêt-il pas une dimension stratégique comme c'est le cas aux Etats-Unis ?
C'est une question qui ne cesse de se poser depuis quelques années. Sans doute celà tient-il pour partie aux difficultés inhérentes à la construction européenne elle-même. L'ESA a des réalisations remarquables, mais elle reste dépendante de la décision des Etats et des règles très contraignantes de juste retour industriel vers ses membres (Les Etats membres doivent recevoir pour leurs industries nationales des contrats dont le montant correspond à celui de leurs contributions). L'idéal serait d'en faire une agence spatiale véritablement intégrée sur le modèle de la NASA, dotée de moyens conséquents et pérennes, avec un programme à long terme décidé par les Etats membres.
Quelle place le spatial occupe-t-il dans le programme de l'UMP ?
Le développement de la recherche nationale et européenne est l'une de nos priorités. Dans le monde de demain, la recherche, la technologie et le savoir-faire industriel sont au coeur de notre avenir économique et de nos emplois.
LAURENT FABIUS, premier ministre de 1984 à 1986, candidat à l'investiture du PS en 2007:
Comment jugez-vous la politique spatiale européenne ?
La baisse de l'effort spatial européen est malheureusement un constat. Les budgets de l'ESA n'augmentent pas et à Bruxelles, l'actuelle comission européenne a mis un terme aux ambitions précédentes. Cette situation doit interpeller les politiques car l'absence d'ambition spatiale est synonyme non seulement de pauvreté de la recherche en matière de science spatiale, mais aussi de perte de savoir-faire industriel, de perte d'indépendance stratégique, de recul en matière de technologie, de nécrose du tissu économique. Une nouvelle politique devrait donc nous conduire à privilégier non seulement la recherche, bien sûr, mais également le développement des systèmes qui participent à l'amélioration des conditions de vie sur Terre (télécommunications, navigation, observation de la Terre) et le domaine des lanceurs pour des raisons d'indépendance stratégique. Parallèlement, un effort devrait être fait afin de renforcer la coordination des moyens techniques pour éviter les redondances [entre les différentes agences nationales, NDLR] et améliorer l'usage des fonds publics.
Et la politique spatiale française ?
La dotation de la France à l'ESA passe par le CNES. Les députés ont donc un certain droit de regard sur notre politique spatiale, française et européenne, et les moyens qui lui sont consentis. Mais il serait nécessaire que le parlement débatte davantage de la politique spatiale. Ce débat n'a pas eu lieu. Il devrait se produire périodiquement et un vrai contrôle être exercé par le législatif sur l'exécutif.
Quelle place le spatial occupe--il dans le programme du PS ?
Dans ses propositions en matière de recherche, de politiques industrielle et européenne, le PS a exprimé sa préoccupation en ce qui concerne ce secteur. Notre projet propose d'augmenter le budget de la recherche de 10% par an pendant la prochaine législature. De même, pour la politique européenne, il propose d'augmenter fortement le budget recherche de l'Union, et la politique industrielle.
FRANCOIS FILLON, ministre de la recherche de 1993 à 1995 et de 2004 à 2005, ministre de l'espace de 1995 à 1997, conseiller politique de Nicolas Sarkozy (UMP):
Jugez-vous que les structures politiques en France sont adaptées à la longueur des programmes spatiaux, qui s'étalent souvent sur plus de dix ans ?
Oui, à condition que les grandes orientations soient prises par le Président de la République sous la forme de programmes pluriannuels portant engagement sur les dotations budgétaires indispensables. Un programme spatial révisable tous les cinq ans, conformément au rythme de notre démocratie, me semble une bonne mesure. C'est au Chef de l'Etat de fixer les priorités de notre politique spatiale, dans le cadre national et européen. Outre la continuité indispensable à la conduite des programmes, je pense que notre politique spatiale doit faire des choix. Nous ne pouvons pas tout faire: il faut choisir quelques programmes stratégiques, entraîner nos partenaires européens, et avoir le courage d'arrêter le reste.
Pourquoi, selon vous, le spatial européen ne revêt-il pas une dimension stratégique comme c'est le cas aux Etats-Unis ?
C'est une question qui ne cesse de se poser depuis quelques années. Sans doute celà tient-il pour partie aux difficultés inhérentes à la construction européenne elle-même. L'ESA a des réalisations remarquables, mais elle reste dépendante de la décision des Etats et des règles très contraignantes de juste retour industriel vers ses membres (Les Etats membres doivent recevoir pour leurs industries nationales des contrats dont le montant correspond à celui de leurs contributions). L'idéal serait d'en faire une agence spatiale véritablement intégrée sur le modèle de la NASA, dotée de moyens conséquents et pérennes, avec un programme à long terme décidé par les Etats membres.
Quelle place le spatial occupe-t-il dans le programme de l'UMP ?
Le développement de la recherche nationale et européenne est l'une de nos priorités. Dans le monde de demain, la recherche, la technologie et le savoir-faire industriel sont au coeur de notre avenir économique et de nos emplois.
Je suis franchement etonné de cette reaction pour un géochimistes comme luiAragatz a écrit:Je sais que Claude Allègre trouvait les vols habités inutiles. Libre à lui mais c'est dommage...
car c'est quand meme l'un des premiers chercheurs a avoir travailler sur des echantillons de roche lunaire...
On remarquera que dans les deux cas, Ciel&Espace pose une question précise sur la place du spatial dans le programme des partis ("Quelle place le spatial occupe--il dans le programme du xxx ?"), et que les deux répondent par "le développement de la recherche nationale..etc. priorité..etc..", ce qui peut aussi bien englober la recherche en général, tout secteurs confondus.
Une réponse stéréotypée qui permet donc toutes les interprétations.
Une réponse stéréotypée qui permet donc toutes les interprétations.
lambda0- Messages : 4880
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ces 2 interviews ne nous apprennent strictement rien de concret; seulement des "il faudrait".
quant à l'augmentation de 10% par an du budget de la recherche, cela fait régulièrement parti des promesses électorales non tenues...de tous les bords, bien sûr.
Claude Allègre est effectivement un farouche adversaire des vols habités; c'est dommage car son discourt est par ailleurs très interressant.
quant à l'augmentation de 10% par an du budget de la recherche, cela fait régulièrement parti des promesses électorales non tenues...de tous les bords, bien sûr.
Claude Allègre est effectivement un farouche adversaire des vols habités; c'est dommage car son discourt est par ailleurs très interressant.
dominique M.- Messages : 1863
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Merci de nous avoir fait partager ces interviews !
Fabien- Messages : 6876
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Localisation : Paris (75)
Je tombe de haut ! j'aurais jamais pensé qu'il pouvait etre contre connaissant son parcour (non politique bien sur)dominique M. a écrit:Claude Allègre est effectivement un farouche adversaire des vols habités; c'est dommage car son discourt est par ailleurs très interressant.
Mais vous allez dire que je lui cherche des excuses mais par moment une phrase sortie de son contexte change un peu... ne voulait il pas entendre qu'il etait preferable de favoriser l'exploration par des robots jusqu'a se que cela ne puisse plus etre possible ? afin de ne pas mettre la vie d'astronaute en jeux...
Je preferai eviter la politique quelqu'elle soit car sa n'as jamais apporter plus que des debats politico-inutiles qu'y ne font que diviser...
SkyLab- Messages : 1092
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SkyDreamer a écrit:Je preferai eviter la politique quelqu'elle soit car sa n'as jamais apporter plus que des debats politico-inutiles qu'y ne font que diviser...
je crois que tu as raison, cela peut déraper rapidement.
dominique M.- Messages : 1863
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Localisation : val d'oise
lambda0 a écrit:On remarquera que dans les deux cas, Ciel & Espace pose une question précise sur la place du spatial dans le programme des partis ("Quelle place le spatial occupe--il dans le programme du xxx ?"), et que les deux répondent par "le développement de la recherche nationale..etc. priorité..etc..", ce qui peut aussi bien englober la recherche en général, tout secteurs confondus.
Une réponse stéréotypée qui permet donc toutes les interprétations.
dominique M. a écrit:ces 2 interviews ne nous apprennent strictement rien de concret; seulement des "il faudrait".
quant à l'augmentation de 10% par an du budget de la recherche, cela fait régulièrement parti des promesses électorales non tenues...de tous les bords, bien sûr.
C'est un discours de politicien, ça n'a rien de surprenant. On essaye d'aller dans le sens des gens sans trop se mouiller.
Le jour où on arrivera à diriger un pays sans politicards, on aura vraiment gagné la timballe.
Là, par contre, je suis d'accord.FRANCOIS FILLON: L'idéal serait d'en faire une agence spatiale véritablement intégrée sur le modèle de la NASA, dotée de moyens conséquents et pérennes, avec un programme à long terme décidé par les Etats membres.
Wesh les astronautes !!!
Bien ou bien ?
C'est claire qu'on peut être que d'accord sur le fait qu'il faut unifier les différentes centres de productions de l'industrie spatiale européenne ... mais ça n'empêche pas la NASA, ses dirigeants, d'être peu ambitieux en ce qui concerne l'industrie spatiale non seulement aux Etats Unis mais aussi dans le monde, comment il en a été discuté ailleurs sur le forum ...
L'évolution exponantielle de l'industrie spatiale dans le contexte de mondialisation de l'économie, pour le moment, je vois personnes vraiment en parler ... ça serait bien de voire les réponses des autres canditats, voirs leurs ambitions, leurs projets spatiaux, leurs perspectives cosmiques, leurs plans astronautiques !!!
Je pense que ça aurait plus d'impacte si on parlait de l'industrie spatiale comme créatrice d'emplois, des emplois trés qualifiés ... si on parlait des conséquences de l'industrie spatiale dans l'aménagement du territoire, la construction de logements, l'organisation des villes, de la circultion, des moyens de communications ...etc...etc ... comment le développement de l'industrie spatiale pourrait résoudre les problèmes de la faim dans le monde, des misères, etc,etc ...
L'industrie spatiale en terme purement "scientifique" ou "technologique", je pense que c'est pas trés concrêt pour le commun des mortels ...
En fin peut-être les autres candidats en parlent en ses termes ?
allez savoir !!!
A+
Bien ou bien ?
FRANCOIS FILLON: L'idéal serait d'en faire une agence spatiale véritablement intégrée sur le modèle de la NASA, dotée de moyens conséquents et pérennes, avec un programme à long terme décidé par les Etats membres.
C'est claire qu'on peut être que d'accord sur le fait qu'il faut unifier les différentes centres de productions de l'industrie spatiale européenne ... mais ça n'empêche pas la NASA, ses dirigeants, d'être peu ambitieux en ce qui concerne l'industrie spatiale non seulement aux Etats Unis mais aussi dans le monde, comment il en a été discuté ailleurs sur le forum ...
L'évolution exponantielle de l'industrie spatiale dans le contexte de mondialisation de l'économie, pour le moment, je vois personnes vraiment en parler ... ça serait bien de voire les réponses des autres canditats, voirs leurs ambitions, leurs projets spatiaux, leurs perspectives cosmiques, leurs plans astronautiques !!!
Je pense que ça aurait plus d'impacte si on parlait de l'industrie spatiale comme créatrice d'emplois, des emplois trés qualifiés ... si on parlait des conséquences de l'industrie spatiale dans l'aménagement du territoire, la construction de logements, l'organisation des villes, de la circultion, des moyens de communications ...etc...etc ... comment le développement de l'industrie spatiale pourrait résoudre les problèmes de la faim dans le monde, des misères, etc,etc ...
L'industrie spatiale en terme purement "scientifique" ou "technologique", je pense que c'est pas trés concrêt pour le commun des mortels ...
En fin peut-être les autres candidats en parlent en ses termes ?
allez savoir !!!
A+
François Fillon est depuis longtemps un vrai passionné du spatial, ce qui laisse présager des prises de position intéressantes si jamais il arrive "aux affaires".
Le candidat qu'il soutient semble en revanche assez hermétique à ces questions. Selon ce qui m'a été rapporté de Kourou, lors d'un récent voyage en Guyane (pour se faire photographier en compagnie de son ex-ex-femme), le CNES s'était mis en 4 pour lui préparer une visite VIP du CSG. Il avait décliné l'offre en des termes peu amènes, déclarant que le spatial était "le cadet de ses soucis".
Quelqu'un sait-il qui est le conseiller "espace" de Bayrou ?
Le candidat qu'il soutient semble en revanche assez hermétique à ces questions. Selon ce qui m'a été rapporté de Kourou, lors d'un récent voyage en Guyane (pour se faire photographier en compagnie de son ex-ex-femme), le CNES s'était mis en 4 pour lui préparer une visite VIP du CSG. Il avait décliné l'offre en des termes peu amènes, déclarant que le spatial était "le cadet de ses soucis".
Quelqu'un sait-il qui est le conseiller "espace" de Bayrou ?
Aspic- Messages : 1037
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Age : 59
Localisation : Eauze
Il me semble que l'espace est apolitique. Les décisions qui se prennent aujourd'hui se concrétiseront dans 10 à 20 ans. Les politiques qui traverseront ces décennies irriteront de ces projets qui s'accompliront tôt ou tard. Charles de Gaule a engagé des relations privilégiées avec la Russie qui se sont notamment concrétisées par l'envoi du premier français dans l'espace mais sous la présidence de François Mitterrand. Je n'apprends à personne que ces deux hommes n'était pas du même bord.
C'est plutôt la situation économique de la France et de l'Europe qui permet d'avancer plus ou moins vite dans le développement du programme spatial : quand tout va mal, on gèle les budgets ; quand tout va bien, on dégèle et on continue. Au-delà des budgets c'est aussi l'entente des pays de l'Europe spatiale qui est essentiel pour une aventure spatiale ambitieuse. La crise que vit Airbus en ce moment montre qu'il est parfois difficile de travailler ensemble, les intérêts nationaux sont toujours là. Difficile alors d'imaginer l'ESA fonctionnant comme la NASA qui est rattachée à un état nation unique. L'ESA se rapproche peu à peu de l'Union européenne en se mettant à son service avec Galileo et l'étude de l'environnement car ces sujets concernent l'ensemble des pays de l'Union. Cependant je ne pense pas que les vols habités intéressent l'UE.
Peut-être est-il préférable que l'espace reste en marge de la politique?
C'est plutôt la situation économique de la France et de l'Europe qui permet d'avancer plus ou moins vite dans le développement du programme spatial : quand tout va mal, on gèle les budgets ; quand tout va bien, on dégèle et on continue. Au-delà des budgets c'est aussi l'entente des pays de l'Europe spatiale qui est essentiel pour une aventure spatiale ambitieuse. La crise que vit Airbus en ce moment montre qu'il est parfois difficile de travailler ensemble, les intérêts nationaux sont toujours là. Difficile alors d'imaginer l'ESA fonctionnant comme la NASA qui est rattachée à un état nation unique. L'ESA se rapproche peu à peu de l'Union européenne en se mettant à son service avec Galileo et l'étude de l'environnement car ces sujets concernent l'ensemble des pays de l'Union. Cependant je ne pense pas que les vols habités intéressent l'UE.
Peut-être est-il préférable que l'espace reste en marge de la politique?
Charly- Messages : 101
Inscrit le : 22/11/2006
Age : 43
Localisation : Limoges
Le problème, c'est que tant que l'accès à l'espace coûtera aussi cher (et donc ne sera pas rentable), il sera l'apanage des organismes gouvernementaux, et donc on ne pourra rien faire sans volonté politique.Charly a écrit:
Peut-être est-il préférable que l'espace reste en marge de la politique?
Wesh les astronautes !!!
Bien ou bien ?
Tiens, il y a ça dans les FAQ sur l'astronautiques, au début du forum, ça parle des côuts ... juste pour la lune, ça pour donner un ordre d'idée sur les côuts de l'industrie spatiale ... heu, une parenthèse ça serait bien qu'on ouvre les comptes de ces industries pour qu'on sache vraiment combien ça coute, et comment on pourrait investir autrement ... parenthèse fermées !
voilà, voilà ...
A+
Bien ou bien ?
Tiens, il y a ça dans les FAQ sur l'astronautiques, au début du forum, ça parle des côuts ... juste pour la lune, ça pour donner un ordre d'idée sur les côuts de l'industrie spatiale ... heu, une parenthèse ça serait bien qu'on ouvre les comptes de ces industries pour qu'on sache vraiment combien ça coute, et comment on pourrait investir autrement ... parenthèse fermées !
Depuis le 19 septembre 05, la Nasa a annoncé son retour sur la lune pour 2018, grâce au projet CEV. Le cout total s'élèverait à 104 milliards de $.
Inévitablement on entend les critiques sur la nécessite de dépenser autant d'argent pour "ça". En réalisté, tout comme pour ISS, il n'en est rien. Ce cout n'est qu'une gout d'eau dan sle budget américain.
Ce retour lunaire c'est 104 milliards de $ étalés sur 13 ans, autrement dit 8 milliards par an. En réalité c'est très peu.
Parallèlement la guerre en Irak a couté 100 milliards $ sur les 6 premiers mois, et encore coute 1 milliards $ chaque semaine, depuis 1 an et demi. Total de la facture à ce jour (Sept 05), environ 150 milliards de $ et ce n'est pas fini. Ce surcout sur 18 mois semble visiblement moins perturber que le cout de ce retour spatiale, pourtan tpacifique.
Autre chose aussi, la catastrophe naturelle de la Nouvelle Orléans qui a été ravagé par le cyclone Katrina, coutera 200 milliards de $ pour la reconstruction qui s'étalera probablement sur 1 ou 2 ans.
On est donc bien loin des 8 miliards de $ par an (ou 104milliards $ sur 13 ans) de ce retour lunaire.
Qui plus est ce budget n'est pas pris sur d'autres budgets (social par exemple) puisqu'il s'agit en fait du budget annuel courant de la Nasa. Elle investi donc son budget alloué dans son programme lunaire.
voilà, voilà ...
A+
Utile mise au point ! :ven:
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Age : 69
Localisation : Paris
Comme il a été déjà dit sur ce sujet, il ne faut pas trop attendre surtout pendant les périodes électorales des prises de position des politiques français sur le thème du spatial qui n'est pas un thème porteur de voix ou alors on risque par agacement à les harceler d'avoir l'effet inverse de celui qu'on espère (ou par démagogie, d'ailleurs ,car nos voix comptent peu )
Evitons de trop citer aussi ceux qui se sont opposés par exemple au spatial habité sinon on ne fera que les enfermer dans cette disposition : nos idées peuvent évoluées sur tout sauf pour les fanatiques ...et les leurs, aussi.
Evitons de trop citer aussi ceux qui se sont opposés par exemple au spatial habité sinon on ne fera que les enfermer dans cette disposition : nos idées peuvent évoluées sur tout sauf pour les fanatiques ...et les leurs, aussi.
Giwa- Donateur
- Messages : 12873
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Wesh les astronautes !!!
Bien ou bien ?
Je parlais des hommes politiques ...
J'en parlais sous ce point de vue :
http://astronautique.actifforum.com/Actualite-spatiale-c3/USA-f8/Bush-demande-une-rallonge-pour-le-programme-spatial-militair-p44464.htm
On peut pas dire que ce soit des perspectives trés épanouissantes, est ce que les dirigeants politiques classiques nous proposent des trucs philanthropiques, altruistes ?
En fin bon, j'écris ça assis tranquillement derrière mon ordinateur, on discute ...
Bien ou bien ?
Modération Steph : on essaye de rester dans le sujet initial, quelles que soient nos opinions sur les divers candidats, pour éviter les dérapages (voir les messages initiaux du post).
Merci.
Je parlais des hommes politiques ...
J'en parlais sous ce point de vue :
http://astronautique.actifforum.com/Actualite-spatiale-c3/USA-f8/Bush-demande-une-rallonge-pour-le-programme-spatial-militair-p44464.htm
On peut pas dire que ce soit des perspectives trés épanouissantes, est ce que les dirigeants politiques classiques nous proposent des trucs philanthropiques, altruistes ?
En fin bon, j'écris ça assis tranquillement derrière mon ordinateur, on discute ...
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