En tous cas la sonde est vraiment récalcitrante et ça ne veux pas quitter la surface, modèle à revoir pour une prochaine mission !
Dernière édition par Anovel le Dim 12 Juil 2020 - 11:59, édité 1 fois (Raison : correction orthographique)
YoannMR a écrit: Je ne vois pas ce qu’ils vont bien pouvoir inventer pour que la taupe progresse. Remplir le trou en espérant que ça permette une friction suffisante ? :scratch:
https://planete-mars.com/les-nouvelles-tribulations-de-la-sonde-hp3-dinsight/ a écrit:Depuis mi-août, les opérateurs de HP3 et de sa taupe avaient réussi à pousser le sable dans la fosse mieux que prévu. Ils voulaient toujours continuer à appuyer sur l’extrémité arrière de la taupe avec la pelle inclinée pour l’enfoncer un peu plus profondément dans le sol. Il avait été alors prévu de tester à nouveau si la sonde s’enfoncerait plus dans le sol sans l’aide du bras. En d’autres termes, d’effectuer un nouveau « test de taupe libre ».
Malheureusement, ces tests se sont déroulés dans des conditions devenues plus difficiles. En particulier, la poussière dans l’atmosphère martienne en raison des tempêtes de poussière à proximité et le dépôt de poussière sur les cellules solaires ont considérablement réduit la puissance électrique disponible. Cela a conduit le radiomètre de HP3 à ne plus effectuer de mesures comme souhaités. De plus, les demandes accrues de l’équipe des opérations associées à la gestion de la disponibilité réduite de la puissance signifiaient que le Mole et le godet ne pouvaient être commandés que tous les quinze jours à partir de septembre. Au total, trois opérations de martelage ont été effectuées depuis, deux fois avec 100 coups le 22 août (Sol 618) et le 5 septembre (Sol 632) et enfin une fois avec 250 coups le 19 septembre (Sol 645).
Il a été constaté que pendant les deux premiers coups de marteau et pendant la première moitié du troisième round de martelage, la pelle était allée plus loin dans le sable. Comme la taupe était cachée sous la pelle, la pénétration de la sonde elle-même ne pouvait pas être observée directement. Pendant le martelage, l’attache plate allant à la sonde s’est déplacée considérablement, mais ceux-ci n’ont pu être clairement identifiés que comme des mouvements vers l’avant lors du martelage du 22 août.
Dans l’ensemble, il a été estimé à partir des mouvements de la pelle que la taupe s’était déplacée d’au plus un centimètre plus loin dans le sol. Il était intéressant d’observer que lors de la seconde moitié de la ronde de 250 coups de marteau le 19 septembre, la pelle n’est pas allée plus loin, probablement parce qu’elle a rencontré de la croûte dure. C’était certainement un résultat souhaité, car il a permis de mener un deuxième test de taupe libre. En fait, la sonde a continué à se déplacer en fonction des mouvements de la longe, mais il n’a pas pu être clairement déterminé que ces mouvements ont amené la taupe plus profondément dans le sol.
Compte tenu des mouvements peu concluants de la sonde et du temps considérable mis en jeu, l’équipe, après de longues discussions, a décidé de quitter cette voie et de procéder au remplissage de la fosse. A cet effet, la pelle a été soulevée le 3 octobre, rendant la fosse visible.
Après quelques discussions sur les prochaines étapes, il a été décidé que deux mouvements parallèles du godet devraient être menés le samedi 17 octobre (Sol 659). Ensuite, une mesure de conductivité thermique sera réalisée, qui devrait également donner des indications indirectes sur le remblayage. Ensuite, le remplissage sera compressé pour comprimer le sable et appuyer sur la taupe. En fonction du résultat du remblayage, d’autres actions de remplissage de la fosse seront planifiées avant de poursuivre le martelage et un autre « test de taupe libre » aura lieu plus tard.
Des valeurs thermiques prometteuses
Notons qu’une mesure récente de la conductance thermique de la taupe vers le régolithe montre des valeurs accrues par rapport aux mesures antérieures. Cela suggère que le contact thermique et mécanique s’est amélioré. L’équipe est donc optimiste !
Astro-notes a écrit:Ben, moi je ne suis pas ébloui par ces piètres résultats ! Je n'ose pas imaginer que des chercheurs géologues ont espéré faire mieux avec ce pathétique matériel tout juste d'un niveau de jouets d'enfants pour la plage. Dans l'idée que je me fais pour chercher une éventuelle présence d'eau sur Mars, il me semble qu'il fallait viser des forages pouvant atteindre 100 voire 200 mètres de fond, on est ici hors sujet.
Astro-notes a écrit:Ben, moi je ne suis pas ébloui par ces piètres résultats ! Je n'ose pas imaginer que des chercheurs géologues ont espéré faire mieux avec ce pathétique matériel tout juste d'un niveau de jouets d'enfants pour la plage. Dans l'idée que je me fais pour chercher une éventuelle présence d'eau sur Mars, il me semble qu'il fallait viser des forages pouvant atteindre 100 voire 200 mètres de fond, on est ici hors sujet. Quant à discuter de la qualité des 10 premiers centimètres d'épaisseur de poussière, je reste dubitatif en pensant aux énormes tempêtes de poussière sur des durées conséquentes et le petit dispositif de grattage monté à grand renfort de Com après ~45 ans d'exploration du sol martien par des sondes fixes ou mobiles américaines. Peut que ce n'est pas avec un couteau suisse que l'on va avancer mais avec un vrai solide couteau à une lame. Mais au fait peut-être qu'on s'en fout, le financement est assuré dans tout les pays qui en ont les moyens, et chose bizarre, ce sont pour tous les mêmes moyens/objectifs ! J'appelle ça de la pensée unique. Juste un petit "satisfait-it", l'installation d'un petit hélicoptère sur la dernière sonde américaine en route pour Mars...
satisfai-it je ne sais pas comment cela s'orthographie
philippe26 a écrit:une erreur de conception de la taupe qui se paye cash !
dommage...
il ne leur reste plus qu'a creuse la tombe de la taupe avec la pelle...
@philippe26 et @wakka : d’où l’expression : ‘ prendre une pelle ‘... et on commence avec le câble du sismomètre !Wakka a écrit:Quand le soleil se couche, le câble plat qui relie le sismomètre à l'atterrisseur se refroidit très rapidement et il craque. Ces tout petits craquements augmentent le bruit mesuré par l'instrument pendant cette période de la journée où il n'y a plus de vent. Le câble devient alors la première source de bruit.
En conséquence, les ingénieurs en charge de la mission ont décidé de le recouvrir avec du régolithe à l'aide de la pelle.
Cela devrait permettre d'améliorer la qualité des signaux et peut-être de détecter des ondes de surface qui auraient échappé aux scientifiques et qui permettraient d'affiner la structure interne de la planète.
Source
philippe26 a écrit:une erreur de conception de la taupe qui se paye cash !
dommage...
il ne leur reste plus qu'a creuse la tombe de la taupe avec la pelle...
Niman1992 a écrit:
Euh...c'est pas la DLR qui était responsable d'HP3....et euh....c'est pas la DLR qui était responsable aussi de Philaé...vous savez, la tuyère qui fonctionne pas...les harpons qui ne se déclenchent pas....On pourrait pas confier les futures missions au CNES, je serai plus rassuré...