Si les missions Artemis I (2022) et Artemis II (2023) ont de bonnes chances de respecter les dates envisagées celle d'Artemis III me parait sujette à glissement au delà de 2024.
Il avait été envisagé sous la mandature Trump de réaliser Artemis III sans recourir à la Gateway, avec une mission en format Apollo. Il parait probable (mais cela a-t-il été annoncé ?) que cette option n'est plus à l'ordre du jour.
En effet le développement des HLS pour permettre d'assurer avec un engin qualifié "man rated" (voir glossaire) le respect de la date "officiellement validée" de 2024 est très incertaine. Et tenter de faire la mission en utilisant seulement Orion et un HLS light pour assurer le transport, l'alunissage, puis le re-décollage du premier binôme humain réalisant le retour sur le sol lunaire, est un peu tiré par les cheveux, surtout s'il faut ensuite développer une nouvelle version de HLS pour la suite.
On pourrait donc avoir un gap de plusieurs années entre Artemis II et Artemis III.
Ne pas faire voler le SLS/Orion pendant ces années serait-elle alors une option crédible ? N'oublions pas l'importance politique pour les USA de ne pas se faire griller la politesse par une autre "entité" (le partenariat Chine-Russie par exemple)
Effectuer au moins une mission annuelle qui utiliserait la Gateway , avec par exemple, le pilotage d'engins d'explorations télé-guidés depuis cette station, avec des engins automatiques déposés sur différents sites) est-il envisageable ? Cela donnerait du grain à moudre aux "partenaires" engagés dans le programme Artemis* et validerait de nouvelles techniques encore jamais utilisées.
* qui pourraient déposer du matériel en utilisant leurs lanceurs et leurs atterrisseurs transportant ce fret.
Il avait été envisagé sous la mandature Trump de réaliser Artemis III sans recourir à la Gateway, avec une mission en format Apollo. Il parait probable (mais cela a-t-il été annoncé ?) que cette option n'est plus à l'ordre du jour.
En effet le développement des HLS pour permettre d'assurer avec un engin qualifié "man rated" (voir glossaire) le respect de la date "officiellement validée" de 2024 est très incertaine. Et tenter de faire la mission en utilisant seulement Orion et un HLS light pour assurer le transport, l'alunissage, puis le re-décollage du premier binôme humain réalisant le retour sur le sol lunaire, est un peu tiré par les cheveux, surtout s'il faut ensuite développer une nouvelle version de HLS pour la suite.
On pourrait donc avoir un gap de plusieurs années entre Artemis II et Artemis III.
Ne pas faire voler le SLS/Orion pendant ces années serait-elle alors une option crédible ? N'oublions pas l'importance politique pour les USA de ne pas se faire griller la politesse par une autre "entité" (le partenariat Chine-Russie par exemple)
Effectuer au moins une mission annuelle qui utiliserait la Gateway , avec par exemple, le pilotage d'engins d'explorations télé-guidés depuis cette station, avec des engins automatiques déposés sur différents sites) est-il envisageable ? Cela donnerait du grain à moudre aux "partenaires" engagés dans le programme Artemis* et validerait de nouvelles techniques encore jamais utilisées.
* qui pourraient déposer du matériel en utilisant leurs lanceurs et leurs atterrisseurs transportant ce fret.