Commercialisation des missions lunaires

[Raoul]

En dehors d'agences publiques acceptant de devenir clientes de missions privées lunaires, la commercialisation de la présence sur la Lune demeure une chimère .
Donc cela dépend du bon vouloir (et de l'intérêt, de la connaissance) des sénateurs qui détiennent les cordons de la bourse. 
Donc de la politique.
Il y a peut-être deux domaines (c'est mieux que rien) où cela peut évoluer: l'envoi de restes de personnes décédées; le retour de rochers lunaires pour les vendre aux terriens ! Hé, avoir un rocher lunaire dans son jardin....Ca inspire, non? 

Et vendre de l'Hélium 3?  Pas réaliste pour le moment!

[Lunarjojo]

Qui peut croire encore que des activités spatiales au-delà de l'orbite terrestre soient commercialement rentables? Et pour exploiter quoi? Tout ce qui existe sur les autres corps célestes existe aussi sur Terre. On peut un peu économiser, par exemple en fabriquant de l'eau sur la Lune au lieu de l'importer de la Terre (et encore: financièrement, cela n'est pas prouvé). Mais l'exploration de l'espace lointain dépendra, et pour longtemps, des contribuables...

[Fabien]

198 pays (au travers d'agences spatiales ou d'instituts de recherches) peuvent envisager l'envoi de charges utiles sur le sol lunaire. Plusieurs centaines d'universités publiques ou privées rêvent d'opportunités.
Cela reste un marché restreint mais il existe.

[Raoul]

Il y a le overview effect. Mais sur la Lune, il doit exister quelque chose du même ordre. Imaginons nous dans un véhicule lunaire pressurisé. Pas de Terre en vue, mais le noir de l'espace et surtout des montagnes à perte de vue, ou plus exactement à des centaines de kilomètres de distance alors que la netteté nous fait croire que c'est juste à côté, et tout cela en gravité très réduite !  
Peut-être que le témoignage des scientifiques sur place va entrainer un tourisme lunaire limité, certes, mais suffisant pour créer une offre et une demande.