Les retards de Galileo dus à un problème technique

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zut,

Source :

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/sciences/20070117.SCI0542/les_retards_de_galileo_dus_a_un_probleme_technique_sur_.html

Article :

Les retards de Galileo dus à un problème technique sur un composant

Le directeur général de l'Agence spatiale européenne (Esa) Jean-Jacques Dordain s'est expliqué mercredi sur les retards du programme Galileo de navigation par satellites, en assurant que les dysfonctionnements enregistrés au niveau de l'agence étaient sous contrôle.

Giove B, le second satellite destiné à valider en orbite les technologies retenues par le concurrent du GPS américain, est toujours bloqué au sol, alors que son lancement était initialement prévu au printemps 2006.

Ce retard "est dû à un problème technique sur un composant qui a défailli lors d'essais, mais nous avons aussi rencontré des problèmes d'organisation", a reconnu M. Dordain lors d'une conférence de presse au siège de l'Esa.

"Dès que les problèmes sont apparus, nous avons mis en place trois groupes d'enquête en parallèle. Suite aux rapports reçus, nous avons pris des actions d'ordre technique et organisationnel, qui devraient nous permettre de lancer Giove-B cette année", a expliqué le directeur général de l'Esa.

M. Dordain a toutefois admis que les problèmes rencontrés pour Giove B pourraient se retrouver pour les quatre premiers satellites de série (sur 30 au total prévus pour Galileo), dont la responsabilité incombe à l'Esa.

"Nous ne voulons pas attendre que des problèmes techniques apparaissent pour prendre des décisions. Nous souhaitons qu'au mois de mars aient été mises en place les actions permettant que le développement d'IOVE (le contrat des quatre premiers satellites) se passe correctement", a-t-il dit.

M. Dordain a souligné que la responsabilité de l'Esa s'arrêtait après le lancement des deux démonstrateurs et des quatre premiers satellites de la constellation. Les autres retards pris par ce projet - "sur lequel l'Europe joue sa crédibilité" - ne peuvent lui être attribués, a-t-il relevé.

Le contrat de concession de Galileo au secteur privé n'est ainsi toujours pas signé et les pays européens ne sont pas parvenus à choisir la ville qui abritera l'autorité de contrôle du système.
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Des difficultés d'organisation fragilisent le programme européen Galileo

source :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-856844@51-854418,0.html

Article :


Dans le programme de l'Agence spatiale européenne (ESA) en 2007, présenté mercredi 17 janvier par son directeur général, Jean-Jacques Dordain, le lancement du satellite expérimental Giove-B ne figure qu'en novembre, soit plus d'un an après la date initiale.

En soi, ce délai ne compromet pas la poursuite du programme européen de navigation par satellite Galileo, dont Giove-B doit tester plusieurs technologies. Depuis un an, Giove-A, son frère éclaireur, émet en orbite, ce qui permet de conserver l'usage légal des fréquences attribuées au futur concurrent du système américain GPS. Le retard de Giove-B fait toutefois apparaître des pesanteurs, industrielles et politiques, qui pourraient menacer l'essor du projet.


La cause de ce retard est connue : la panne d'un composant de l'ordinateur de bord au cours des essais. Ce genre d'incident n'est pas exceptionnel dans le parcours d'un satellite expérimental. Mais les trois rapports commandés par l'ESA ont montré que les difficultés techniques se doublaient de "problèmes d'organisation", comme l'a indiqué M. Dordain.

A l'initiative du programme avec la Commission européenne, l'ESA porte la responsabilité du développement de ces deux précurseurs, puis de celui de quatre autres satellites qui permettront de valider le système en orbite, à partir de 2009. Ce avant que 26 autres appareils ne complètent la constellation pour une exploitation commerciale fixée à la fin 2010, et gérée, cette fois, par un concessionnaire qui reste à nommer. Mercredi, M. Dordain a laissé entendre que l'ESA ne poursuivrait pas cette phase de validation sans que des changements permettent d'être sûr "qu'elle se passera correctement".

Attendues en mars, ces décisions devraient clarifier le fonctionnement de Galileo Industries, la structure regroupant les poids lourds du secteur spatial européen - parmi lesquels EADS, Alcatel, Thalès, Finmeccanica -, chargée de construire les satellites. Entre ces mastodontes, le souci d'équilibre des retombées économiques a parfois conduit à confier certaines tâches à des unités qui n'en avaient pas le savoir-faire. Avec deux centres de décision, à Munich et Rome, "la chaîne de décision s'est allongée, ce qui n'incite pas à la responsabilisation", note un connaisseur du dossier.

Ces difficultés sont renforcées par le fait que les partenaires de Galileo Industries sont aussi pressentis pour devenir les concessionnaires du système. Or la négociation du contrat de concession a pris du retard et achoppe notamment sur le partage des risques liés au programme. Jacques Barrot, le commissaire européen chargé des transports, espère désormais une signature avant la fin 2007, au lieu de la fin 2006 comme prévu initialement.

Un compromis sur les principaux éléments du futur contrat n'est pas attendu avant mars, dans le meilleur des cas. Cette étape est pourtant indispensable pour finaliser le financement de la phase de déploiement et d'exploitation du programme, tant du côté public, entre la Commission et le Parlement européen, que du côté privé, entre les entreprises et leurs banques. Ces discussions sont encore compliquées par les tractations entre Etats sur le siège définitif de l'Autorité de surveillance, chargée depuis le début de l'année de piloter le projet pour le compte de l'UE.
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zx a écrit:source :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-856844@51-854418,0.html
HS: à noter la confusion avec la sonde jupiterienne !
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zx a écrit:Des difficultés d'organisation fragilisent le programme européen Galileo

source :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-856844@51-854418,0.html

Article :


Dans le programme de l'Agence spatiale européenne (ESA) en 2007, présenté mercredi 17 janvier par son directeur général, Jean-Jacques Dordain, le lancement du satellite expérimental Giove-B ne figure qu'en novembre, soit plus d'un an après la date initiale.
En soi, ce délai ne compromet pas la poursuite du programme européen de navigation par satellite Galileo, dont Giove-B doit tester plusieurs technologies. Depuis un an, Giove-A, son frère éclaireur, émet en orbite, ce qui permet de conserver l'usage légal des fréquences attribuées au futur concurrent du système américain GPS. Le retard de Giove-B fait toutefois apparaître des pesanteurs, industrielles et politiques, qui pourraient menacer l'essor du projet.

La cause de ce retard est connue : la panne d'un composant de l'ordinateur de bord au cours des essais. Ce genre d'incident n'est pas exceptionnel dans le parcours d'un satellite expérimental. Mais les trois rapports commandés par l'ESA ont montré que les difficultés techniques se doublaient de "problèmes d'organisation", comme l'a indiqué M. Dordain.
.



Bon, bon, on peut faire semblant de croire à tout ça. Mais comme on le dit
l'histoire officielle est mensonge et l'histoire réelle est secrète.

La Chine (encore elle) souhaite développer son propre programme de
sat de navigation. Il faut dirre qu'elle avait tenté de rejoindre le projet Européen Galileo, mais c'était fait promener comme les USA promène
l'Europe. Le coeur du système est son horloge et pour le moment seuls
les USA, la Russie et maintenant l'Europe dominent cette trés haute techno.
La Chine était intéressée par une coopération européenne mais on la
soupconnait de vouloir détourner ces horloges pour parfaire la précision
de leurs ICBM (cette horloge a besoin d'une aussi grande précision).
Certes la Suède avait vendu un modèle d'horloge à la Chine, mais pas
à la précision voulue (version officielle).
Pour se venger les Chinois ont donc déposé une demande d'attribution
de fréquences radio pour leur système. Cette demande irrite au plus
haut point USA et Européens (les Russes ne réagissant pas) car ils
craignent des interférences radio (version officielle).
En fouillant dans les info scientifiques Chinoises, j'ai vu il y a deux ou
trois semaines qu'une université Chinoise avait enfin réussi à faire
une horloge de précision (pour les ICBM et pour les GPS alias GNSS).
Depuis je cherche des réactions aux USA et en Europe et même
en Russie. Les Russes viennent encore de nous confirmer que leur réseau
GLONASS serait à nouveau pleinement opérationnel en 2010 (?).
Pas d'annonce nouvelle aux USA, et comme nous l'annonce notre
collègue Astrogreg ce petit contre temps Européen.
Est-ce lié ?

Bon je me couche il est tard
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Vous voyez bien qu'il faut que je me couche
j'ai fais une confusion en citant Astrogreg à
la place ZX.
Je vais essayer de ne plus le faire.

Nuit :sleep:
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Astro-notes a écrit: Le coeur du système est son horloge et pour le moment seuls
les USA, la Russie et maintenant l'Europe dominent cette trés haute techno.
Heuu.
Les horloges atomiques les plus précises qui soient certifiées spatiales sont suisses. Conçues à l'université de Neuchâtel.
Et la Suisse est membre de l'ESA.
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mic8 a écrit:
Astro-notes a écrit: Le coeur du système est son horloge et pour le moment seuls
les USA, la Russie et maintenant l'Europe dominent cette trés haute techno.
Heuu.
Les horloges atomiques les plus précises qui soient certifiées spatiales sont suisses. Conçues à l'université de Neuchâtel.
Et la Suisse est membre de l'ESA.
Et de l'Europe aussi, non ? ;)
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Steph a écrit:Et de l'Europe aussi, non ? ;)
Non. On garde JH.
Na!
;)
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Source :


http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-879532@51-879646,0.html

Article :

Face aux retards du programme Galileo, l'Europe prépare un satellite de secours



Tant d'incertitudes se sont accumulées, ces derniers mois, sur le système européen de navigation par satellite Galileo que l'Agence spatiale européenne (ESA) préfère ne prendre aucun risque. L'organisme chargé du développement et de la validation du futur concurrent du GPS américain a annoncé, lundi 5 mars, la commande d'un nouveau satellite expérimental, Giove-A1, qui n'était pas prévu au programme et qui occasionnera une dépense supplémentaire de 30 millions d'euros.



Ce contrat a été attribué à Surrey Satellite Technology Ltd, l'entreprise britannique qui a construit Giove-A, seul engin de démonstration à avoir été placé en orbite, en décembre 2005.

Normalement, Giove-B, plus sophistiqué, aurait dû lui succéder très vite. Mais, au cours d'essais, celui-ci a subi une panne qui a révélé des problèmes d'organisation au sein du consortium de huit entreprises, parmi lesquelles EADS, Thales et Alcatel-Lucent, appelées à construire le reste du système de trente satellites dont elles doivent devenir les concessionnaires.


"PAS ACCEPTABLE"

Le lancement de Giove-B n'est plus prévu avant la fin 2007. Dans ce calendrier serré, les risques de nouveau délai ou de perte du démonstrateur au lancement ont contraint l'ESA à envisager le pire. Préparé pour un tir en 2008, Giove-A1 devrait permettre de se prémunir contre la catastrophe : la perte des fréquences attribuées à Galileo si aucun signal n'est envoyé de l'espace durant deux années d'affilée.

Ce satellite de secours devrait permettre d'attendre plus sereinement le déblocage des négociations engagées depuis plus d'un an pour la signature du contrat de concession. Jacques Barrot, le commissaire européen aux transports, doit faire part de ses inquiétudes sur ce retard dans un courrier au ministre allemand chargé du secteur, Wolfgang Tiefensee, dont le pays assure la présidence de l'Union ce semestre.

Les huit membres du consortium n'ont, regrette M. Barrot, toujours pas mis en place la structure juridique promise, ni désigné son futur patron. Ils tardent à finaliser l'offre améliorée qui permettrait de signer un contrat avant la fin de l'année. "Aucune des conditions posées lors de la désignation du consortium n'est respectée, et nous ne comprenons pas l'origine de ces problèmes", indique un porte-parole de M. Barrot.

Les ministres des transports devraient aborder le sujet lors de leur rencontre du 22 mars. M. Tiefensee avait déclaré, fin février, que ces retards n'étaient "pas acceptables".
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Tu te mets à "bégayer" ZX, et oui, LOL LOL LOL LOL LOL

Tu as déjà pôster cet article ici lundi :shock:

http://astronautique.actifforum.com/Actualite-spatiale-c3/Europe-f10/Commande-d-un-troisieme-satellite-du-systeme-europeen-de-nav-p42987.htm


Mais tu as de bonne lecture et un centre d'interet (l'espace, faut-il le rappeler) inépuisable ;) ;) ;)
doublemexpress
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je crois pas, mais c'est la suite du premier, compte tenu de la lenteur de la mise en oeuvre du galileo, l'article date d'aujourd hui, visiblement coté europe,
ca commence a raler.

Ils ont edités le premier pour le compléter, la modif date d'aujourd'hui.
mais c'est vrai que la fonction recherche n'est pas des plus pratique
pour raccrocher les fils.


d'ailleurs c'est pas très clair, surtout quand on met un galileo a coté
de Jupiter.

la on est mal. :eeks: 8-) :shock:


l
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ca fait la suite,

Ca rale dur sur le galileo, c'est quoi ce bordel, j'ai rarement vu les gars de l'europe s'egosiller sur le sujet de l'espace, mis à part pour donner des sous.

:shock: :suspect:

Mais une des raisons que j'ai entendues dérrière tout ca, il y'a une bataille rangée pour récuperer les emplois du projet et de son exploitation, au final ca se tire dans les pattes au détriment du projet. c'est du gachi.

un triste remake d'airbus ? :affraid:

Source :

http://fr.news.yahoo.com/15032007/202/galileo-bruxelles-s-inquiete-des-retards-d-un-de-ses.html

Article :



Galileo: Bruxelles s'inquiète des retards d'un de ses projets vedettes

BRUXELLES (AFP) - La Commission européenne a "tiré la sonnette d'alarme" face aux entreprises chargées de développer le système de navigation par satellite Galileo, qu'elle accuse de paralyser ce projet emblématique des ambitions technologiques européennes.

Galileo, dont l'émission du premier signal a déjà été retardé à 2011 plutôt que 2010, vise à affranchir les Européens de leur dépendance à l'égard du système américain GPS, dans des domaines devenus stratégiques comme la gestion du trafic aérien, maritime et automobile.

Le système doit être mis au point en deux temps: d'abord une phase de "développement", financée par les organes publics que sont l'Agence spatiale européenne (Esa) et la Commission européenne, pour un montant estimé à ce jour à 1,5 milliard d'euros.

Puis, à partir de 2009, une phase de construction, de déploiement et d'exploitation des 26 satellites du système et des services qu'ils rendront possibles, gérée par un consortium privé regroupant huit grands noms de l'industrie du satellite européen: EADS, maison-mère d'Airbus, les français Thales et Alcatel, l'italien Finmeccanica, les espagnols Aena et Hispasat, le britannique Inmarsat et l'allemand TeleOp.

Or dans une lettre envoyée d'abord à la présidence allemande de l'UE puis jeudi aux industriels eux-mêmes, le commissaire européen aux Transports Jacques Barrot dénonce l'attitude du consortium.

Ce dernier n'a constitué "aucune structure regroupant les huit partenaires" ni désigné "aucun négociateur" pour la représenter dans les discussions avec l'Autorité de surveillance de Galileo.

Ces discussions doivent déboucher sur la signature d'un contrat de concession pour la gestion sur 20 ans des services et des satellites du système. Ce contrat devait être paraphé d'abord fin 2005 puis fin 2006, et attend toujours.

Lors de discussions fin 2006, indique le commissaire, les entreprises ont même demandé que les organes publics assument une part plus importante des risques liés au déploiement/exploitation du système, un élément clé d'un contrat dont M. Barrot craint qu'il ne soit pas signé avant la "fin 2008".

Il estime qu'il y a désormais "un risque pour la livraison de l'ensemble du projet dans les délais prévus" et "n'exclut pas d'avoir à revoir certains aspects fondamentaux". En mentionnant sa volonté d'"explorer des alternatives", il menace à mots couverts de remettre en cause le consortium.

Les industriels n'ont pas immédiatement réagi jeudi à ce coup de semonce. Toutefois, une source britannique a accusé l'espagnol Hispasat d'être "à l'origine des blocages" en essayant d'arracher des éléments du programme déjà attribués à la France, à l'Allemagne et à la Grande-Bretagne.

L'énervement de Bruxelles est à la hauteur des espoirs mis en Galileo, cité parmi les avancées concrètes apportées par l'Europe. Le directeur de l'Esa estimait récemment que "l'Europpe joue sa crédibilité".

L'impatience est aussi due au fait que les Européens sont talonnés par les Chinois, qui travaillent eux aussi sur un système de navigation par satellite de portée mondiale.

Mais les industriels ne sont pas seuls en retard: les pays de l'UE n'ont toujours pas réussi à s'entendre sur la ville qui accueillera le siège de Galileo. Et le lancement par l'Esa d'un des deux satellites expérimentaux destinés à valider en orbite les technologies retenues, initialement prévu pour le printemps 2006, pourrait n'intervenir que début 2008.


Deuxieme morceau

http://fr.news.yahoo.com/15032007/290/l-ue-somme-les-consortiums-de-se-mettre-d-accord.html


L'UE somme les consortiums de se mettre d'accord sur Galileo


agrandir la photo
BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a sommé les membres des consortiums candidats au contrat de construction et d'exploitation du système de navigation par satellite Galileo de respecter leurs engagements de coopération.

Le porte-parole du commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot, a écrit à la présidence allemande de l'UE et aux deux consortiums pour "tirer la sonnette d'alarme" devant l'accumulation des problèmes qui menacent le projet.

L'exécutif européen, qui craint une répétition du scénario d'Airbus où les égoïsmes nationaux ont pris le dessus sur la gestion, estime que les conditions fixées ne sont pas remplies.

Le Galileo Joint Undertaking (GJU), créé par la Commission européenne et l'Agence spatiale européenne (ESA), a sélectionné en juin 2005 l'offre conjointe présentée par les deux consortiums après avoir privilégié la piste de la concurrence.

Les deux groupes sont d'une part iNavSat - composé de l'européen EADS, du français Thales et du britannique Inmarsat - et d'autre part Eurely, qui comprend le français Alcatel , l'italien Finmeccanica ainsi que les espagnols AENA et Hispasat.

Ils devaient améliorer les services offerts par Galileo, la réponse européenne au système de positionnement américain GPS et définir de manière précise les obligations du concessionnaire et des autorités publiques, notamment en ce qui concerne le financement et la couverture de risques.

Une société entièrement séparée des deux groupes devait être créée pour disposer d'une véritable autonomie et un seul directeur général devait se prononcer en leur nom.

"Je constate que ces conditions n'ont pas été à ce jour remplies", a expliqué Barrot à quelques journalistes en reconnaissant qu'il brandissait là une véritable "menace". "Ou le consortium s'organise, ou on en tire les leçons."

Selon lui, les industriels voudraient que le public mette la main au portefeuille alors que cela devrait être l'inverse.
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A l'image d'Airbus en ce moment j'ai comme l'impression d'un gros gachis.
J'ose espérer que l'ESA ou l'europe saura fixer un peu les choses et qu'on puisse enfin lancer ce programme plus sérieusement.
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He oui, si c'est le public qui met la main au porte-feuille, l'oncle Sam va se facher et rappeller à Bruxelle de respecter son principe de concurrence non faussée...

_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
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Ils ont avancé d'un pas, dur dur pour avancer l'autre

Source :

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-30203666@7-50,0.html

Article :

Les huit industriels européens retenus par les autorités européennes pour créer la société concessionnaire du futur système européen de navigation par satellite Galileo, ont signé la constitution de la société après 20 mois de discussions, a-t-on appris mardi de sources du secteur.

Selon une de ces sources "la huitième signature, celle d'un partenaire espagnol est venue mardi matin, la société de concession devrait être enregistrée dans la semaine".

"Les industriels sont sans doute tombés d'accord sur la répartition du capital et du travail, mais il faut encore trouver un président et les négociations du contrat de concession avec la Commission européenne et l'agence spatiale européenne (ESA) promettent d'être longues", a indiqué une autre source.

La signature intervient à deux jours de la réunion du conseil des ministres des transports de l'Union européenne, qui doit évoquer notamment l'avancement du programme de Galileo chargé de déployer 26 satellites en 2011 pour assurer l'indépendance de l'Europe face au GPS américain.

Le commissaire européen aux transports Jacques Barrot avait dénoncé les tergiversations du consortium d'industriels le 15 mars dans une lettre envoyée d'abord à la présidence allemande de l'UE puis aux industriels eux-mêmes.

Ce consortium, choisi en juin 2005 n'a constitué "aucune structure regroupant les huit partenaires" ni désigné "aucun négociateur" pour la représenter dans les discussions avec l'Autorité de surveillance de Galileo, écrivait M. Barrot, il y a une semaine.

La concession regroupe huit grands noms de l'industrie du satellite européen: EADS, maison-mère d'Airbus, les français Thales et Alcatel, l'italien Finmeccanica, les espagnols Aena et Hispasat, le britannique Inmarsat et l'allemand TeleOp.
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Source :


http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-885975,0.html
sans commentaire, mauvaise année pour l'Europe.


Article :

Les Européens tentent d'éviter le naufrage de Galileo

Jacques Barrot, le commissaire européen chargé des transports, dénonce le "syndrome Airbus". Le ministre allemand des transports, Wolfgang Tiefensee, s'en prend aux retards "inacceptables". Galileo, le système européen de radionavigation par satellite, traverse une crise sans précédent. Préoccupés par le sort du rival du GPS américain, les ministres des transports des Vingt-sept doivent tenter, jeudi 22 mars, d'unir leur voix afin d'obliger les entreprises retenues pour déployer, puis exploiter, les trente satellites de la future constellation à tenir leurs engagements.
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