Mars : mission avec retour d'échantillons
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Un article émanant du CNES, avec le point de vue de F. Rocard.
http://www.cnes.fr/web/6772-retour-d-echantillons-martiens-vers-2020.php
Vue d'artiste du décollage de la capsule contenant les échantillons collectés .... on notera que cela reste modeste ... donc faisable dans des délais réalistes (vers 2020).
http://www.cnes.fr/web/6772-retour-d-echantillons-martiens-vers-2020.php
Vue d'artiste du décollage de la capsule contenant les échantillons collectés .... on notera que cela reste modeste ... donc faisable dans des délais réalistes (vers 2020).
montmein69- Donateur
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La première image ressemble plus à une fusée à propergols solides, et liquides pour la seconde.
Ca fait partie des questions auxquelles il faudra répondre, car j'imagine que les premières missions de retour d'échantillon n'utiliseront pas l'ISPP.
Le site de documents techniques de la NASA (http://ntrs.nasa.gov/) regorge d'ailleurs d'une multitude d'études sur ce sujet, dont un certain nombre "co-signées" par le CNES à l'époque où la coopération CNES-NASA était fortement dans l'air sur cette mission.
Ca fait partie des questions auxquelles il faudra répondre, car j'imagine que les premières missions de retour d'échantillon n'utiliseront pas l'ISPP.
Le site de documents techniques de la NASA (http://ntrs.nasa.gov/) regorge d'ailleurs d'une multitude d'études sur ce sujet, dont un certain nombre "co-signées" par le CNES à l'époque où la coopération CNES-NASA était fortement dans l'air sur cette mission.
Invité- Invité
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080708/tsc-sciences-astronomie-mars-c2ff8aa.html
PARIS (AFP) - La mise en oeuvre d'une future mission internationale pour rapporter des échantillons du sol de Mars sera examinée à Paris les 9 et 10 juillet lors d'une conférence sur l'exploration de la planète rouge, organisée notamment par les agences spatiales européenne et américaine.
(Publicité)
Une mission de retour d'échantillons martiens sur Terre, déjà envisagée il y a plusieurs années dans le cadre d'une coopération entre la Nasa et le Centre national français d'études spatiales (Cnes), est un des objectifs majeurs de l'étude de la planète, avant une mission habitée.
La conférence de Paris permettra de "faire le point sur la situation et les perspectives de l'exploration de Mars", et en particulier de "mettre en place un comité international ad hoc" pour une mission de retour d'échantillons martiens (MSR), selon ses organisateurs.
Cette réunion, organisée par l'Agence spatiale européenne (Esa) et le Cnes en coopération avec la Nasa et le Groupe de travail international sur l'exploration de Mars (IMEWG), rassemble des chercheurs, des industriels et des représentants des agences spatiales du monde entier.
A l'heure actuelle, des sondes en orbite autour de la planète rouge et plusieurs robots posés à sa surface transmettent en permanence des informations sur son sol, son atmosphère, etc. : missions Phoenix, Mars Reconnaissance Orbiter, Mars Exploration Rover et Mars Odyssey de la Nasa, mission Mars Express de l'Esa. Parmi les projets en cours figurent notamment Mars Science Laboratory de la Nasa et ExoMars de l'Esa.
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PARIS (AFP) - La mise en oeuvre d'une future mission internationale pour rapporter des échantillons du sol de Mars sera examinée à Paris les 9 et 10 juillet lors d'une conférence sur l'exploration de la planète rouge, organisée notamment par les agences spatiales européenne et américaine.
(Publicité)
Une mission de retour d'échantillons martiens sur Terre, déjà envisagée il y a plusieurs années dans le cadre d'une coopération entre la Nasa et le Centre national français d'études spatiales (Cnes), est un des objectifs majeurs de l'étude de la planète, avant une mission habitée.
La conférence de Paris permettra de "faire le point sur la situation et les perspectives de l'exploration de Mars", et en particulier de "mettre en place un comité international ad hoc" pour une mission de retour d'échantillons martiens (MSR), selon ses organisateurs.
Cette réunion, organisée par l'Agence spatiale européenne (Esa) et le Cnes en coopération avec la Nasa et le Groupe de travail international sur l'exploration de Mars (IMEWG), rassemble des chercheurs, des industriels et des représentants des agences spatiales du monde entier.
A l'heure actuelle, des sondes en orbite autour de la planète rouge et plusieurs robots posés à sa surface transmettent en permanence des informations sur son sol, son atmosphère, etc. : missions Phoenix, Mars Reconnaissance Orbiter, Mars Exploration Rover et Mars Odyssey de la Nasa, mission Mars Express de l'Esa. Parmi les projets en cours figurent notamment Mars Science Laboratory de la Nasa et ExoMars de l'Esa.
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zx- Messages : 2650
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Désolé, mais ça ne me parait pas correct. Lis attentivement mes posts, je tente toujours d'argumenter ma prise de position. Donc je pense être très loin de la méthode Coué. Ce que tu peux éventuellement dire, c'est que je rabâche sans doute souvent plus ou moins les mêmes arguments. Toutefois, ça reste des arguments, pas des affirmations gratuites. De plus, si je rabâche le même argument, c'est sans doute parce que personne n'a réussi à opposer une contre argumentation solide, qui soit à même de me convaincre. Donc à chaque fois que je revois la même affirmation gratuite non argumentée, je replace mon argumentation en espérant qu'il y ait cette fois-ci un peu plus de répondant ...montmein69 a écrit:Il me semble que la méthode Coué, c'est aussi de dire : fi d'étapes inutiles, envoyons une mission habitée colonisatrice avec 30 000 tonnes de payload directement (j'exagère ...bien sûr ... quoique ...) .
Sinon, j'ai lu l'argumentation de Rocard. Il ne parle que de découverte possible d'une vie (passée?) sur Mars.
Je pense que tu conviendras comme moi qu'il s'agit là d'un discours de propagande. L'objectif en soi est super, mais il n'y a aucune discussion sur les différentes missions possibles pour obtenir le même résultat....
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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AMHA une telle mission n'aurait un intérêt que si son objectif ne se limite pas au retour de quelques échantillons martiens qui, après analyse même par les meilleurs laboratoires du monde, finiront, pour certains du moins, leurs existences derrière les vitrines de quelques musées . En effet quitte à me répéter Mars est comme la Terre un monde trop diversifié pour que l'on puisse avoir la prétention d'imaginer que l'on puisse tout savoir à son sujet à partir de quelques morceaux. Une telle mission n'aurait un intérêt que s'il y a aussi des objectifs technologiques, mais j'ai quelques doutes à ce sujet car les moyens mis en œuvre par le CNES même en collaboration avec la NASA seront très loin de ceux qui seront utilisés plus tard dans le projet Constellation. Vous verrez que les plus chauds partisans d'une telle mission seront ceux qui sont contre la présence de l'Homme dans l'Espace, un bon moyen pour eux de préparer un enterrement en grande pompe : un peu parano de ma part...hum! :roll:
Giwa- Donateur
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Argyre a écrit:Désolé, mais ça ne me parait pas correct. Lis attentivement mes posts, je tente toujours d'argumenter ma prise de position. Donc je pense être très loin de la méthode Coué.montmein69 a écrit:Il me semble que la méthode Coué, c'est aussi de dire : fi d'étapes inutiles, envoyons une mission habitée colonisatrice avec 30 000 tonnes de payload directement (j'exagère ...bien sûr ... quoique ...) .
Je veux bien te croire ... mais tu as dégainé le premier avec ce qualificatif.
C'est pourquoi je pense qu'on peut rester sur ce FIL, focalisés sur l'objet de la conférence annoncée et sur la mission correspondante c'est à dire MSR.
CEla n'empêche pas de reprendre les "joutes" en toute amitié et sérieux , sur un FIL plus général, à propos des argumentations des uns et des autres sur les "étapes de la conquête de Mars" :scratch:
montmein69- Donateur
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Laissons ce fil aux discussions sur une mission robotisée de retour d'échantillons, il y a quantité d'autre fils sur une mission habitée vers Mars
Invité- Invité
Argyre a écrit:Sinon, j'ai lu l'argumentation de Rocard. Il ne parle que de découverte possible d'une vie (passée?) sur Mars.
Je pense que tu conviendras comme moi qu'il s'agit là d'un discours de propagande. L'objectif en soi est super, mais il n'y a aucune discussion sur les différentes missions possibles pour obtenir le même résultat....
A+,
Argyre
c'est évident que le seul "ressort" à un retour d'échantillons de Mars est de détecter des traces de vie passées ou peut-être présentes. Sinon, quel intérêt? Dépenser des millions d'euros pour quelques grammes de roches martiennes, dont on dispose entre paranthèses des échantillons sous forme de météorites, ne convaincra jamais un politique, sauf à lui promettre la découverte du siècle....
Bien entendu, l'intérêt des agences et industries spatiales de bénéficier de judicieux contrats.
Mais attention, ce projet peut se retourner contre ses auteurs. Aujourd'hui, il est de bon ton de penser que la vie a existé sur Mars. Certains peuvent être convaincus qu'elle existe encore. Il n'y a pour l'instant aucune preuve de telles assertions. La vérité scientifique obligerait à dire que la vie n'est pas apparue sur Mars, jusqu'à preuve du contraire. Le discours des agences dit exactement l'inverse: la vie est apparue trés certainement, il suffit de trouver des preuves, d'ou retour d'échantillons. Supposons que les échantillons, une fois revenus, soient déclarés complètement stériles. Quelle sera la raison d'autres missions vers Mars?
Cordialement
Lunarjojo- Donateur
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Bonsoir,
On pourra même dire qu'il faut chercher dans des endroits difficiles d'accès et que cela serait vraiment trop compliqué d'envoyer des robots ...
A+,
Argyre
Je pense qu'on pourra argumenter en disant qu'on n'a pas cherché au bon endroit, qu'il faut chercher dans des abris souterrains, près des volcans, dans les éboulis, au fond de Marineris ....Lunarjojo a écrit:Supposons que les échantillons, une fois revenus, soient déclarés complètement stériles. Quelle sera la raison d'autres missions vers Mars?
On pourra même dire qu'il faut chercher dans des endroits difficiles d'accès et que cela serait vraiment trop compliqué d'envoyer des robots ...
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Lunarjojo a écrit:La vérité scientifique obligerait à dire que la vie n'est pas apparue sur Mars, jusqu'à preuve du contraire. Le discours des agences dit exactement l'inverse: la vie est apparue trés certainement, il suffit de trouver des preuves, d'ou retour d'échantillons. Supposons que les échantillons, une fois revenus, soient déclarés complètement stériles. Quelle sera la raison d'autres missions vers Mars?
Oula, doucement avec LA vérité scientifique !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Science#Les_m.C3.A9thodes_et_valeurs_scientifiques
En découle ceci :
On ne sait pas si la vie est apparue sur Mars et si elle y est toujours.
Cette vérité ne changera que :
1/ lorsqu'une preuve formelle prouve qu'elle y a été (et qu'elle y est toujours)
2/ ou lorsqu'on arrivera à démontrer que cela n'a jamais été possible
Je dirai de manière sarcastique qu'il est très difficile de trouver une preuve de 1/ qui permette de conclure et qu'il est très facile de trouver une preuve de 2/ qui ne permet pas de conclure... :scratch:
Par contre, c'est clair que l'agence qui aura sur vendu la mission risque d'être mal vue s'il n'y a rien de "grand public" dans les échantillons ramenés car il y aura à mon avis toujours de grande découverte scientifique à faire. Surtout si on vend le fait que ramener 100g de "terre martienne" ( ) permettra de conclure et de donner une vue d'ensemble de la planète, ce qui est complètement faux !
Je pense malgré tout que cela reste un passage obligé, ne serait ce que pour tester des techniques inemployables sur un premier vol habité... (le syndrome Ariane V, heureusement qu'il n'y avait pas hermes dessus pour son premier vol) et pour franchir une étape psychologique : on peut faire revenir une sonde de Mars, allons y nous même.
En tout cas, pas de problèmes de four sur Terre ou pour faire rentrer de la terre dans un récipient (suivez mon regarde :P)
Commander Ham- Messages : 825
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Commander Ham a écrit:... et pour franchir une étape psychologique : on peut faire revenir une sonde de Mars, allons y nous même.
Effectivement, franchir une étape psychologique pourrait être une bonne raison. Mais il est tout de même assez curieux que des scientifiques invoquent une raison de cette ordre pour justifier une mission, non ?
Bonne nuit,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Effectivement que cette mission nous plaise ou non, il faut comme Steph nous l'a rappelé, rester sur ce sujet "Mars Sample Return" ou REM ;) (Retour d'Echantillon Martien ) et éviter de dériver vers d'autres débats comme je l'ai fait d'ailleurs moi-même :roll:
Donc restons en à MSR, bien qu’il me semble inévitable de comparer une telle mission robotisée avec retour à des missions robotisées sans retour ayant le même objectif.
Si l’objectif principal est la recherche de traces pré biotiques ou de vie, passées ou présentes, je me demande quant-même s’il ne faut pas refaire d’abord ces recherches in situ même si jusqu’à maintenant ces recherches non pas été fructueuses. En effet peu à peu, on connaîtra de mieux en mieux l’environnement martien et on pourra améliorer le matériel et les méthodes à employer. Pourquoi se précipiter ? Il n’y a pas d’urgence vitale pour nous les Terriens même si la ou les réponses que nous obtiendront, auront un grand impact au moins philosophique.
Il faut quant-même rappeler que la Vie est en interaction étroite avec son environnement et que si on la déplace , on modifie celui-ci à moins de connaître parfaitement cet environnement et d’être capable de le reproduire parfaitement. Or justement on ne connaît pas encore parfaitement l’environnement martien où pourraient éventuellement se trouver de telles traces et de là à pouvoir ensuite les reproduire pendant le voyage de retour ! C’est en quelque sorte le problème que l’on rencontre lorsqu’on étudie les êtres vivants des grands fonds et que l’on cherche à les remonter à la surface pour les étudier…mais multiplier…allons ...disons au « pif » par 1000 ! Et n’oublions pas non plus qu’il faudra prendre de sérieuses mesures d’isolement au retour sur Terre même si la probabilité de ramener des organismes virulents est extrêmement faible. Quand je vois l’interdit actuel sur l’utilisation du nucléaire pour le spatial qui confine pour moi à l’hystérie (çà, c’est mon opinion personnelle qui n’engage que moi ) , là il y aura peut-être de quoi avoir l’apparition de comités anti-MSR.
Donc restons en à MSR, bien qu’il me semble inévitable de comparer une telle mission robotisée avec retour à des missions robotisées sans retour ayant le même objectif.
Si l’objectif principal est la recherche de traces pré biotiques ou de vie, passées ou présentes, je me demande quant-même s’il ne faut pas refaire d’abord ces recherches in situ même si jusqu’à maintenant ces recherches non pas été fructueuses. En effet peu à peu, on connaîtra de mieux en mieux l’environnement martien et on pourra améliorer le matériel et les méthodes à employer. Pourquoi se précipiter ? Il n’y a pas d’urgence vitale pour nous les Terriens même si la ou les réponses que nous obtiendront, auront un grand impact au moins philosophique.
Il faut quant-même rappeler que la Vie est en interaction étroite avec son environnement et que si on la déplace , on modifie celui-ci à moins de connaître parfaitement cet environnement et d’être capable de le reproduire parfaitement. Or justement on ne connaît pas encore parfaitement l’environnement martien où pourraient éventuellement se trouver de telles traces et de là à pouvoir ensuite les reproduire pendant le voyage de retour ! C’est en quelque sorte le problème que l’on rencontre lorsqu’on étudie les êtres vivants des grands fonds et que l’on cherche à les remonter à la surface pour les étudier…mais multiplier…allons ...disons au « pif » par 1000 ! Et n’oublions pas non plus qu’il faudra prendre de sérieuses mesures d’isolement au retour sur Terre même si la probabilité de ramener des organismes virulents est extrêmement faible. Quand je vois l’interdit actuel sur l’utilisation du nucléaire pour le spatial qui confine pour moi à l’hystérie (çà, c’est mon opinion personnelle qui n’engage que moi ) , là il y aura peut-être de quoi avoir l’apparition de comités anti-MSR.
Giwa- Donateur
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Pour ce qui est de la "représentativité" des échantillons qui seront rapportés, il est clair que cela ne concernera qu'un très petit périmétre dans une zone que l'on aura estimé "intéressante". Et que statistiquement on risque d'avoir des résultats négatifs (stérilité) sans pour autant pouvoir conclure sur ce qu'il en est sur le reste de la planète.
Mais il y a de nombreuses "premières" dans cette mission, et c'est avec de "petits pas" qu'on peut envisager de progresser.
L'aterrissage avec une bonne précision devrait être dans les cordes d'au moins l'un des partenaires (les USA ont montré leur maîtrise) et il y aura MSL et Exo-Mars qui renforceront ces compétences (et on espère que les européens seront qualifiés pour discuter à égal dans ce domaine).
Il y a ensuite les prélévements et les conditionnements des échantillons, pour les mettre dans des récipients très sécurisés dans le module ascensionnel.
Il y a le décollage de la surface de Mars, et probablement la séquence de RDV en orbite avec le module de retour (à moins qu'un retour direct malgré son coût énergétique soit considéré comme moins risqué) ... peut-être que Phobos-Grunt aura donné des infos précieuses avec les techniques russes.
Il y a le pilotage du retour, la rentrée atmosphérique et la récupération des échantillons sans contamination (dans un sens ou dans l'autre).
Mine de rien on a "en miniature" les séquences qu'il faudra maîtriser pour envoyer un équipage et le faire revenir en bon état.
Il me parait clair aussi que distribuer les échantillons à plusieurs équipes scientifiques internationales, permet de disposer d'équipements d'analyse lourds, très sophistiqués, très énergivores. Et il y aura recoupement des résultats, vérifications etc ... donc une meilleure assurance de ce qu'on a ou pas trouvé.
Et si cette mission donne une véritable impulsion à une coopération internationale pour mettre en commun les compétences et répartir les coûts ... on sera AMHA sur une meilleure voie que celle où chaque agence spatiale veut se la perso en se tapant sur la poitrine façon "Tarzan ... y'en a le faire tout seul"
Mais il y a de nombreuses "premières" dans cette mission, et c'est avec de "petits pas" qu'on peut envisager de progresser.
L'aterrissage avec une bonne précision devrait être dans les cordes d'au moins l'un des partenaires (les USA ont montré leur maîtrise) et il y aura MSL et Exo-Mars qui renforceront ces compétences (et on espère que les européens seront qualifiés pour discuter à égal dans ce domaine).
Il y a ensuite les prélévements et les conditionnements des échantillons, pour les mettre dans des récipients très sécurisés dans le module ascensionnel.
Il y a le décollage de la surface de Mars, et probablement la séquence de RDV en orbite avec le module de retour (à moins qu'un retour direct malgré son coût énergétique soit considéré comme moins risqué) ... peut-être que Phobos-Grunt aura donné des infos précieuses avec les techniques russes.
Il y a le pilotage du retour, la rentrée atmosphérique et la récupération des échantillons sans contamination (dans un sens ou dans l'autre).
Mine de rien on a "en miniature" les séquences qu'il faudra maîtriser pour envoyer un équipage et le faire revenir en bon état.
Il me parait clair aussi que distribuer les échantillons à plusieurs équipes scientifiques internationales, permet de disposer d'équipements d'analyse lourds, très sophistiqués, très énergivores. Et il y aura recoupement des résultats, vérifications etc ... donc une meilleure assurance de ce qu'on a ou pas trouvé.
Et si cette mission donne une véritable impulsion à une coopération internationale pour mettre en commun les compétences et répartir les coûts ... on sera AMHA sur une meilleure voie que celle où chaque agence spatiale veut se la perso en se tapant sur la poitrine façon "Tarzan ... y'en a le faire tout seul"
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:L'aterrissage avec une bonne précision devrait être dans les cordes d'au moins l'un des partenaires (les USA ont montré leur maîtrise)
A ce propos, quelles sont les perspectives dans ce domaine ?
Actuellement, il semble que la précision de l'ellipse d'atterrissage soit de 100x20km (voir pour Phénix : http://www.planete-mars.com/image_semaine/index.php?id=553)
Ces incertitudes sur la zone d'atterrissage me paraissent importantes. Mais que peut-on faire pour améliorer les choses, sachant qu'il s'agit d'une chute vertigineuse très peu contrôlée ?
Est-ce qu'une modélisation plus précise de l'atmosphère martienne permettrait de ramener les incertitudes à des proportions plus raisonnables ?
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Argyre a écrit:Je pense qu'on pourra argumenter en disant qu'on n'a pas cherché au bon endroit, qu'il faut chercher dans des abris souterrains, près des volcans, dans les éboulis, au fond de Marineris ....
On pourra même dire qu'il faut chercher dans des endroits difficiles d'accès et que cela serait vraiment trop compliqué d'envoyer des robots ...
A+,
Argyre
Absolument : on sait que la zone envisagée pour assurer l'atterrissage des sondes ne représente que 5% de la superficie martienne. Les scientiques auront encore beau jeu de dire qu'il reste encore 95% de chances de trouver un filon. Si perfectionnés soient les programmes des sondes, on ne m'enlèvera pas de l'idée qu'un vol habité pourra donner une meilleure latitude pour augmenter la zone prospectable.
Ripley- Messages : 1998
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Argyre a écrit:
Ces incertitudes sur la zone d'atterrissage me paraissent importantes. Mais que peut-on faire pour améliorer les choses, sachant qu'il s'agit d'une chute vertigineuse très peu contrôlée ?
Est-ce qu'une modélisation plus précise de l'atmosphère martienne permettrait de ramener les incertitudes à des proportions plus raisonnables ?
Il me semble qu'il était question d'une mise en orbite préalable pour Exo-MArs afin d'attendre le meilleur moment de la saison, notamment éviter les hurricanes de poussières .. mais cela va-t'il jusqu'à choisir un jour où la météo est très favorable, la modélisation de l'atmosphère permettant alors un gain de précision ?
montmein69- Donateur
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LA conférence .... annonce une date de 2018
source : http://uk.news.yahoo.com/afp/20080709/tsc-space-mars-50a9c9d.html
Mission to bring back soil samples from Mars gets 2018 launch
AFP - Wednesday, July 9 07:54 pm
PARIS (AFP) - Space experts on Wednesday set a date of 2018 for launching the Mars Sample Return mission, billed as the most complex and costliest exploration of the Red Planet ever planned.
The unmanned mission aims to pick up soil and rocks from Mars and bring them back to Earth, where big labs can wring far more data from them than by remote control using small instruments on a scout vehicle.
"2018 will start the era of Mars Sample Return," Doug Mc Cuistion, director of NASA's Mars Exploration Programme, told a press conference.
The preliminary report, issued in Paris by a working group, sketched a mission profile and flight design but also cautioned that many challenges lay ahead.
Its authors said that, regardless of the start date, it would take five years for the precious 500-gramme (1.1-pound) sample to be brought back to Earth and space powers had to pool resources to achieve the extraordinary goal.
Stephane Janichewski, deputy director of France's National Centre for Space Studies (Cnes) said "at least a transatlantic cooperation" was needed between Europe and the United States to fulfil this "very challenging" project.
"It's a sort of (Holy) Grail we are looking for," said Janichewski, referring to the project's scope.
In the most optimistic scenario, a US Atlas A 551 rocket would lift off in 2018 carrying a mobile rover -- or alternatively, a non-mobile lander -- that would be dropped down to Mars to pick up samples selected to give the broadest picture possible of the planet's geological past.
Included in the package would be a small rocket, a Mars Ascent Vehicle, that would later blast off with the sample onboard.
In 2019, a European 5 ECA heavy rocket would take off, sending an orbiter to Mars. The Mars Ascent Vehicle would leave the Red Planet with the sample container and drop it off in Martian orbit, where it would be captured by the orbiter.
The orbiter would then start the long haul back to Earth, eventually dropping off the sample in an "Earth Entry Vehicle" designed to survive the fiery descent through the terrestrial atmosphere. It would then be retrieved and analysed.
Mars has exerted a fascination for thousands of years, reflected in ancient mythology and superstition.
Scientists, too, are engrossed with Mars, as it is the most Earth-like planet in the Solar system.
"Of the various places of interest for evaluating whether or not life exists or has existed elsewhere in the Universe, Mars is by far the most accessible," the preliminary planning report noted.
The document says the cost would roughly range from 4.5 to eight billion dollars (three to 5.3 billion euros), "depending on the final requirements and international cooperative structure."
source : http://uk.news.yahoo.com/afp/20080709/tsc-space-mars-50a9c9d.html
Mission to bring back soil samples from Mars gets 2018 launch
AFP - Wednesday, July 9 07:54 pm
PARIS (AFP) - Space experts on Wednesday set a date of 2018 for launching the Mars Sample Return mission, billed as the most complex and costliest exploration of the Red Planet ever planned.
The unmanned mission aims to pick up soil and rocks from Mars and bring them back to Earth, where big labs can wring far more data from them than by remote control using small instruments on a scout vehicle.
"2018 will start the era of Mars Sample Return," Doug Mc Cuistion, director of NASA's Mars Exploration Programme, told a press conference.
The preliminary report, issued in Paris by a working group, sketched a mission profile and flight design but also cautioned that many challenges lay ahead.
Its authors said that, regardless of the start date, it would take five years for the precious 500-gramme (1.1-pound) sample to be brought back to Earth and space powers had to pool resources to achieve the extraordinary goal.
Stephane Janichewski, deputy director of France's National Centre for Space Studies (Cnes) said "at least a transatlantic cooperation" was needed between Europe and the United States to fulfil this "very challenging" project.
"It's a sort of (Holy) Grail we are looking for," said Janichewski, referring to the project's scope.
In the most optimistic scenario, a US Atlas A 551 rocket would lift off in 2018 carrying a mobile rover -- or alternatively, a non-mobile lander -- that would be dropped down to Mars to pick up samples selected to give the broadest picture possible of the planet's geological past.
Included in the package would be a small rocket, a Mars Ascent Vehicle, that would later blast off with the sample onboard.
In 2019, a European 5 ECA heavy rocket would take off, sending an orbiter to Mars. The Mars Ascent Vehicle would leave the Red Planet with the sample container and drop it off in Martian orbit, where it would be captured by the orbiter.
The orbiter would then start the long haul back to Earth, eventually dropping off the sample in an "Earth Entry Vehicle" designed to survive the fiery descent through the terrestrial atmosphere. It would then be retrieved and analysed.
Mars has exerted a fascination for thousands of years, reflected in ancient mythology and superstition.
Scientists, too, are engrossed with Mars, as it is the most Earth-like planet in the Solar system.
"Of the various places of interest for evaluating whether or not life exists or has existed elsewhere in the Universe, Mars is by far the most accessible," the preliminary planning report noted.
The document says the cost would roughly range from 4.5 to eight billion dollars (three to 5.3 billion euros), "depending on the final requirements and international cooperative structure."
montmein69- Donateur
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La même info en français (pour ceux qui lancaient des boulettes pendant leur cours d'anglais :megalol: ) mais c'est moins précis sur le scénario envisagé (donc cours de rattrapage indispensable in english )
Vraiment une bonne nouvelle :cheers:
source : http://fr.news.yahoo.com/afp/20080709/tsc-sciences-astronomie-mars-lead-c2ff8aa.html
Une mission pour rapporter des échantillons de Mars dans dix ans
AFP - Mercredi 9 juillet, 17h45
PARIS (AFP) - Une mission internationale pour rapporter des échantillons du sol de Mars pourrait être lancée dès 2018, ont déclaré mercredi des représentants d'agences spatiales et des experts réunis à Paris autour des futurs projets d'exploration de la planète rouge.
"2018 commencera l'ère des retours d'échantillons de Mars", a lancé le directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa, Doug Mc Cuistion, à l'occasion de la publication d'un rapport réalisé par le Groupe de travail international sur l'exploration de Mars (IMEWG).
De telles missions, qui permettraient de rapporter sur Terre des roches martiennes pour les analyser, pourraient avoir lieu entre les années 2018 et 2023 et nécessiteront une coopération internationale, ont souligné les intervenants.
"Il s'agit d'une sorte de Graal, qui représente un véritable défi et nécessite donc une coopération au moins transatlantique", a ainsi déclaré le directeur général délégué du Centre national français d'études spatiales (Cnes), Stéphane Janichewski.
Pour le directeur général de l'Agence spatiale européenne (Esa), Jean-Jacques Dordain, un tel projet d'exploration "ne peut être qu'un objectif politique" car "il dépasse les cadres de la science, de la technologie et de l'éducation".
Une mission de retour d'échantillons de Mars (MSR), déjà envisagée il y a plusieurs années dans le cadre d'une coopération entre la Nasa et le Cnes, est un des objectifs majeurs de l'étude de la planète, avant une mission habitée envisagée vers 2040.
Dans leur rapport, les experts de l'IMEWG soulignent que "pour être acceptée par la communauté scientifique internationale, une telle mission devra rapporter des échantillons de Mars diversifiés et sélectionnés avec soin".
Ils rappellent que l'intérêt d'étudier Mars réside entre autres dans le fait qu'elle est "la planète la plus ressemblante à la Terre dans le système solaire" et que les 700 premiers millions d'années de son histoire sont préservés dans sa géologie, contrairement à la Terre.
Au cours de la réunion, le responsable des robots Spirit et Opportunity de la Nasa qui explorent actuellement la surface de Mars, Steve Squyres (Université Cornell), a noté qu'une telle mission serait "complexe et coûteuse" et qu'il fallait donc s'attacher à prévoir de bons moyens de sélection des roches et de collecte, un robot avec une grande mobilité et une longévité importante pour trouver les meilleurs échantillons.
Rappelant pour sa part les données fournies par les roches ramenées de la Lune par les missions américaines Apollo, Jean-Pierre Bibring, de l'Institut français d'astrophysique spatiale a souligné que l'on "ne pouvait pas imaginer ce qui sortira d'une mission de retour d'échantillons de Mars".
A l'heure actuelle, des sondes en orbite autour de la planère rouge et plusieurs robots posés à sa surface transmettent en permanence des informations sur son sol, son atmosphère, etc. : missions Phoenix, Mars Reconnaissance Orbiter, Mars Exploration Rover et Mars Odyssey de la Nasa, mission Mars Express de l'Esa.
Par ailleurs, parmi les projets en cours figurent notamment Mars Science Laboratory de la Nasa en 2009 et ExoMars de l'Esa en 2013.
Vraiment une bonne nouvelle :cheers:
source : http://fr.news.yahoo.com/afp/20080709/tsc-sciences-astronomie-mars-lead-c2ff8aa.html
Une mission pour rapporter des échantillons de Mars dans dix ans
AFP - Mercredi 9 juillet, 17h45
PARIS (AFP) - Une mission internationale pour rapporter des échantillons du sol de Mars pourrait être lancée dès 2018, ont déclaré mercredi des représentants d'agences spatiales et des experts réunis à Paris autour des futurs projets d'exploration de la planète rouge.
"2018 commencera l'ère des retours d'échantillons de Mars", a lancé le directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa, Doug Mc Cuistion, à l'occasion de la publication d'un rapport réalisé par le Groupe de travail international sur l'exploration de Mars (IMEWG).
De telles missions, qui permettraient de rapporter sur Terre des roches martiennes pour les analyser, pourraient avoir lieu entre les années 2018 et 2023 et nécessiteront une coopération internationale, ont souligné les intervenants.
"Il s'agit d'une sorte de Graal, qui représente un véritable défi et nécessite donc une coopération au moins transatlantique", a ainsi déclaré le directeur général délégué du Centre national français d'études spatiales (Cnes), Stéphane Janichewski.
Pour le directeur général de l'Agence spatiale européenne (Esa), Jean-Jacques Dordain, un tel projet d'exploration "ne peut être qu'un objectif politique" car "il dépasse les cadres de la science, de la technologie et de l'éducation".
Une mission de retour d'échantillons de Mars (MSR), déjà envisagée il y a plusieurs années dans le cadre d'une coopération entre la Nasa et le Cnes, est un des objectifs majeurs de l'étude de la planète, avant une mission habitée envisagée vers 2040.
Dans leur rapport, les experts de l'IMEWG soulignent que "pour être acceptée par la communauté scientifique internationale, une telle mission devra rapporter des échantillons de Mars diversifiés et sélectionnés avec soin".
Ils rappellent que l'intérêt d'étudier Mars réside entre autres dans le fait qu'elle est "la planète la plus ressemblante à la Terre dans le système solaire" et que les 700 premiers millions d'années de son histoire sont préservés dans sa géologie, contrairement à la Terre.
Au cours de la réunion, le responsable des robots Spirit et Opportunity de la Nasa qui explorent actuellement la surface de Mars, Steve Squyres (Université Cornell), a noté qu'une telle mission serait "complexe et coûteuse" et qu'il fallait donc s'attacher à prévoir de bons moyens de sélection des roches et de collecte, un robot avec une grande mobilité et une longévité importante pour trouver les meilleurs échantillons.
Rappelant pour sa part les données fournies par les roches ramenées de la Lune par les missions américaines Apollo, Jean-Pierre Bibring, de l'Institut français d'astrophysique spatiale a souligné que l'on "ne pouvait pas imaginer ce qui sortira d'une mission de retour d'échantillons de Mars".
A l'heure actuelle, des sondes en orbite autour de la planère rouge et plusieurs robots posés à sa surface transmettent en permanence des informations sur son sol, son atmosphère, etc. : missions Phoenix, Mars Reconnaissance Orbiter, Mars Exploration Rover et Mars Odyssey de la Nasa, mission Mars Express de l'Esa.
Par ailleurs, parmi les projets en cours figurent notamment Mars Science Laboratory de la Nasa en 2009 et ExoMars de l'Esa en 2013.
Dernière édition par montmein69 le Ven 11 Juil 2008 - 18:45, édité 1 fois
montmein69- Donateur
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Les dernières sondes ayant atterri sur Mars utilisaient une entrée "passive", sans aucun contrôle. Les prochaines (et notamment MSL) devrait utiliser une entrée active, en modulant l'angle d'attaque la sonde pourra éliminer les dispersions dues aux incertitudes (différences de pression, point d'entrée, vents ...). Ainsi je crois que MSL aura une ellipse d'incertitude de 20x20 km.Argyre a écrit:Actuellement, il semble que la précision de l'ellipse d'atterrissage soit de 100x20km (voir pour Phénix : http://www.planete-mars.com/image_semaine/index.php?id=553)
Ces incertitudes sur la zone d'atterrissage me paraissent importantes. Mais que peut-on faire pour améliorer les choses, sachant qu'il s'agit d'une chute vertigineuse très peu contrôlée ?
Après une petite recherche rapide : http://www.planetary.org/blog/article/00001204/
MSL has more precision capability in its landing than previous missions; its landing "ellipse" is much more circular than previous missions, about 25 kilometers long by 20 kilometers wide"
Et pas mal de doc renvoyés sur le site NTRS par la recherche http://minilien.com/?iwhrb2fzUK , deux (choisis presque au hasard) :
Entry Attitude Controller for the Mars Science Laboratory : http://hdl.handle.net/2014/40343
Mars Science Laboratory: Entry, Descent, and Landing System Performance : http://hdl.handle.net/2060/20070016022
Invité- Invité
Après réflexion, cette mission peut avoir un sens surtout si elle amorce une coopération internationale durable . Mais il devra s'agir d'une mission parfaitement étudiée sans improvisation...et là il ne s'agira pas de faire du low-cost car il ne devra pas avoir de rater surtout pour les prélèvements et le retour des échantillons.
Giwa- Donateur
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Hier et avant-hier s'est tenu un colloque à Paris sur le retour d'échantillons martiens. J'y suis allé mercredi matin. Très intéressant. Je ferai un ''petit contre-rendu'' ce week-end avec photos.
Invité- Invité
Il ne faudra surtout pas disperser les échantillons !montmein69 a écrit:l me parait clair aussi que distribuer les échantillons à plusieurs équipes scientifiques internationales, permet de disposer d'équipements d'analyse lourds, très sophistiqués, très énergivores. Et il y aura recoupement des résultats, vérifications etc ... donc une meilleure assurance de ce qu'on a ou pas trouvé.
L'un des points cruciaux soulevés il y a 10 ans quand on étudiait le MSRM franco-amricain c'est l'inexistence à ce jour d'une installation capable de recevoir et de traiter des échantillons martiens.
Cette installation devra tenir du laboratoire lunaire développé pour Apollo afin d'éviter tout risque de contaminer les échantillons martiens, mais aussi du laboratoire de recherche sur les virus pathogènes, afin d'éviter tout risque d'être contaminé par les échantillons martiens.
Si nous disposons aujourd'hui des moyens techniques nécessaires pour éviter une contamination dans un sens (généralement à coup d'enceintes en surpression ou en dépression), il faut développer une installation inédite pour éviter une contamination dans les deux sens.
Et ne croyez pas qu'un tel laboratoire se développe en 2 ans...
Aspic- Messages : 1037
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Si le laboratoire doit être unique, il sera international. Une raison de plus de collaborer et de partager les coûts.
Donc ce sont les équipes des nations participantes qui viendront y travailler, il y aura bien recoupements, contrôles des résultats publiés par les uns et les autres (comme cela se fait au CERN à Genève par exemple).
De plus cela ne change rien au fait qu'il y aura des installations très sophistiquées dont la taille et les caractéristiques empêchent pour encore longtemps de les envoyer sur place (cela dit pour ceux et celles qui n'ont confiance qu'en des missions habitées).
Les premières dates sont : lancement en 2018 ... durée de la mission environ 5 ans. D'ici 2023 ... on a le temps de décider, de financer et de construire.
Laboratoire International d'Etude des échantillons extra-terrestres ... cela sonnerait bien à l'oreille
Donc ce sont les équipes des nations participantes qui viendront y travailler, il y aura bien recoupements, contrôles des résultats publiés par les uns et les autres (comme cela se fait au CERN à Genève par exemple).
De plus cela ne change rien au fait qu'il y aura des installations très sophistiquées dont la taille et les caractéristiques empêchent pour encore longtemps de les envoyer sur place (cela dit pour ceux et celles qui n'ont confiance qu'en des missions habitées).
Les premières dates sont : lancement en 2018 ... durée de la mission environ 5 ans. D'ici 2023 ... on a le temps de décider, de financer et de construire.
Laboratoire International d'Etude des échantillons extra-terrestres ... cela sonnerait bien à l'oreille
montmein69- Donateur
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giwa a écrit:et là il ne s'agira pas de faire du low-cost car il ne devra pas avoir de rater surtout pour les prélèvements et le retour des échantillons.
Là, le coût de la mission est évalué dans un fourchette ( cinq étoiles ) de 4,5 à 8 milliards d'US $ ! :eeks:
On sera à des années-lumières du low cost et même de la " Rolls" modèle Cassini. Une mission qui aura tout intérêt à ne pas échouer, en dehors des considérations strictement scientifiques.
Ripley- Messages : 1998
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Localisation : Paris
Oui le scénario prévoit deux lanceurs, ce qui déjà fait allégrement monter la facture :sage:
On ne peut donc reprocher à cette mission ... le manque d'ambition
a US Atlas A 551 rocket would lift off in 2018 carrying a mobile rover -- or alternatively, a non-mobile lander -- that would be dropped down to Mars to pick up samples selected to give the broadest picture possible of the planet's geological past.
Included in the package would be a small rocket, a Mars Ascent Vehicle, that would later blast off with the sample onboard.
In 2019, a European 5 ECA heavy rocket would take off, sending an orbiter to Mars.
On ne peut donc reprocher à cette mission ... le manque d'ambition
montmein69- Donateur
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