Elle va s'en souvenir de son voyage. J'aimerai bien entendre l'americaine, ca pas du etre triste pour elle non plus.
Les russes semblent faire le dos rond, pas une bonne approche.
Source : le Figaro
auteur : (Marc Mennessier)
http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/05/02/01008-20080502ARTFIG00005-la-premiere-astronaute-sud-coreenne-a-cru-mourir.php
«J'ai cru que j'allais peut-être mourir» : Yi So-yeon, la première astronaute sud-coréenne, n'est pas prête d'oublier l'atterrissage brutal de la capsule Soyouz qui l'a ramenée sur Terre, le 19 avril dernier, après avoir passé onze jours à bord de la Station spatiale internationale (ISS).
«En général, je gère assez bien la douleur, et je me contente d'un petit “ouille”. Mais au moment de l'atterrissage, je n'ai pas pu m'empêcher de hurler», a confié, mercredi, sur la chaîne de télévision SBS, cette «touriste de l'espace» de 29 ans, qui prépare un doctorat de bio-ingénierie. La gravité, huit fois supérieure à la normale (8 G), lui a causé une douleur insupportable et elle a été heurtée par la chute d'objets mal arrimés.
Ces déclarations relancent les interrogations sur le retour mouvementé de la capsule Soyouz qui, pour des raisons encore inconnues, a suivi une trajectoire beaucoup plus abrupte que la normale. La capsule s'est finalement posée, avec une vingtaine de minutes de retard, à 420 kilomètres de l'endroit prévu, près d'un campement de nomades «éberlués» par la vision de cette «boule de feu tombée du ciel» et qui, selon Yi So-yeon, ont aidé les astronautes à s'extraire de la capsule carbonisée.
Citant des sources proches du milieu spatial russe, le quotidien Kommerzant et l'agence Interfax avaient fait sensation la semaine dernière en révélant que l'étudiante sud-coréenne et ses deux coéquipiers, l'Américaine Peggy Whitson et le Russe Iouri Malentchenko, avaient frôlé la mort. «Le fait que tous les membres de l'équipe soient sains et saufs est un miracle», avait déclaré l'un de ces informateurs anonymes en indiquant que la capsule, mal positionnée au moment d'amorcer sa rentrée dans l'atmosphère, avait failli brûler en vol.
Deuxième incident en six mois
L'agence spatiale russe Roskomos a démenti ces informations «erronées» accusant les médias de chercher à «miner un accord russo-américain sur l'achat par la Nasa de vaisseaux Progress et Soyouz» destinés à desservir l'ISS après l'arrêt des navettes en 2010. Une enquête a cependant été ouverte pour déterminer les causes de l'incident, le deuxième en six mois. En octobre dernier, le précédent Soyouz avait lui aussi dévié de sa trajectoire au moment de l'atterrissage.