La Russie ne construira pas de nouvelle navette spatiale
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MOSCOW, December 28 (Itar-Tass) -- Russia will not build space shuttles, as they are costly and unreliable, head of the Russian space agency Roskosmos Anatoly Perminov said on Thursday.
He told a press conference Russia will not revive its Buran space shuttle project.
“Buran will not be revived, as it is the same US shuttle, which in the United States showed it has no prospects, is costly and poorly reliable,” Perminov said, adding however that Buran experience will be used in the design of a new manned space vehicle.
He said India wants to participate in the design of the new craft and the issue will be discussed in January in the Energia Space Corporation.
In the meantime, Indian experts were allowed to some of Russia’s space control centers.
“With India we cooperate in space boosters, their components, dual-purpose systems, GLONASS global positioning and ground control systems. Indian experts are working at some of our mission control centers,” Perminov said.
Russia is also negotiating European participation in the design of the new space vehicle.
“We are actively cooperating with Europe. There are some results and there is understanding how and where to progress. We do not know how far the Europeans plan to go in our interaction. Most likely it will be necessary to draft a special agreement on future manned space vehicle,” Perminov said.
Space cooperation with China “has been going for long on various projects. We have been placing emphasis on science of late,” he said.
Cooperation with South Korea focuses on the creation of a new launching pad. “Russia participates in designing a stage of the Korean rocket and also helps create the pad itself,” Perminov said and recalled that a South Korean cosmonaut is to fly to the International Space Station in April.
ITAR-TASS
He told a press conference Russia will not revive its Buran space shuttle project.
“Buran will not be revived, as it is the same US shuttle, which in the United States showed it has no prospects, is costly and poorly reliable,” Perminov said, adding however that Buran experience will be used in the design of a new manned space vehicle.
He said India wants to participate in the design of the new craft and the issue will be discussed in January in the Energia Space Corporation.
In the meantime, Indian experts were allowed to some of Russia’s space control centers.
“With India we cooperate in space boosters, their components, dual-purpose systems, GLONASS global positioning and ground control systems. Indian experts are working at some of our mission control centers,” Perminov said.
Russia is also negotiating European participation in the design of the new space vehicle.
“We are actively cooperating with Europe. There are some results and there is understanding how and where to progress. We do not know how far the Europeans plan to go in our interaction. Most likely it will be necessary to draft a special agreement on future manned space vehicle,” Perminov said.
Space cooperation with China “has been going for long on various projects. We have been placing emphasis on science of late,” he said.
Cooperation with South Korea focuses on the creation of a new launching pad. “Russia participates in designing a stage of the Korean rocket and also helps create the pad itself,” Perminov said and recalled that a South Korean cosmonaut is to fly to the International Space Station in April.
ITAR-TASS
La russsie est vraiment en plein flou sur son futur système de transport spatial. On dirait qu'elle tate le terrain avec divers projets pour attirer un partenaire (principalement l'ESA ou la JAXA).
Il est clair qu'il va bien falloir un jour passer à autre chose que l'étriqué Soyouz. En tout cas beaucoup de concepts ces dernières années, ça prouve que ça bouge.
Il est clair qu'il va bien falloir un jour passer à autre chose que l'étriqué Soyouz. En tout cas beaucoup de concepts ces dernières années, ça prouve que ça bouge.
buran a écrit:Exit les 2 versions de navettes spatiales (surement dérivées de Klipper) proposées par Energia.
Ce n'est pas comme ça que j'interprèterais cette déclaration.
A mon avis, ce que PERMINOV veut dire, c'est que la Russie ne se lancera pas dans un programme de navette de classe Bourane (ou STS, ce qui est à peu près équivalent).
Il a raison de dire que ce type de véhicule n'a pas de véritable avenir, cette question a déjà été largement débattue sur le forum.
En revanche, ils ont envie de REUTILISER LES SAVOIR FAIRE acquis grâce à Bourane pour des programmes de navette différente, du genre Kliper...
_________________
Kosmonavtika - Le site de l'Espace russe
nikolai39 a écrit:buran a écrit:Exit les 2 versions de navettes spatiales (surement dérivées de Klipper) proposées par Energia.
Ce n'est pas comme ça que j'interprèterais cette déclaration.
A mon avis, ce que PERMINOV veut dire, c'est que la Russie ne se lancera pas dans un programme de navette de classe Bourane (ou STS, ce qui est à peu près équivalent).
Il a raison de dire que ce type de véhicule n'a pas de véritable avenir, cette question a déjà été largement débattue sur le forum.
En revanche, ils ont envie de REUTILISER LES SAVOIR FAIRE acquis grâce à Bourane pour des programmes de navette différente, du genre Kliper...
Si tu as bien lu les propos de Perminov (j'ai mis à jour mon post à ce sujet) il est clairement dit que le futur vaisseau sera de type "capsule" (un soyouz mais plus grand). Hélas pour la beauté du rêve je crois que le pragmatisme a conduit a retenir une conception classique éprouvée. Cela laissera de la place à des sociétés privées pour concevoir des "kliper" pour les touristes dans un futur éloigné.
ça s'explique:patchfree a écrit:Si tu as bien lu les propos de Perminov (j'ai mis à jour mon post à ce sujet) il est clairement dit que le futur vaisseau sera de type "capsule" (un soyouz mais plus grand). Hélas pour la beauté du rêve je crois que le pragmatisme a conduit a retenir une conception classique éprouvée. Cela laissera de la place à des sociétés privées pour concevoir des "kliper" pour les touristes dans un futur éloigné.
(...)
Selon la déclaration en août dernier d'Anatoli Perminov, directeur de l'agence, ces plans à long terme prévoient uniquement l'exploration de la Lune et de Mars. Le programme élaboré doit être examiné au Conseil de sécurité russe au début de l'année prochaine. Bref, les projets sont pris au sérieux.
Les conclusions qui seront faites par le Conseil de sécurité sont difficiles à prévoir. Il ne reste qu'à faire des considérations d'ordre général.
Premièrement. Comme le prouve l'ensemble de l'expérience passée de l'humanité, la construction de n'importe quel ouvrage doit commencer par les fondations, et non pas par le toit, sinon, conformément à la loi de l'attraction universelle, le toit se transformera bientôt en plancher, écrasant au passage les architectes et détruisant l'édifice.
En prévoyant ce qui sera accompli dans trente ans grâce à l'immense potentiel de l'Etat, il convient de comprendre que les fondations, y compris le plancher, existent déjà. Cependant, le vague subsiste concernant les principaux objectifs du Programme fédéral spatial pour 2006-2015. La création d'un système de transport spatial promis depuis longtemps fait du sur-place. Plus précisément, il est tout à fait impossible de savoir qui réalisera ce programme, ni quand et comment. De nombreuses informations dans les médias mentionnent des partenaires étrangers potentiels, mais on ignore toujours plus ou moins lequel d'entre eux assumera cette tâche.
La question concernant le futur vaisseau spatial qui aurait dû remplacer depuis dix ans déjà le légendaire Soyouz reste également floue. Il est notoire que la corporation spatiale Energuia a déjà six projets de vaisseau habité, dont deux seront soumis, sans indication de délais concrets, à Roskosmos qui organisera un nouveau concours pour sa conception et sa construction. Espérons que la création du vaisseau ne se limitera pas cette fois au concours et qu'elle passera à l'étape des réalités pratiques. Quoi qu'il en soit ce nouveau vaisseau ne fait l'objet, pour l'instant, que de plans.
En ce qui concerne les fondations et les murs du nouvel édifice spatial, dont l'imagination des architectes se représente les contours en rose, il est impossible de ne pas citer la récente déclaration du premier vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov à propos de ses fondations et autres supports. A vrai dire, la précision avec laquelle la déclaration du premier vice-premier ministre exprime l'essence de ce que voient et comprennent de nombreuses personnes peut rendre mal à l'aise.
"Les acquis scientifiques et techniques créés dans les années 80 du siècle dernier se sont déjà épuisés... L'industrie nationale a quasiment perdu sa capacité à mettre au point et fabriquer une bonne partie des appareils et des agrégats...", a expliqué Sergueï Ivanov fin novembre lors d'une réunion de la Commission militaro-industrielle. Il a également déploré le fait que plusieurs systèmes de satellites de ravitaillement ne soient équipés qu'à 20-25%. J'espère qu'après cet exposé de la situation actuelle, Roskosmos se demandera s'il est raisonnable de rêver de l'avenir lointain sans se soucier du présent et qu'il en sera question au cours de la réunion du Conseil de sécurité russe qui se tiendra au début de l'année prochaine.
Deuxièmement. Il est parfaitement évident que les projets grandioses prévus pour les trente prochaines années et qui concernent, d'après les informations, les vols vers la Lune et Mars sont impossibles à réaliser sans l'appui d'autres pays, ce qui a été confirmé par Sergueï Ivanov. En fait, les plans de Roskosmos mentionnent l'Inde, la Chine, l'Union européenne et les Etats-Unis en tant que partenaires et sponsors potentiels pour les voyages spatiaux lointains. Beaucoup signifie en fait personne.
En outre, comme l'estime à juste raison Igor Mitrofanov, un des éminents chercheurs de l'Institut d'études spatiales, la coopération internationale dans l'exploration et la mise en valeur de la Lune entraînera une âpre concurrence entre les collectifs scientifiques des pays participant au projet. "Les différentes équipes se feront concurrence en avançant leurs propres propositions sur les appareils qui fonctionneront à la surface de la Lune, ce qui sera étudié en premier lieu".
Autrement dit, en plus des problèmes purement techniques, il faudra dépenser la majeure partie de son temps et de ses efforts pour régler des formalités et des difficultés juridiques. Il faudra davantage les régler à un large niveau international, en ayant souvent affaire à plusieurs partenaires étrangers, qu'avec les pays participant à la coopération lunaire ou autre.
La Russie, est-elle prête à un tel assaut juridique, lorsque tout dépend, en fin de compte, d'une transparence dans les rapports et d'une rigoureuse discipline dans l'accomplissement des engagements pris?
Espérons qu'il en sera ainsi. Mais l'histoire du croiseur Admiral Gorchkov revient inévitablement à la mémoire: la Russie essaie, pour l'instant, sans succès, de le vendre à l'Inde aux termes du contrat conclu dès 2004. Au grand étonnement des Indiens, la partie russe veut maintenant revoir ses conditions, car elle s'était trompée en déterminant les délais de modernisation du navire et son coût. Par exemple, 700 km de câbles initialement posés se sont transformés, après une étude plus détaillée, en 2.500 km (!)...
On peut en fait s'arrêter là et attendre, car de nouveaux faits et, par conséquent, de nouvelles idées apparaîtront l'année prochaine.
http://fr.rian.ru/analysis/20071231/94366082.html
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Je pense et je dis, une nouvelle fois ici, que la vision exprimée sur RIA Novosti et rapportée sur le post précédent n'est pas pertinente. De ce point de vue il est remarquable de constater que des personnalités RUSSES n'arrivent pas à comprendre les messages délivrés par leurs propres personnels politiques RUSSES. Il est finalement assez facile de prévoire avec une bonne confiance ce que vnt être les développements de l'activité spatiale mondiale et russe dans les prochaines années. Il suffit d'avoir observé un peu l'histoire de l'URSS, son aventure spatiale, ses réussites et ses échecs, ses 20 années de vaches maigres lors de la fin de l'URSS, pour comprendre les atouts de l'industrie spatiale russe et la volonté nationale de redonner à ce pays une certaine grandeur.
Par exemple l'auteur cité précédemment s'inquiète d'une concurrence exacerbée dans la conquête de la lune et de mars. Mais, sans nier la voracité des intérêts financiers que génère la société capitaliste, il est simple de remarquer que dans beaucoup d'aspects de l'activité spatiale, c'est la coopération qui domine et non la lutte. Il en ira de même dans le futur, une coopération certe basée sur le partage des investissements et des bénéfices mais une coopération quand même et ne se limitant pas à quelques pays. Le trait qu'il est assez simple de découvrir c'est que cette coopération se fera sans doute plus facilement entre La Russie et l'Europe, ou entre la Russie et l'Inde qu'avec les USA. Mais c'est un trait général du monde à venir que le déplacement des intérets vers les pays d'Asie et d'Océanie.
L'auteur critique aussi le fait que cette coopération n'irait pas bien loin... Mais déjà tout l'aventure de l'ISS montre le contraire: le nombre de pays voulant y participer s'accroit alors même que les bénéfices à court terme d'un investissement dans l'ISS seraient difficiles à démontrer. Bien qu'il soit difficile de dire qui de l'Europe ou de l'Inde participera à la conception du nouveau vaisseau piloté, il n'y a pas de doute qu'un de ces pays y participera. Et je parie plus sur l'Inde que sur l'Europe, bien trop frileuse et divisée dans ce domaine.
En réalité notre auteur, par la force des choses, converti de fraïche date au jeu du capitalisme, tout en n'arrivant pas à se défaire du vieux pessimisme soviétique appris au cours des ans, oublie que, certe le capitalisme impose ses règles mais ne s'affranchit pas des pensées et des pratiques humaines. Le désir de conquérir l'espace demeure. Peut-être l'auteur rêve-t-il encore de grandioses projets à la "soviétique"? C'est du passé. Mais cela n'empêche pas de viser l'avenir et de "tirer des plans sur la comète". Ces plans maintenant s'inventent à l'échelle internationale et c'est tant mieux.
Par exemple l'auteur cité précédemment s'inquiète d'une concurrence exacerbée dans la conquête de la lune et de mars. Mais, sans nier la voracité des intérêts financiers que génère la société capitaliste, il est simple de remarquer que dans beaucoup d'aspects de l'activité spatiale, c'est la coopération qui domine et non la lutte. Il en ira de même dans le futur, une coopération certe basée sur le partage des investissements et des bénéfices mais une coopération quand même et ne se limitant pas à quelques pays. Le trait qu'il est assez simple de découvrir c'est que cette coopération se fera sans doute plus facilement entre La Russie et l'Europe, ou entre la Russie et l'Inde qu'avec les USA. Mais c'est un trait général du monde à venir que le déplacement des intérets vers les pays d'Asie et d'Océanie.
L'auteur critique aussi le fait que cette coopération n'irait pas bien loin... Mais déjà tout l'aventure de l'ISS montre le contraire: le nombre de pays voulant y participer s'accroit alors même que les bénéfices à court terme d'un investissement dans l'ISS seraient difficiles à démontrer. Bien qu'il soit difficile de dire qui de l'Europe ou de l'Inde participera à la conception du nouveau vaisseau piloté, il n'y a pas de doute qu'un de ces pays y participera. Et je parie plus sur l'Inde que sur l'Europe, bien trop frileuse et divisée dans ce domaine.
En réalité notre auteur, par la force des choses, converti de fraïche date au jeu du capitalisme, tout en n'arrivant pas à se défaire du vieux pessimisme soviétique appris au cours des ans, oublie que, certe le capitalisme impose ses règles mais ne s'affranchit pas des pensées et des pratiques humaines. Le désir de conquérir l'espace demeure. Peut-être l'auteur rêve-t-il encore de grandioses projets à la "soviétique"? C'est du passé. Mais cela n'empêche pas de viser l'avenir et de "tirer des plans sur la comète". Ces plans maintenant s'inventent à l'échelle internationale et c'est tant mieux.
L'expérience Russe des navettes et autres corps portants remonte aux années 70 et 80
bon, "la messe est dite", tous ces techniciens qui ont fait preuve de valeur sont des "papi"
de plus de 65 ans. Entre eux hier et aujourd'hui, c'est le néant. Les meilleurs sont allés se
vendre aux plus offrants en occident, les autres ont sombrés pendant les années "Elsine".
Aujourd'hui, il faut tout recommencer. Partir à zéro, et ils partiront de zéro, car les jeunes
veulent recommencer à étudier, à projeter, à inventer. Mais voilà, les Chinois font aussi bien,
les Japonais de même, l'Europe croule sous le fric, l'Amérique plastrone avec sa maîtrise des
technologies, on attend l'Inde, peut-être bientôt l'Amérique du Sud, alors je leur souhaite du
courage, beaucoup de courage à ces jeunes Russes.
Vous savez dans ces conditions SuperSoyouz ou rien, cela ne fait aucune différence.
Au fait l'Europe se passe bien de vaisseaux spatiaux, elle fait sa petite conquète de l'espace
sans dépenser beaucoup d'argent, et on parle d'elle comme si elle partait pour Mars demain.
Alors les Russes peuvent s'en inspirer en réapprenant à faire des fusées, des satellites, des
sondes et en palabrant entre temps pour occuper les journalistes en mal d'info techniques.
Il y a combien de temps que nous n'avons pas vu une sonde spatiale Russe "en état de marche"
voyager dans le cosmos lointain ?
Bon courage aux jeunes Russes qui veulent redémarrer dans le doamine spatial civil. :|
bon, "la messe est dite", tous ces techniciens qui ont fait preuve de valeur sont des "papi"
de plus de 65 ans. Entre eux hier et aujourd'hui, c'est le néant. Les meilleurs sont allés se
vendre aux plus offrants en occident, les autres ont sombrés pendant les années "Elsine".
Aujourd'hui, il faut tout recommencer. Partir à zéro, et ils partiront de zéro, car les jeunes
veulent recommencer à étudier, à projeter, à inventer. Mais voilà, les Chinois font aussi bien,
les Japonais de même, l'Europe croule sous le fric, l'Amérique plastrone avec sa maîtrise des
technologies, on attend l'Inde, peut-être bientôt l'Amérique du Sud, alors je leur souhaite du
courage, beaucoup de courage à ces jeunes Russes.
Vous savez dans ces conditions SuperSoyouz ou rien, cela ne fait aucune différence.
Au fait l'Europe se passe bien de vaisseaux spatiaux, elle fait sa petite conquète de l'espace
sans dépenser beaucoup d'argent, et on parle d'elle comme si elle partait pour Mars demain.
Alors les Russes peuvent s'en inspirer en réapprenant à faire des fusées, des satellites, des
sondes et en palabrant entre temps pour occuper les journalistes en mal d'info techniques.
Il y a combien de temps que nous n'avons pas vu une sonde spatiale Russe "en état de marche"
voyager dans le cosmos lointain ?
Bon courage aux jeunes Russes qui veulent redémarrer dans le doamine spatial civil. :|
Astro-notes a écrit:
Il y a combien de temps que nous n'avons pas vu une sonde spatiale Russe "en état de marche"
voyager dans le cosmos lointain ?
Ces dix dernières années ont été focalisées sur la construction de l'ISS.
La russie a mis en place ses deux modules (Zarya - Zvezda) et a rempli -largement- son rôle pour ce qui est du ravitaillement et des relèves d'équipage.
Tout cela dans un contexte politique et financier plutôt catastrophique.
Donc on peut difficilement lui reprocher de n'avoir pas simultanément développé un programme d'exploration automatique de l'espace.
Elle a même laissé largement se dégrader son système GLONASS ... et s'y remet en marche forcée à la demande des militaires suite à l'épisode des missiles américains.
Alors la relève va t'elle émerger ? , le contexte économique un peu meilleur permettra-t'il un programme ambitieux ?.... cela reste difficile à dire.
Mais qu'une majorité des jeunes scientifiques russes aient une appétence irrepressible pour l'exil et le "rêve occidental" ... c'est encore plus à voir ...
montmein69- Donateur
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Les Russes ont eboyé des sondes vers Vénus et Mars...les dernières furent Phobos 1 et 2 en 1989?
L'une n'est pas arrivée en orbite martienne, l'autre est presque arrivée sur Phobos et puis a cessé d'émettre...
Pas très fiable comme engin................Anubissssssssssssss :x
Anubis- Messages : 965
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Age : 37
Localisation : canada
Anubis a écrit:Les Russes ont eboyé des sondes vers Vénus et Mars...les dernières furent Phobos 1 et 2 en 1989?
L'une n'est pas arrivée en orbite martienne, l'autre est presque arrivée sur Phobos et puis a cessé d'émettre...
Pas très fiable comme engin................Anubissssssssssssss :x
Les engins venusiens (famille Venera/Vega) ont souvent été d'une fiabilité à toute épreuve, par contre les engins martiens (famille Mars) ont pratiquement tous été des échecs retentissants. Ceci est d'autant plus curieux que ces deux familles de vaisseaux avaient beaucoup de choses en commun. Je pense que les Russes ne maîtrisaient pas suffisament la rentrée atmosphérique plus compliquée sur Mars que sur Venus, sans parler de l'impossibilité de reprogrammer les ordinateurs de bord (Mars 5 et 6, je crois, arrivés en pleine tempête martienne mais prenant des photos quand même, alors que Mariner 9 a pu attendre la fin avant d'observer la planète).
Pour Phobos 1 et 2, ils avaient voulu innover un peu, mais ils n'étaient pas assez familiarisés avec les nouveaux vaisseaux. De plus, je ne pense pas que 1989 ait été une bonne année pour lancer des vaisseaux chers et compliqués vers Mars, alors que l'URSS volait en eclat.
Blink / Pamplemousse- Messages : 1264
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Age : 40
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C'est avec Phobos-Grunt qu'on verra s'il y a une reprise d'activité dans le domaine des sondes automatiques avec une meilleure fiabilité.
La mission est ambitieuse ... et rien n'est jamais gagné dans le domaine spatial ....
On a abordé le sujet ici :
https://www.forum-conquete-spatiale.fr/mars-et-ses-lunes-f34/petit-article-sur-phobos-grunt-t1637.htm?highlight=phobos+grunt
La mission est ambitieuse ... et rien n'est jamais gagné dans le domaine spatial ....
On a abordé le sujet ici :
https://www.forum-conquete-spatiale.fr/mars-et-ses-lunes-f34/petit-article-sur-phobos-grunt-t1637.htm?highlight=phobos+grunt
montmein69- Donateur
- Messages : 20959
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Blink / Pamplemousse a écrit:Anubis a écrit:Les Russes ont eboyé des sondes vers Vénus et Mars...les dernières furent Phobos 1 et 2 en 1989?
L'une n'est pas arrivée en orbite martienne, l'autre est presque arrivée sur Phobos et puis a cessé d'émettre...
Pas très fiable comme engin................Anubissssssssssssss :x
Ceci est d'autant plus curieux que ces deux familles de vaisseaux avaient beaucoup de choses en commun.
Oui étonnant quand on sait que ces différents engins étaient fabriqués par la même société Lavochkin, fameuse pour ses sondes lunaires. Parfois l'échec n'est que le résultat d'un concours de circonstances mais peut-être y avait-il effectivement la nécessité de passer à des techniques plus modernes comme le design totalement numérique que les russes n'avaient pas totalement intégré à l'époque.
patchfree a écrit:Blink / Pamplemousse a écrit:Anubis a écrit:Les Russes ont eboyé des sondes vers Vénus et Mars...les dernières furent Phobos 1 et 2 en 1989?
L'une n'est pas arrivée en orbite martienne, l'autre est presque arrivée sur Phobos et puis a cessé d'émettre...
Pas très fiable comme engin................Anubissssssssssssss :x
Ceci est d'autant plus curieux que ces deux familles de vaisseaux avaient beaucoup de choses en commun.
Oui, étonnant quand on sait que ces différents engins étaient fabriqués par la même société Lavochkin, fameuse pour ses sondes lunaires. Parfois l'échec n'est que le résultat d'un concours de circonstances mais peut-être y avait-il effectivement la nécessité de passer à des techniques plus modernes comme le design totalement numérique que les russes n'avaient pas totalement intégré à l'époque.
Sur ce fil
J'ai lu tout ce que j'ai pu sur les missions martiennes Russes, mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi
tant d'échecs. C'est loin d'être clair pour moi à l'aune des connaissances que nous avons sur la technologie
Russe de l'époque et pas uniquement dans l'astronautique.
J'aimerai comprendre, pourquoi l'actuel et moderne ICBM Topol M Russe n'a même pas les performances d'un
Minutman III Américain de 1970 ! Je crois qu'il y a qq chose à gratter et ce qq chose est sans doute intéressant.
C'est vrai que les USA se sont adonnés à la haute technologie et ne jurent que par elle. Il faut dire que tous
les pays Chine, Japon, Europe, Inde, Israël, en font de même et leur astronautique civile et militaire est
brillante. Pourquoi les Russes restent en marge comme s'ils avaient peur d'y perdre leur âme (?).
Lorsque je vois que des pays trés faiblement industrialisés comme le Pakistan, la Corée du Nord accèdent
à des missiles et des armes complexes, je me dis que même en partant d'un niveau zéro on devrait être
éblouis par les Russes, et pourtant non, ils restent en arrière comme si cette place était leur choix (?).
En tous cas je suis perplexe. :roll:
Je pense qu'ils sont en permanence en recherche de l'equilibrage budgetaire,
d'ou les propositions de paternariat divers, avec les chinois, les indiens, l'esa
et les autres, sinon le projet sera abandonné faute d'argent, c'est le cas pour kliper.
Mars Express en est un exemple basé sur la mission de la sonde mars 96,
venus express, et bien d'autres.
pour le rovers, ?.
d'ou les propositions de paternariat divers, avec les chinois, les indiens, l'esa
et les autres, sinon le projet sera abandonné faute d'argent, c'est le cas pour kliper.
Mars Express en est un exemple basé sur la mission de la sonde mars 96,
venus express, et bien d'autres.
pour le rovers, ?.
zx- Messages : 2650
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