Espace Magazine : arrêt de la publication
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Mais est-ce vraiment espace magazine qui n'était pas rentable ou victime d'une mauvaise gestion ou rentabilité des années lasers?
Moi personnelement, le web ne remplace pas ce qu'était espace magazine. Les perspectives de sujets à traiter, c'est pas ce qui manque... enfin voilà, la perte d'espace magazine laisse un vide chez moi.
Moi personnelement, le web ne remplace pas ce qu'était espace magazine. Les perspectives de sujets à traiter, c'est pas ce qui manque... enfin voilà, la perte d'espace magazine laisse un vide chez moi.
Dirk De Winne- Messages : 1396
Inscrit le : 14/08/2006
Dirk De Winne a écrit:Mais est-ce vraiment espace magazine qui n'était pas rentable ou victime d'une mauvaise gestion ou rentabilité des années lasers?
Moi personnelement, le web ne remplace pas ce qu'était espace magazine. Les perspectives de sujets à traiter, c'est pas ce qui manque... enfin voilà, la perte d'espace magazine laisse un vide chez moi.
Là est la question. Mauvais choix stratégique de la direction, manque de soutien des annonceurs, public trop faible, ou un peu de tout ! impossible à dire.
Le web effectivement est une bonne source, particulièrement pour suivre l'actualitée en quasi direct et pour retoruver des archives, mais il n'y a aucun control, il y a tout et n'importe quoi aussi. L'analyse avec un certain recul qu'avait le mag était vraiment très pertinent et interessants. On avait aussi des interviews, ce qu'on ne trouve pas sur le net, et diverses petites infos utiles. EM est une perte pour nous, c'est indéniable. Sacrifié sur l'autel de la rentabilité.
Mais perso, j'insiste pour dire que le CNES, le CNRS, l'ESA, EADS, Astrium, Snecma ou autres auraient pu etre un peu plus "participatifs", tout comme ils le sont avec Air & Cosmos par exemple.
Pour apporter mon grain .
J'ai arrêté EM au numéro 9 , car comme pour les "la recherche" , " pour la science " , etc , je lisais qu'une petite partie du magazine (j'ai d'ailleurs fait le ménage par le vide il n'y a pas si longtemps de mon stock ) . Je préfère largement investir dans un livre de mécanique spatiale ... . De toute manière aujourd'hui à l'ère d'internet , pour les évènements un magazine imprimé n'est ni concurrentiel ni même pratique (moteur de recherche , forum etc ) .
J'ai arrêté EM au numéro 9 , car comme pour les "la recherche" , " pour la science " , etc , je lisais qu'une petite partie du magazine (j'ai d'ailleurs fait le ménage par le vide il n'y a pas si longtemps de mon stock ) . Je préfère largement investir dans un livre de mécanique spatiale ... . De toute manière aujourd'hui à l'ère d'internet , pour les évènements un magazine imprimé n'est ni concurrentiel ni même pratique (moteur de recherche , forum etc ) .
Arsia Mons- Messages : 87
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Age : 42 Localisation : Mars
Je confirme avec les autres, que le Net n’a pas tué le Scientific Americain , donc je me mets à rêver pour que Space Flightgiwa a écrit:
Autre suggestion (mais à voir si le marché francophone est suffisant ?) : que Space Flight
envisage une version française comme le fait la revue scientifique Scientific American en édition française Pour la Science.
couvre le maximum de pays (comme le Scientific Americain , crée le 28 août 1845, avec plusieurs langues dont l’allemand,
l’arabe, l’espagnol, le français, l’italien, le japonais, le polonais, le portugais …)
Bon appétit les gars.
Firnas2- Messages : 2415
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Localisation : Tunisie
Pour ma part, j'ai été abonné à l'excellent STS mission profiles, malheureusement il a eu la même fin que "espace magazine".Mustard a écrit:...
PS: y a quoi comme mag US en kiosque outre atlantique ? et qui marche
Sinon, il y a :
- Quest orienté sur l'histoire spatiale,
- Air & Space qui un équivalent de air & cosmos mais avec + de spatial,
- Spacedaily qui est un quotidien (voir leur site internet : http://www.spacedaily.com/ ),
- Countdown
- Spaceflight qui me semble être le + intéressant à traduire car il traite indifféremment des Russes, Américains ou Européens ..
- CNES mag,
- ESA bulletin.
vp- Messages : 4541
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Age : 50
Localisation : RP
Pour être + précis sur les magzines existants, voici quelques liens :
Spaceflight
Quest
Space Times
Spaceflight
Quest
Space Times
vp- Messages : 4541
Inscrit le : 21/09/2005
Age : 50
Localisation : RP
Justement cela est peut-être un signe qu'il faut éviter la dispersion et qu'une revue même d'aviation n'accroche pas plus en saupoudrant avec un peu de spatial.
Il vaut mieux envisager une revue sur le spatial à part entière, mais mondialiser l'audience peut-être à partir de l'anglais (soyons pragmatique!) et avec des versions dans les autres espaces linguistiques d'importance. Surtout que le Spatial est bien le domaine qui se prête le mieux à la mondialisation ... ou alors c'est que l'on a rien compris en voyant la Terre depuis l'Espace!
Il vaut mieux envisager une revue sur le spatial à part entière, mais mondialiser l'audience peut-être à partir de l'anglais (soyons pragmatique!) et avec des versions dans les autres espaces linguistiques d'importance. Surtout que le Spatial est bien le domaine qui se prête le mieux à la mondialisation ... ou alors c'est que l'on a rien compris en voyant la Terre depuis l'Espace!
Giwa- Donateur
- Messages : 12804
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Mustard a écrit:
Perso je serais tenté de dire que ce serait presque plus interessant de proposer à un mag US à succès une traduction française. Ca limiterai sacrément les couts.
Comme par exemple, le National Geographic qui a vu une déclinaison francophone.
PS: y a quoi comme mag US en kiosque outre atlantique ? et qui marche
ben, euh, bonne question!
Si tu veux une magazine comparable à Espace Magazine, c'est simple, y'a pas! Et cela ne rend encore plus sa disparition vraiment dommage...
Je ne connais que:
- Quest- trimestriel, mais très pointu et franchement hors de prix, sur l'histoire spatiale (et c'est tout).
- Air & Space/Smithsonian, le magazine du musée de l'air et de l'espace (NASM) mais c'est plutôt tourné aviation; comme Ciel et Espace (l'équivalent doit être Sky & Telescope, d'ailleurs, ils ont fusionné certains de leurs articles- ce qui va dans le sens de ce qu'a écrit Mustard) qui est plus tourné vers l'astronomie. Voir également Aviation Week & Space Technology (Air & Cosmos), là aussi, le spatial est minoritaire et c'est hors de prix. Quant aux musées, pourquoi le musée de l'air et de l'espace du Bourget ne s'est pas joint à Espace Magazine? Quelqu'un leur a posé la question?
- Autrement il y a des magazines issus d'organisations telles que The Planetary Society, l'AIAA (American Institute Aeronautics Astonautics), The National Space Society.
- Ah j'oubliais "Space News", hebdomadaire (les commentaires/éditoriaux étaient passionnants à lire) mais à nouveau, c'est hors de prix, format épouvantable, qualité papier immonde, livraison à géométrie variable (comme Aviation Week). On peut s'abonner en ligne mais la dernière fois que j'ai vérifié cette option, la version électronique n'était disponible que 2 semaines après la version actuelle- pour un hebdo traitement de l'actualité, faut pas nous prendre pour des c...!
Je n'en vois pas d'autres... :?:
Dernière édition par Spaceman le Mer 31 Déc 2008 - 15:17, édité 2 fois
Spaceman- Messages : 2283
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vp a écrit:Pour ma part, j'ai été abonné à l'excellent STS mission profiles, malheureusement il a eu la même fin que "espace magazine".Mustard a écrit:...
PS: y a quoi comme mag US en kiosque outre atlantique ? et qui marche
Sinon, il y a :
- Quest orienté sur l'histoire spatiale,
- Air & Space qui un équivalent de air & cosmos mais avec + de spatial,
- Spacedaily qui est un quotidien (voir leur site internet : http://www.spacedaily.com/ ),
- Countdown
- Spaceflight qui me semble être le + intéressant à traduire car il traite indifféremment des Russes, Américains ou Européens ..
- CNES mag,
- ESA bulletin.
Pour info, Countdown n'éxiste plus; il a fusionné avec STS Mission profiles (qui était excellent, à l'ère pre-internet, mais qui a été victime du service postal US qui était incapable d'acheminer les magazines dans les délais requis!), qui ensuite à dû finir par fusionner avec Quest (il me semble...). Air & Space est un magazine sur l'histoire aéronautique/astronautique; son équivalent français est Air & Cosmos. Spacedaily n'est pas un magazine mais un site internet (très pratique!).
Spaceman- Messages : 2283
Inscrit le : 08/09/2008
Age : 58
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Ok merci à tous pour ce tour d'horizon des mags US.
Chez nous "Air & Cosmos" est totalement orienté actu, absolument pas sur l'histoire. C'est peut etre un équivalent sur l'aspect mais pas sur le thème.
Air & Space est un magazine sur l'histoire aéronautique/astronautique; son équivalent français est Air & Cosmos.
Chez nous "Air & Cosmos" est totalement orienté actu, absolument pas sur l'histoire. C'est peut etre un équivalent sur l'aspect mais pas sur le thème.
Citation:
Air & Space est un magazine sur l'histoire aéronautique/astronautique; son équivalent français est Air & Cosmos.
Chez nous "Air & Cosmos" est totalement orienté actu, absolument pas sur l'histoire. C'est peut etre un équivalent sur l'aspect mais pas sur le thème.
oups! Oui, pour Air & Cosmos, je pensais en fait à Aviation Week.... :|
Spaceman- Messages : 2283
Inscrit le : 08/09/2008
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Sous le titre "Fly Us to the Moon" un article, dans Air&Space de novembre 2008, qui pose la question de savoir quel(le)s astronautes parmi ceux et celles en activité et en cours de sélection (sélection NASA 2009) auront le privilège d'être sélectionné(e)s pour faire partie des "prochains explorateurs lunaires" à l'échéance de 2019.vp a écrit:- Air & Space qui un équivalent de air & cosmos mais avec + de spatial
Au passage, une petite phrase encourageante pour ma préférée " L'astronaute Peggy Whitson, vétéran de deux expéditions sur l'ISS, l'une comme commandant, est une astronaute dont on pense que son intérêt pour l'exploration sera de longue durée...."
La légende de la photo "L'un de ces astronautes pourrait être appelé pour une mission lunaire..."
Nextstep-to-Mars- Messages : 421
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Nextstep-to-Mars a écrit:Sous le titre "Fly Us to the Moon" un article, dans Air&Space de novembre 2008, qui pose la question de savoir quel(le)s astronautes parmi ceux et celles en activité et en cours de sélection (sélection NASA 2009) auront le privilège d'être sélectionné(e)s pour faire partie des "prochains explorateurs lunaires" à l'échéance de 2019.vp a écrit:- Air & Space qui un équivalent de air & cosmos mais avec + de spatial
Il me semble que l'échéance de ce premier vol lunaire avait été repoussé à 2020 voir meme 2021. De toute façon l'expérience montre toujours que ce genre de grand programme a toujours plusieurs années de retard, surotut qu'il sera dépendant du futur lanceur génant Arès V qui ne sera pas sans poser des retard. Perso je ne m'attend pas à voir un nouveau Moonwalker avant 2025. Ce qui fait 16 ans à attendre. Dans cette optique, je vois déja certains des astronautes de cette liste un peu trop vieux pour cela, notamment les frères Jumeaux Kelly qui auront 56 ans en 2020 et 61 ans en 2025. Ca me parait beauoup pour le commandement d'une premiere mission où la Nasa choisira je pense plutot un homme ou femme d'expérience d'une quarantaine d'année.
Mustard a écrit:De toute façon l'expérience montre toujours que ce genre de grand programme a toujours plusieurs années de retard, surotut qu'il sera dépendant du futur lanceur génant Arès V qui ne sera pas sans poser des retard.
Il ne me gène pas, moi
Ah! les lendemains de fêtes...... :lol!:
Lunarjojo- Donateur
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Lunarjojo a écrit:Mustard a écrit:De toute façon l'expérience montre toujours que ce genre de grand programme a toujours plusieurs années de retard, surotut qu'il sera dépendant du futur lanceur génant Arès V qui ne sera pas sans poser des retard.
Il ne me gène pas, moi
Ah! les lendemains de fêtes...... :lol!:
:megalol: oui y a des jours on ferait mieux de rester couché. Aujourd'hui j'ai pas mal de mal à émerger
Je n'avais toujours pas reçu le courrier mercredi .... J'attends donc.
Pour ce qui est de la "traduction" d'un magazine anglophone existant, je crois qu'il ne faut pas sous-estimer la tâche à réaliser.
D'abord parce qu'on ne traduit pas forcément tous les articles (encore que dans ce domaine on soit interessé par un maximum de choses concernant les autres nations spatiales) ... parce que forcément tous les articles auront un centre de gravité qui penchera côté US ... et moins voire beaucoup moins vers Europe, Russie, Japon ....
Ensuite parce que la traduction est un domaine moins "facile" que Giwa le suggérait
Il faut de très bons experts maitrisant les deux langues (et avec une compétence technologique poussée) , et généralement une équipe de relecture indépendante des primo-traducteurs.
Aucun magazine n'accepterait que sa "réputation internationale" puisse être mise en jeu avec une équipe chargée de la traduction et de la commercialisation qui ne soit pas "top" (donc çà se paye) .. d'autant que l'aspect "logiciel de traduction automatique"actuellement c'est de la robotique niveau Néanderthal
Pour ce qui est de la "traduction" d'un magazine anglophone existant, je crois qu'il ne faut pas sous-estimer la tâche à réaliser.
D'abord parce qu'on ne traduit pas forcément tous les articles (encore que dans ce domaine on soit interessé par un maximum de choses concernant les autres nations spatiales) ... parce que forcément tous les articles auront un centre de gravité qui penchera côté US ... et moins voire beaucoup moins vers Europe, Russie, Japon ....
Ensuite parce que la traduction est un domaine moins "facile" que Giwa le suggérait
Restent les traductions ce qui avec des traducteurs compétents (plus d’ailleurs aux niveaux technique et scientifique que linguistique) aidés par la traduction informatisée peuvent se faire assez rapidement.
Il faut de très bons experts maitrisant les deux langues (et avec une compétence technologique poussée) , et généralement une équipe de relecture indépendante des primo-traducteurs.
Aucun magazine n'accepterait que sa "réputation internationale" puisse être mise en jeu avec une équipe chargée de la traduction et de la commercialisation qui ne soit pas "top" (donc çà se paye) .. d'autant que l'aspect "logiciel de traduction automatique"actuellement c'est de la robotique niveau Néanderthal
montmein69- Donateur
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Localisation : région lyonnaise
C'est aussi avec une grande tristesse que j'ai découvert la lettre d'Espace Magazine dans ma boîte aux lettres.
Je lisais ce magazine depuis le numéro 1 et je m'étais abonné en début d'année (avant je préférais l'acheter en kiosque et pour aider financièrement le magazine il m'avait semblé utile de m'abonner). C'était à chaque fois un plaisir, une excitation que d'aller chercher ou recevoir le nouveau numéro.
Plus que la "queue" d'abonnement que je perds, c'est davantage le fait de ne plus avoir Espace Magazine qui me chagrine.
2009 sera l'année mondiale de l'astronomie et célébrera les 40 ans d'Apollo XI. J'ai du mal à concevoir ces événements sans Espace Magazine.
Ce magazine était une bouffée d'air frais dans ce monde parfois triste, et en tout cas il nous donnait une 'hauteur' de vue qui manque à notre civilisation.
Un immense bravo et merci à Olivier Sanguy et son équipe pour les efforts déployés au cours de toutes ces années pour nos donner tous les deux mois des numéros d'une aussi grande qualité. Chapeau bas à vous qui nous avez fait rêver. Je suis certain que vous trouverez un nouveau poste à la mesure de votre talent, j'espère dans le spatial !
Jean-Pierre Goux.
---
Le Siècle bleu
http://lesieclebleu.blogspot.com
Je lisais ce magazine depuis le numéro 1 et je m'étais abonné en début d'année (avant je préférais l'acheter en kiosque et pour aider financièrement le magazine il m'avait semblé utile de m'abonner). C'était à chaque fois un plaisir, une excitation que d'aller chercher ou recevoir le nouveau numéro.
Plus que la "queue" d'abonnement que je perds, c'est davantage le fait de ne plus avoir Espace Magazine qui me chagrine.
2009 sera l'année mondiale de l'astronomie et célébrera les 40 ans d'Apollo XI. J'ai du mal à concevoir ces événements sans Espace Magazine.
Ce magazine était une bouffée d'air frais dans ce monde parfois triste, et en tout cas il nous donnait une 'hauteur' de vue qui manque à notre civilisation.
Un immense bravo et merci à Olivier Sanguy et son équipe pour les efforts déployés au cours de toutes ces années pour nos donner tous les deux mois des numéros d'une aussi grande qualité. Chapeau bas à vous qui nous avez fait rêver. Je suis certain que vous trouverez un nouveau poste à la mesure de votre talent, j'espère dans le spatial !
Jean-Pierre Goux.
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Je n'ai pas dit nulle part que cela serait facile et j'ai bien dit que ces traducteurs doivent être compétents. Mais je suis d'accord qu'il ne faut sous-estimer l'ampleur de la tâche et que la traduction automatique est à prendre avec des pincettes. C'est bien ce que j'ai dit aussi:montmein69 a écrit:
Ensuite parce que la traduction est un domaine moins "facile" que Giwa le suggérait
Restent les traductions ce qui avec des traducteurs compétents (plus d’ailleurs aux niveaux technique et scientifique que linguistique) aidés par la traduction informatisée peuvent se faire assez rapidement.
Il faut de très bons experts maitrisant les deux langues (et avec une compétence technologique poussée) , et généralement une équipe de relecture indépendante des primo-traducteurs.
« Bien sûr ces traductions automatiques brutes sont pleines de contre-sens et de lourdeurs, mais les traducteurs sont là pour rectifier »
Et j'en conviens avec toi:"l'aspect "logiciel de traduction automatique «actuellement c'est de la robotique niveau Néanderthal"... et je dirais même plus " niveau Australopithèque" car l'homme de Néanderthal aux dernières nouvelles était loin d'être une brute.
Il y a de grandes revues comme American Scientific qui y arrivent, mais évidemment ce n’est pas à la portée de n’importe qui. Toutefois je pense que l’équipe de rédaction d’Espace Magazine a certainement très souvent été chercher sa documentation en dehors de l’espace linguistique francophone et doivent être compétents dans ce domaine... d'ailleurs je suppose que pour eux la traduction automatique doit être plutôt une entrave qu'une aide. ;)
Cordialement,
Giwa
Giwa- Donateur
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Oui je pense que nous sommes d'accord sur l'essentiel, probablement un "subtil distinguo" dans la façon de le dire.
Je ne faisais en fait que retransmettre la (petite) expérience que j'ai pu acquérir en collaborant 3 mois en 2001 au service de presse européen du Hubble.
Toute communication destinée à la presse, tout article paraissant dans une revue (même à diffusion restreinte ... mais pour des spécialistes et aficionados) étaient écrits par des personnes déjà bilingues (et j'ai pu mesurer l'écart entre leur maitrise linguistique et la mienne à l'époque) ... et il y avait un comité de relecture spécifique de linguistes. Les corrections étant ensuite "avalisées" pour s'assurer qu'elles ne dénaturaient pas le contenu proposé par l'auteur de l'article. Avec parfois un va et vient ... jusqu'à tomber d'accord sur le fond et la forme. Ce qui par "effet papillon" avait le don d'exaspérer l'info-graphiste chargé de la mise en page et de l'habillage avec des illustrations ... qui ne pouvait jamais avoir un document définitif .... mais devait malgré tout donner son travail pour l'impression à une date butoir impérative)
Et bien sûr, l'organisme "émetteur" ne souhaite rien moins que d'être obligé de faire un "rectificatif" dans le numéro suivant. (et si cela se produit cela se sait ... parce que les "foudres de Jupiter" parviennent du plus haut niveau hiérarchique qui lit tout de A à Z.)
Donc cet atelier traduction-relecture .... c'est un domaine très pointu. Et bien sûr il faut payer tout ce petit monde, du début de la chaine jusqu'à la fin, au prorata du temps passé et avec un niveau indiciaire correspondant à sa qualification.
Même si toute publication n'a pas ces exigences ... un magazine de renommée internationale voulant lancer une "édition étrangère" les aura.
J'avais eu l'impression - mais donc erronée - que ton intervention pouvait laisser penser que cela pouvait se faire rapidement (donc avec des moyens somme toute limités et pas trop de difficultés).
Je ne faisais en fait que retransmettre la (petite) expérience que j'ai pu acquérir en collaborant 3 mois en 2001 au service de presse européen du Hubble.
Toute communication destinée à la presse, tout article paraissant dans une revue (même à diffusion restreinte ... mais pour des spécialistes et aficionados) étaient écrits par des personnes déjà bilingues (et j'ai pu mesurer l'écart entre leur maitrise linguistique et la mienne à l'époque) ... et il y avait un comité de relecture spécifique de linguistes. Les corrections étant ensuite "avalisées" pour s'assurer qu'elles ne dénaturaient pas le contenu proposé par l'auteur de l'article. Avec parfois un va et vient ... jusqu'à tomber d'accord sur le fond et la forme. Ce qui par "effet papillon" avait le don d'exaspérer l'info-graphiste chargé de la mise en page et de l'habillage avec des illustrations ... qui ne pouvait jamais avoir un document définitif .... mais devait malgré tout donner son travail pour l'impression à une date butoir impérative)
Et bien sûr, l'organisme "émetteur" ne souhaite rien moins que d'être obligé de faire un "rectificatif" dans le numéro suivant. (et si cela se produit cela se sait ... parce que les "foudres de Jupiter" parviennent du plus haut niveau hiérarchique qui lit tout de A à Z.)
Donc cet atelier traduction-relecture .... c'est un domaine très pointu. Et bien sûr il faut payer tout ce petit monde, du début de la chaine jusqu'à la fin, au prorata du temps passé et avec un niveau indiciaire correspondant à sa qualification.
Même si toute publication n'a pas ces exigences ... un magazine de renommée internationale voulant lancer une "édition étrangère" les aura.
J'avais eu l'impression - mais donc erronée - que ton intervention pouvait laisser penser que cela pouvait se faire rapidement (donc avec des moyens somme toute limités et pas trop de difficultés).
montmein69- Donateur
- Messages : 20960
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Age : 73
Localisation : région lyonnaise
OK!...sans traduction ;) Il existe aussi maintenant une solution partielle par le net qui bien sûr, n'est pas l'idéal...mais qui est mieux que rien: la traduction de quelques articles : des revues prestigieuses comme le Monde Diplomatique et évidemment le Courrier de l'Unesco (qui n'est plus disponible qu'en ligne) l'utilisent.
Giwa- Donateur
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Age : 81
Localisation : Draguignan
j' ai reçu le courrier d 'espace magazine ce matin ;la fin d'un beau magazine ,dommage. 8-)
seb- Messages : 1461
Inscrit le : 17/06/2008
Age : 41
Localisation : somme
Consternation... Tristesse, incompréhension... C'est ce qui me vient à l'esprit en lisant ces nouvelles; C'est pire que méprisable d'agir comme ça, de profiter de la maladie du rédacteur en chef pour "couler" un magazine qui ne demandait pas grand chose, à mon sens, pour survivre.
Olivier, je te remercie, à mon tour, pour les articles qui m'ont fait découvrir la passion de l'espace et de ce qui est mis en oeuvre par l'humanité pour explorer les planêtes autour de nous.
Bien sûr, je remercie également tous les rédacteurs qui ont su rendre Espace Mag aussi intéressant, tous ceux sans qui Espace Mag aurait été dès le début ce qu'il est maintenant ... C'est à dire rien.
Relancer ce journal sans Olivier, et sans l'équipe de rédacteurs actuels ? N'y pensez même pas, personne ne s'y intéressera.
Plus souriant, je vous souhaite à tous, sans exception, une heureuse année 2009 pleine de rencontres entre passionnés, de discussions sur le sujet de l'Espace, et ... Bonne année, quoi.
Franck
Olivier, je te remercie, à mon tour, pour les articles qui m'ont fait découvrir la passion de l'espace et de ce qui est mis en oeuvre par l'humanité pour explorer les planêtes autour de nous.
Bien sûr, je remercie également tous les rédacteurs qui ont su rendre Espace Mag aussi intéressant, tous ceux sans qui Espace Mag aurait été dès le début ce qu'il est maintenant ... C'est à dire rien.
Relancer ce journal sans Olivier, et sans l'équipe de rédacteurs actuels ? N'y pensez même pas, personne ne s'y intéressera.
Plus souriant, je vous souhaite à tous, sans exception, une heureuse année 2009 pleine de rencontres entre passionnés, de discussions sur le sujet de l'Espace, et ... Bonne année, quoi.
Franck
gurvan- Messages : 412
Inscrit le : 29/07/2008
Age : 59
Localisation : Jakarta
Bien que ça soit probablement assez utopique, si Olivier rédigeait bien 60% du magazine lors de ça "faillite" et qu'il travaillait auparavant avec sa femme.
Pourquoi ne pourrait-il pas continuer la ligné des espace mag.. mais cette fois-ci par le support web?
Personnellement je ne vois d'inconvénient majeur à la lecture d'un magazine sur le web...
Cela éviterait des prix colossaux d'impression, il bénéficierait d'un nom de magazine déjà assez répandu, et pourrait le vendre à prix moindre sur le web...?
Cela réduirait sûrement de 90% au moins le prix de l'infrastructure d'EM actuelle non?
dans un autre cas, comme je l'ai déja dit sur un autre forum, pourquoi l'ESA ne pourrait pas se permettre de racheter, ou de relancer Espace Magazine? Car actuellement, je trouve l'infrastructure informative du CNES bien plus dense et intéressante que celle de l'ESA. Si le CNES peut faire ce beau petit journal de l'espace mensuelle sur le net, pourquoi une Organisation International Européenne ne pourrait pas se permettre le rachat d'un des seul, si pas, du seul magazine francophone à 100% spatial. Ils pourraient y intégrer l'évolution de leur actualité,projets et concepts, qui est relativement peu connu du grand public (car passe seulement 5 minute par jour sur EURONEWS et est brièvement détaillé sur le net). Il ne me semble pas très difficile, budgétairement, pour une organisation subventionné par autant de pays, de parvenir à racheter une petit PME.
Pour ma part l'espace est l'intérêt principal de ma jeune vie, c'est d'ailleurs pour cela que je fait des étude d'ingénieur aéronautique lol. J'aimerais pourvoir continué à avoir l'accès à ce domaine, autrement que part ARTE à 3 heure du mat ou par André Brahic et des documentaires BBC qui me ruinent ma connection internet (mais me rendent heureux).
A part ça, sincère félicitation à Olivier pour ce qu'il nous a fait vivre de merveilleux de par EM.
En espérant qu'à l'avenir, le presse ne se limitera pas à des Public, Closer, etc, magazine people sans aucun intérêt qui rendent la jeunesse inculte, inintéressant et inintéresser...
Pierre
Pourquoi ne pourrait-il pas continuer la ligné des espace mag.. mais cette fois-ci par le support web?
Personnellement je ne vois d'inconvénient majeur à la lecture d'un magazine sur le web...
Cela éviterait des prix colossaux d'impression, il bénéficierait d'un nom de magazine déjà assez répandu, et pourrait le vendre à prix moindre sur le web...?
Cela réduirait sûrement de 90% au moins le prix de l'infrastructure d'EM actuelle non?
dans un autre cas, comme je l'ai déja dit sur un autre forum, pourquoi l'ESA ne pourrait pas se permettre de racheter, ou de relancer Espace Magazine? Car actuellement, je trouve l'infrastructure informative du CNES bien plus dense et intéressante que celle de l'ESA. Si le CNES peut faire ce beau petit journal de l'espace mensuelle sur le net, pourquoi une Organisation International Européenne ne pourrait pas se permettre le rachat d'un des seul, si pas, du seul magazine francophone à 100% spatial. Ils pourraient y intégrer l'évolution de leur actualité,projets et concepts, qui est relativement peu connu du grand public (car passe seulement 5 minute par jour sur EURONEWS et est brièvement détaillé sur le net). Il ne me semble pas très difficile, budgétairement, pour une organisation subventionné par autant de pays, de parvenir à racheter une petit PME.
Pour ma part l'espace est l'intérêt principal de ma jeune vie, c'est d'ailleurs pour cela que je fait des étude d'ingénieur aéronautique lol. J'aimerais pourvoir continué à avoir l'accès à ce domaine, autrement que part ARTE à 3 heure du mat ou par André Brahic et des documentaires BBC qui me ruinent ma connection internet (mais me rendent heureux).
A part ça, sincère félicitation à Olivier pour ce qu'il nous a fait vivre de merveilleux de par EM.
En espérant qu'à l'avenir, le presse ne se limitera pas à des Public, Closer, etc, magazine people sans aucun intérêt qui rendent la jeunesse inculte, inintéressant et inintéresser...
Pierre
Pierre 1889- Messages : 54
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Pierre 1889 a écrit:Bien que ça soit probablement assez utopique, si Olivier rédigeait bien 60% du magazine lors de ça "faillite" et qu'il travaillait auparavant avec sa femme.
Pourquoi ne pourrait-il pas continuer la ligné des espace mag.. mais cette fois-ci par le support web?
Personnellement je ne vois d'inconvénient majeur à la lecture d'un magazine sur le web...
Cela éviterait des prix colossaux d'impression, il bénéficierait d'un nom de magazine déjà assez répandu, et pourrait le vendre à prix moindre sur le web...?
Cela réduirait sûrement de 90% au moins le prix de l'infrastructure d'EM actuelle non?
Le probleme d'un site web c'est qu'il ne rapporte pas d'argent. Un site ne peut vivre que grace à des annonceurs et on retombe sur l'un des principaux problemes qui a fait l'échec du mag. Les annonceurs, c'est donc là le hic et comme je le disais aussi, c'est dommage (et meme presque honteux) que des industriels, agences ou administrations du spatial européen ou nationaux ne donne pas des aides car un tel mag ne peux que jouer un role très positif auprès du public et etre bénéfique pour l'image des dépenses spatiales.
dans un autre cas, comme je l'ai déja dit sur un autre forum, pourquoi l'ESA ne pourrait pas se permettre de racheter, ou de relancer Espace Magazine? Car actuellement, je trouve l'infrastructure informative du CNES bien plus dense et intéressante que celle de l'ESA. Si le CNES peut faire ce beau petit journal de l'espace mensuelle sur le net, pourquoi une Organisation International Européenne ne pourrait pas se permettre le rachat d'un des seul, si pas, du seul magazine francophone à 100% spatial. Ils pourraient y intégrer l'évolution de leur actualité,projets et concepts, qui est relativement peu connu du grand public (car passe seulement 5 minute par jour sur EURONEWS et est brièvement détaillé sur le net). Il ne me semble pas très difficile, budgétairement, pour une organisation subventionné par autant de pays, de parvenir à racheter une petit PME.
Un rachat ? non surtout pas. Pour qu'un mag soit indépendant, parle de tout avec justesse et liberté ll lui faut justement des aides d'un peu tout le monde mais n epas appartenir à l'un deux uniquement. Si la mag appartient au CNES il devra forcément devenir le porte parole du CNES et parler en priorité du CNES. Pour cela le CNES a déja son mag on line.
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