[HS] Début de manuscrit sur l'exploration martienne
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Avec l'accord de Mustard... ;-) Merci à lui.
Je me permets un petit rappel, je m'étais inscrit sur ce forum pour ychercher trouver des informations dans le but d'écrire une nouvelle dédiée à l'exploration martienne...
J'y ai trouvé bien plus que ça : Un forum, rempli de discussions intéressantes, intelligentes (le délire sur la traite des vaches... :lolnasa: ) et bien d'autres choses encore.
mais si j'ai l'outrecuidance de créer un topic aujourd'hui, c'est pour soumettre à vos critiques z'et commentaires le début de la nouvelle que je suis en train d'écrire.
J'attends, bien évidemment, vos commentaires.
Début de citation:
3 Juillet 2035, 23h00, Cap Canaveral.
- … Cinq, quatre, trois, deux, un. Mise à feu !
Depuis le pas de tir SLC-17C, les 39 tonnes d’une fusée Delta VI SH (pour Super Heavy : super lourde) s’élancent dans la nuit de Floride. Dans la salle de contrôle de lancement, à cinq kilomètres de là, quelques applaudissements fusent. Un des contrôleurs des séquences pré-vol sort sur la terrasse, pour allumer un cigare en suivant la montée de l’engin, qui transforme la nuit en jour sur sa trajectoire. Sa mission est terminée, et le relais a été pris par les contrôleurs de vol.
Les lancements sont devenus une telle routine que peu de monde s’enthousiasme encore.
- Décollage sans incident de la mission AME.
Par la porte entrouverte, il écoute la procédure, égrenée d’une voix calme et monocorde par le chef radio.
- Début de la séquence de séparation des fusées d’appoint dans dix secondes… cinq… trois, deux, un, séparation de la première couronne effectuée.
- Alors, Dan, encore un qui se passe bien.
Le technicien tourne la tête.
- T’es malin, Bob, tu m’as fait peur. Je me croyais seul !
- Eh non, Dan. Ma mission était finie avant la tienne, et j’étais sorti pour assister, d’ici, à la montée de Big Delta. Avec les jumelles, j’en ai eu plein les yeux.
- T’as pas peur de te brûler les rétines !
- Les risques du métier, que veux-tu. Bon, en tout cas, AME commence bien.
Son interlocuteur rigole :
- Advanced Mission of Exploration… Ils auraient pu trouver un nom un peu moins pompeux !
Une voix parvient depuis la salle de contrôle :
- Séparation de la deuxième couronne…
La porte se referme au moment où un autre technicien sort, étouffant le reste du monologue.
- Bon, tout roule. Quelqu’un aurait une cigarette ?
- Il faudra que tu te décides à t’en acheter, lui répond son interlocuteur, en sortant un paquet de sa poche de chemisette.
- Merci. Bon, on n’a plus qu’à attendre l’insertion en orbite de parking, avant le grand départ.
La tension nerveuse était quasi inexistante.
Le lendemain, un officiel de la NASA tient une conférence de presse, dans laquelle il annonce que tout se déroule conformément au plan de vol, les journalistes présents prennent quelques notes, tout en se demandant comment ils vont rendre intéressant un lancement, qui est pourtant une première dans l’histoire spatiale, à savoir le premier vaisseau conçu pour ramasser puis renvoyer sur Terre des échantillons du sol martien.
Moins de quatre mois plus tard, les mêmes protagonistes se retrouvaient dans la salle de contrôle, hurlant des informations, des demandes de renseignements, et cherchant dans leurs procédures comment reprendre en main le vaisseau.
Jusqu’à ce que le chef contrôleur déclare :
- On vient de perdre l’AME.
Sa déclaration fit l’effet d’un coup de tonnerre, et un silence consterné s’en suivit.
Quelques heures plus tard, le même chef faisait une conférence de presse, installé à un pupitre, avec son équipe d’ingénieurs à la mine décomposée derrière lui.
- Tout indique qu’on a perdu la liaison avec AME. L’incident fatal s’est produit quelques minutes après l’insertion de l’appareil en orbite martienne. Deep Space Network, le réseau des stations du suivi radio des sondes interplanétaires, a perdu le contact avec l’AME alors que celui-ci allait entamer la traversée de l’atmosphère. Il nous est impossible de savoir avec précision les raisons de la perte du faisceau radio, il est probable que la décélération violente, de plus de 7 g, a pu endommager…
Dan, le technicien, hausse les épaules en se retenant de soupirer. Son supérieur a le don de délayer le peu d’informations dont il dispose, tout ça pour rester quelques minutes de plus devant les caméras de la presse, qui pour l’occasion, sont plus nombreuses que lors du lancement.
- Toujours la même chose, pense Dan, il faut que quelque chose tourne mal pour que ça intéresse le monde.
Il s’éclipse discrètement de la salle de conférence, retrouve son collègue Bob, et tous deux fument une cigarette en discutant des causes possibles de l’échec de la mission. Ils observent le site de lancement SLC-17 B, où des équipes s’affairent pour préparer un prochain lancement.
Au bout de quelques minutes, Bob demande :
- Tu crois qu’il va parler du message radio ?
Dan rigole :
- Non, ça, je ne crois pas. Je ne pense vraiment pas qu’il va mettre en jeu sa crédibilité en annonçant à la presse que Deep Space nous a relayé un appel radio «Au secours, sortez-moi de là », juste avant de perdre le contact avec AME, et qu’en plus, l’appel semblait provenir de la sonde… Souviens-toi, ton premier réflexe a été de demander qui nous faisait une aussi mauvaise blague. Alors imagines un peu comment les journalistes vont prendre ces déclarations !
- Ce qui me perturbe le plus, c’est que j’ai cru reconnaître la voix de notre ancien patron, Ned, qui s’est tué en voiture, un an avant le début de la mission. Ca m’a fait un drôle d’effet, et le pire c’est qu’après avoir réécouté l’enregistrement à plusieurs reprises, j’ai toujours le doute. Te dire à quel point j’en suis, je suis allé au cimetière où il a été enterré, juste pour m’assurer qu’il y avait bien sa tombe…
*******
29 Février 2052, Planète Mars, site d’atterrissage d’Ares Vallis.
Le commandant Virgil « Griss » Grisstrong Jr, chef de l’équipage d’Hermès II effectue une dernière vérification des scaphandres, avant le premier pas humain sur le sol martien.
- Tout le monde est paré ?
Ses compagnons hochent la tête en signe d’assentiment, trop tendus par l’ampleur de l’événement pour parler.
- Ok, les enfants, alors on y va.
Deux hommes font la moue, il s’agit de Chuck Hausser et de Kurt Mankell, qui sont désignés pour assurer la garde à l’intérieur du module, et la liaison radio entre la Terre et les explorateurs.
Il bascule le commutateur radio, pour entrer en relation radio avec la Terre.
Sachant que ses messages parviendront sur Terre avec un retard de onze minutes, il annonce :
- Houston, ici Hermès II qui émet depuis la surface de la planète Mars. Mes coéquipiers Gary Kranzell, Ernst Armpee et moi-même allons sortir du vaisseau pour fouler le sol d’Ares Vallis. La mission du jour va consister en une exploration des abords immédiats du site d’atterrissage, puis dès demain, nous prendrons un Rover pour aller reconnaître le site sur lequel Pathfinder s’est posé en 1997, puis nous nous éloignerons d’une cinquantaine de kilomètres vers le pôle Nord.
Il coupe le micro diffuseur et annonce, à l’intention seule de ses compagnons.
- Vous allez rire, les gars, je ne me souviens plus de l’annonce officielle que je dois faire lors de mes premiers pas dehors. Je ne vais quand même pas copier Neil Armstrong !
Kranzell éclate de rire en répondant :
- Tu n’as qu’à dire : Voici le deuxième petit pas pour l’homme, et l’humanité continue ses bonds de géants.
- Tiens, oui, pourquoi pas. Merci pour ta suggestion.
Armpee intervient :
- Ou alors tu dis : «Ca y est, on est arrivés.» C’est vrai qu’il y a moins de prestige, mais l’essentiel y est.
- On verra quand ce sera le moment, je le ferai à l’improvisation. Allez, les enfants, c’est le moment, retour au direct.
Les trois hommes reprennent immédiatement leur sérieux.
- Houston, ici Hermès II. Je suis le commandant Grisstrong, et dans quelques secondes, je vais marcher à la surface de Mars. Mes coéquipiers et moi nous engageons dans le couloir qui va nous amener à l’extérieur du vaisseau.
Un silence de quelques secondes, puis il reprend, en faisant face à la caméra installée sur la jambe d’atterrissage du module et orientée vers lui :
- Je descends les marches de Hermès. Plus que quelques centimètres…
Sa voix se fait un peu plus tendue, la respiration plus rapide :
- Houston, ici Hermès II. L’humanité vient de faire un deuxième pas de géant dans sa marche vers les étoiles. Après mon collègue Armstrong, c’est à mon tour de faire une grande première et de marcher sur un monde encore inexploré.
Dix minutes plus tard. Sur Terre, tant dans la salle de contrôle que pour tous ceux qui suivent l’événement devant leur poste d’holo-vision, les bouteilles de champagne sont débouchées, au milieu des rires et des applaudissements.
Les écrans diffusent des images des trois explorateurs, avec leurs commentaires et leurs descriptions.
1er mars 2052, Planète Mars, quinze kilomètres au nord du site d’atterrissage de Vastitas Borealis. 09h00.
Le même équipage est installé dans le Rover, en direction du site d’atterrissage de Phœnix, situé à quarante kilomètres du leur. A une vitesse moyenne de vingt-cinq kilomètres à l’heure, ils ont prévu d’y arriver en moins de deux heures, à moins d’un imprévu. Leur mission du jour est de récupérer les instruments de mesures et d’enregistrement de la sonde, qui deux années successives et contre toute attente, s’est réveillée après la période de grand froid de l’hiver martien, avant de cesser définitivement les transmissions de données. Ses prouesses alimentaient régulièrement les fils de discussions des forums dédiés à la conquête spatiale. Ses baisses de tonus entraînaient des baisses de moral chez les participants, et inversement.
09h25. Kranzell est aux instruments de détection du Rover.
- Virgil ? On capte un écho, une grosse masse métallique. C’est à quinze kilomètres de nous, à 10 degrés à gauche par rapport à notre route.
- Me semble que c’est normal, on approche du parachute. Ca doit être sa coque.
Kranzell reste muet quelques instants, avant de reprendre :
- Le problème, c’est que le parachute se situe droit sur notre route, à huit kilomètres. Non, là, c’est autre chose qu’on détecte.
- Le bouclier thermique ?
- Négatif, d’après les plans de situation, on le détectera un peu plus tard, sur notre gauche.
- Ah. Bon, on va aller voir ça.
C’est Armpee qui est aux commandes du Rover. Sur les instructions de Grisstrong, il dévie de trajectoire, et met le cap sur la masse mystérieuse.
- Virgil ?
C’est Gary Kranzell, aux détecteurs.
- Oui, je t’écoute.
- J’ai plus d’infos sur l’objet mystère, on dirait une épave… C’est suffisamment gros pour être un engin spatial de chez nous.
- A ma connaissance, on n’a pas d’engin perdu sur Mars.
- Si.
C’est Armpee qui prend la parole.
- La mission AME, qui était portée disparue depuis 2035. On avait perdu le contact au moment de son entrée en atmosphère.
- Et … tu crois que ce serait donc AME, la masse vers laquelle on roule ?
- On ne va pas tarder à être fixé.
Le silence retombe, le temps pour le Rover d’arriver à proximité de l’épave.
- Merde… Ernst, tu avais raison.
Le Rover vient achever sa course près de l’engin enfoncé d’un quart dans le sol, sans qu’un mot soit échangé.
La sonde avait, à son lancement, la forme d’une sphère, qui s’ouvrait au niveau du tiers de sa hauteur, quatre pétales se chevauchant les uns les autres fermant la partie supérieure. La partie inférieure renfermait les rétrofusées, les instruments de commande et les étançons d’atterrissage. Sous la corolle se tenait un robot d’exploration, mû par des chenilles.
Les hommes sortent, dans un silence qui devient pesant, comme s’ils se recueillaient devant une tombe.
Sur une surface de dix mètres environ autour de l’épave, le sol martien avait été calciné, comme si les rétrofusées avaient effectué un freinage intensif, de dernière minute, pour tenter de ralentir l’impact qui avait quand même eu lieu. Toute la partie inférieure était endommagée par le choc, les pétales s’étaient entrouverts et on pouvait apercevoir le robot, intact, à l’intérieur.
Grisstrong se secoue de la torpeur qui l’envahit à la contemplation de l’épave, et se décide :
- Bon, les gars, on ne va pas rester des heures les mains dans les poches, on va l’emmener. Vous m’aidez à le mettre sur le plateau du Rover, on l’examinera au retour.
Les hommes peinent un long moment avant de parvenir à extraire le robot et à l’arrimer sur la plate-forme. Au cours de leurs efforts, ils avaient découvert des connexions amovibles entre la sonde et le robot, et avaient eu du mal à les défaire.
Plus d’une heure après leur arrivée sur les lieux, les occupants du Rover, maintenant bien chargé, reprennent le cap vers la sonde Phoenix.
Quand ils arrivent sur place, ils sont moins affectés par la vue de l’engin, qui est en parfait état de fonctionnement, mis à part que les réserves d’énergie sont épuisées. En branchant Phoenix sur les batteries de rechange, la sonde se remet en fonction aussitôt, ils en profitent pour y installer les dernières mises à jour logicielles et y brancher un nouveau système d’alimentation énergétique. Ils installent ensuite la sonde sur la plate-forme, et après l’avoir arrimé solidement, reprennent la route vers leur vaisseau spatial.
C’est en début d’après midi qu’ils retrouvent leur module.
Une fois débarrassés de leur équipement, Kranzell est affairé à remettre en état le robot de la mission AME, pendant que Grisstrong prépare le compte rendu qu’il allait adresser à la Terre.
Il se relève d’un bond :
- Merde ! Pas croyable… J’ai juste eu à le brancher sur notre génératrice, et ça fonctionne.
Grisstrong tourne la tête vers lui :
- Quoi ?
- Comme je te le dis, mon pote : regardes, l’unité centrale est en train de s’initialiser.
Le commandant de bord se rapproche, et constate qu’en effet, l’ordinateur de commande du robot est en plein travail.
- Ce machin est donc tombé en panne d’alimentation ?
- Ca en a bien l’air. Je vais attendre qu’il soit opérationnel, et je vais lancer un scan du journal d’activité.
- Ok, tiens moi au courant.
Griss retourne à la préparation du compte rendu, mais une réticence l’empêche de faire mention de la découverte qu’ils ont faite, du moins tant qu’ils n’en sauront pas plus.
Je me permets un petit rappel, je m'étais inscrit sur ce forum pour y
J'y ai trouvé bien plus que ça : Un forum, rempli de discussions intéressantes, intelligentes (le délire sur la traite des vaches... :lolnasa: ) et bien d'autres choses encore.
mais si j'ai l'outrecuidance de créer un topic aujourd'hui, c'est pour soumettre à vos critiques z'et commentaires le début de la nouvelle que je suis en train d'écrire.
J'attends, bien évidemment, vos commentaires.
Début de citation:
3 Juillet 2035, 23h00, Cap Canaveral.
- … Cinq, quatre, trois, deux, un. Mise à feu !
Depuis le pas de tir SLC-17C, les 39 tonnes d’une fusée Delta VI SH (pour Super Heavy : super lourde) s’élancent dans la nuit de Floride. Dans la salle de contrôle de lancement, à cinq kilomètres de là, quelques applaudissements fusent. Un des contrôleurs des séquences pré-vol sort sur la terrasse, pour allumer un cigare en suivant la montée de l’engin, qui transforme la nuit en jour sur sa trajectoire. Sa mission est terminée, et le relais a été pris par les contrôleurs de vol.
Les lancements sont devenus une telle routine que peu de monde s’enthousiasme encore.
- Décollage sans incident de la mission AME.
Par la porte entrouverte, il écoute la procédure, égrenée d’une voix calme et monocorde par le chef radio.
- Début de la séquence de séparation des fusées d’appoint dans dix secondes… cinq… trois, deux, un, séparation de la première couronne effectuée.
- Alors, Dan, encore un qui se passe bien.
Le technicien tourne la tête.
- T’es malin, Bob, tu m’as fait peur. Je me croyais seul !
- Eh non, Dan. Ma mission était finie avant la tienne, et j’étais sorti pour assister, d’ici, à la montée de Big Delta. Avec les jumelles, j’en ai eu plein les yeux.
- T’as pas peur de te brûler les rétines !
- Les risques du métier, que veux-tu. Bon, en tout cas, AME commence bien.
Son interlocuteur rigole :
- Advanced Mission of Exploration… Ils auraient pu trouver un nom un peu moins pompeux !
Une voix parvient depuis la salle de contrôle :
- Séparation de la deuxième couronne…
La porte se referme au moment où un autre technicien sort, étouffant le reste du monologue.
- Bon, tout roule. Quelqu’un aurait une cigarette ?
- Il faudra que tu te décides à t’en acheter, lui répond son interlocuteur, en sortant un paquet de sa poche de chemisette.
- Merci. Bon, on n’a plus qu’à attendre l’insertion en orbite de parking, avant le grand départ.
La tension nerveuse était quasi inexistante.
Le lendemain, un officiel de la NASA tient une conférence de presse, dans laquelle il annonce que tout se déroule conformément au plan de vol, les journalistes présents prennent quelques notes, tout en se demandant comment ils vont rendre intéressant un lancement, qui est pourtant une première dans l’histoire spatiale, à savoir le premier vaisseau conçu pour ramasser puis renvoyer sur Terre des échantillons du sol martien.
Moins de quatre mois plus tard, les mêmes protagonistes se retrouvaient dans la salle de contrôle, hurlant des informations, des demandes de renseignements, et cherchant dans leurs procédures comment reprendre en main le vaisseau.
Jusqu’à ce que le chef contrôleur déclare :
- On vient de perdre l’AME.
Sa déclaration fit l’effet d’un coup de tonnerre, et un silence consterné s’en suivit.
Quelques heures plus tard, le même chef faisait une conférence de presse, installé à un pupitre, avec son équipe d’ingénieurs à la mine décomposée derrière lui.
- Tout indique qu’on a perdu la liaison avec AME. L’incident fatal s’est produit quelques minutes après l’insertion de l’appareil en orbite martienne. Deep Space Network, le réseau des stations du suivi radio des sondes interplanétaires, a perdu le contact avec l’AME alors que celui-ci allait entamer la traversée de l’atmosphère. Il nous est impossible de savoir avec précision les raisons de la perte du faisceau radio, il est probable que la décélération violente, de plus de 7 g, a pu endommager…
Dan, le technicien, hausse les épaules en se retenant de soupirer. Son supérieur a le don de délayer le peu d’informations dont il dispose, tout ça pour rester quelques minutes de plus devant les caméras de la presse, qui pour l’occasion, sont plus nombreuses que lors du lancement.
- Toujours la même chose, pense Dan, il faut que quelque chose tourne mal pour que ça intéresse le monde.
Il s’éclipse discrètement de la salle de conférence, retrouve son collègue Bob, et tous deux fument une cigarette en discutant des causes possibles de l’échec de la mission. Ils observent le site de lancement SLC-17 B, où des équipes s’affairent pour préparer un prochain lancement.
Au bout de quelques minutes, Bob demande :
- Tu crois qu’il va parler du message radio ?
Dan rigole :
- Non, ça, je ne crois pas. Je ne pense vraiment pas qu’il va mettre en jeu sa crédibilité en annonçant à la presse que Deep Space nous a relayé un appel radio «Au secours, sortez-moi de là », juste avant de perdre le contact avec AME, et qu’en plus, l’appel semblait provenir de la sonde… Souviens-toi, ton premier réflexe a été de demander qui nous faisait une aussi mauvaise blague. Alors imagines un peu comment les journalistes vont prendre ces déclarations !
- Ce qui me perturbe le plus, c’est que j’ai cru reconnaître la voix de notre ancien patron, Ned, qui s’est tué en voiture, un an avant le début de la mission. Ca m’a fait un drôle d’effet, et le pire c’est qu’après avoir réécouté l’enregistrement à plusieurs reprises, j’ai toujours le doute. Te dire à quel point j’en suis, je suis allé au cimetière où il a été enterré, juste pour m’assurer qu’il y avait bien sa tombe…
*******
29 Février 2052, Planète Mars, site d’atterrissage d’Ares Vallis.
Le commandant Virgil « Griss » Grisstrong Jr, chef de l’équipage d’Hermès II effectue une dernière vérification des scaphandres, avant le premier pas humain sur le sol martien.
- Tout le monde est paré ?
Ses compagnons hochent la tête en signe d’assentiment, trop tendus par l’ampleur de l’événement pour parler.
- Ok, les enfants, alors on y va.
Deux hommes font la moue, il s’agit de Chuck Hausser et de Kurt Mankell, qui sont désignés pour assurer la garde à l’intérieur du module, et la liaison radio entre la Terre et les explorateurs.
Il bascule le commutateur radio, pour entrer en relation radio avec la Terre.
Sachant que ses messages parviendront sur Terre avec un retard de onze minutes, il annonce :
- Houston, ici Hermès II qui émet depuis la surface de la planète Mars. Mes coéquipiers Gary Kranzell, Ernst Armpee et moi-même allons sortir du vaisseau pour fouler le sol d’Ares Vallis. La mission du jour va consister en une exploration des abords immédiats du site d’atterrissage, puis dès demain, nous prendrons un Rover pour aller reconnaître le site sur lequel Pathfinder s’est posé en 1997, puis nous nous éloignerons d’une cinquantaine de kilomètres vers le pôle Nord.
Il coupe le micro diffuseur et annonce, à l’intention seule de ses compagnons.
- Vous allez rire, les gars, je ne me souviens plus de l’annonce officielle que je dois faire lors de mes premiers pas dehors. Je ne vais quand même pas copier Neil Armstrong !
Kranzell éclate de rire en répondant :
- Tu n’as qu’à dire : Voici le deuxième petit pas pour l’homme, et l’humanité continue ses bonds de géants.
- Tiens, oui, pourquoi pas. Merci pour ta suggestion.
Armpee intervient :
- Ou alors tu dis : «Ca y est, on est arrivés.» C’est vrai qu’il y a moins de prestige, mais l’essentiel y est.
- On verra quand ce sera le moment, je le ferai à l’improvisation. Allez, les enfants, c’est le moment, retour au direct.
Les trois hommes reprennent immédiatement leur sérieux.
- Houston, ici Hermès II. Je suis le commandant Grisstrong, et dans quelques secondes, je vais marcher à la surface de Mars. Mes coéquipiers et moi nous engageons dans le couloir qui va nous amener à l’extérieur du vaisseau.
Un silence de quelques secondes, puis il reprend, en faisant face à la caméra installée sur la jambe d’atterrissage du module et orientée vers lui :
- Je descends les marches de Hermès. Plus que quelques centimètres…
Sa voix se fait un peu plus tendue, la respiration plus rapide :
- Houston, ici Hermès II. L’humanité vient de faire un deuxième pas de géant dans sa marche vers les étoiles. Après mon collègue Armstrong, c’est à mon tour de faire une grande première et de marcher sur un monde encore inexploré.
Dix minutes plus tard. Sur Terre, tant dans la salle de contrôle que pour tous ceux qui suivent l’événement devant leur poste d’holo-vision, les bouteilles de champagne sont débouchées, au milieu des rires et des applaudissements.
Les écrans diffusent des images des trois explorateurs, avec leurs commentaires et leurs descriptions.
1er mars 2052, Planète Mars, quinze kilomètres au nord du site d’atterrissage de Vastitas Borealis. 09h00.
Le même équipage est installé dans le Rover, en direction du site d’atterrissage de Phœnix, situé à quarante kilomètres du leur. A une vitesse moyenne de vingt-cinq kilomètres à l’heure, ils ont prévu d’y arriver en moins de deux heures, à moins d’un imprévu. Leur mission du jour est de récupérer les instruments de mesures et d’enregistrement de la sonde, qui deux années successives et contre toute attente, s’est réveillée après la période de grand froid de l’hiver martien, avant de cesser définitivement les transmissions de données. Ses prouesses alimentaient régulièrement les fils de discussions des forums dédiés à la conquête spatiale. Ses baisses de tonus entraînaient des baisses de moral chez les participants, et inversement.
09h25. Kranzell est aux instruments de détection du Rover.
- Virgil ? On capte un écho, une grosse masse métallique. C’est à quinze kilomètres de nous, à 10 degrés à gauche par rapport à notre route.
- Me semble que c’est normal, on approche du parachute. Ca doit être sa coque.
Kranzell reste muet quelques instants, avant de reprendre :
- Le problème, c’est que le parachute se situe droit sur notre route, à huit kilomètres. Non, là, c’est autre chose qu’on détecte.
- Le bouclier thermique ?
- Négatif, d’après les plans de situation, on le détectera un peu plus tard, sur notre gauche.
- Ah. Bon, on va aller voir ça.
C’est Armpee qui est aux commandes du Rover. Sur les instructions de Grisstrong, il dévie de trajectoire, et met le cap sur la masse mystérieuse.
- Virgil ?
C’est Gary Kranzell, aux détecteurs.
- Oui, je t’écoute.
- J’ai plus d’infos sur l’objet mystère, on dirait une épave… C’est suffisamment gros pour être un engin spatial de chez nous.
- A ma connaissance, on n’a pas d’engin perdu sur Mars.
- Si.
C’est Armpee qui prend la parole.
- La mission AME, qui était portée disparue depuis 2035. On avait perdu le contact au moment de son entrée en atmosphère.
- Et … tu crois que ce serait donc AME, la masse vers laquelle on roule ?
- On ne va pas tarder à être fixé.
Le silence retombe, le temps pour le Rover d’arriver à proximité de l’épave.
- Merde… Ernst, tu avais raison.
Le Rover vient achever sa course près de l’engin enfoncé d’un quart dans le sol, sans qu’un mot soit échangé.
La sonde avait, à son lancement, la forme d’une sphère, qui s’ouvrait au niveau du tiers de sa hauteur, quatre pétales se chevauchant les uns les autres fermant la partie supérieure. La partie inférieure renfermait les rétrofusées, les instruments de commande et les étançons d’atterrissage. Sous la corolle se tenait un robot d’exploration, mû par des chenilles.
Les hommes sortent, dans un silence qui devient pesant, comme s’ils se recueillaient devant une tombe.
Sur une surface de dix mètres environ autour de l’épave, le sol martien avait été calciné, comme si les rétrofusées avaient effectué un freinage intensif, de dernière minute, pour tenter de ralentir l’impact qui avait quand même eu lieu. Toute la partie inférieure était endommagée par le choc, les pétales s’étaient entrouverts et on pouvait apercevoir le robot, intact, à l’intérieur.
Grisstrong se secoue de la torpeur qui l’envahit à la contemplation de l’épave, et se décide :
- Bon, les gars, on ne va pas rester des heures les mains dans les poches, on va l’emmener. Vous m’aidez à le mettre sur le plateau du Rover, on l’examinera au retour.
Les hommes peinent un long moment avant de parvenir à extraire le robot et à l’arrimer sur la plate-forme. Au cours de leurs efforts, ils avaient découvert des connexions amovibles entre la sonde et le robot, et avaient eu du mal à les défaire.
Plus d’une heure après leur arrivée sur les lieux, les occupants du Rover, maintenant bien chargé, reprennent le cap vers la sonde Phoenix.
Quand ils arrivent sur place, ils sont moins affectés par la vue de l’engin, qui est en parfait état de fonctionnement, mis à part que les réserves d’énergie sont épuisées. En branchant Phoenix sur les batteries de rechange, la sonde se remet en fonction aussitôt, ils en profitent pour y installer les dernières mises à jour logicielles et y brancher un nouveau système d’alimentation énergétique. Ils installent ensuite la sonde sur la plate-forme, et après l’avoir arrimé solidement, reprennent la route vers leur vaisseau spatial.
C’est en début d’après midi qu’ils retrouvent leur module.
Une fois débarrassés de leur équipement, Kranzell est affairé à remettre en état le robot de la mission AME, pendant que Grisstrong prépare le compte rendu qu’il allait adresser à la Terre.
Il se relève d’un bond :
- Merde ! Pas croyable… J’ai juste eu à le brancher sur notre génératrice, et ça fonctionne.
Grisstrong tourne la tête vers lui :
- Quoi ?
- Comme je te le dis, mon pote : regardes, l’unité centrale est en train de s’initialiser.
Le commandant de bord se rapproche, et constate qu’en effet, l’ordinateur de commande du robot est en plein travail.
- Ce machin est donc tombé en panne d’alimentation ?
- Ca en a bien l’air. Je vais attendre qu’il soit opérationnel, et je vais lancer un scan du journal d’activité.
- Ok, tiens moi au courant.
Griss retourne à la préparation du compte rendu, mais une réticence l’empêche de faire mention de la découverte qu’ils ont faite, du moins tant qu’ils n’en sauront pas plus.
Dernière édition par gurvan le Ven 6 Fév 2009 - 15:27, édité 1 fois
gurvan- Messages : 412
Inscrit le : 29/07/2008
Age : 59
Localisation : Jakarta
hum hum, passionnant !
j'aime bien les clichés !
ca aussi c'est plutôt pas mal
Le commandant Virgil « Griss » Grisstrong Jr, chef de l’équipage d’Hermès II
j'aime bien les clichés !
Ses prouesses alimentaient régulièrement les fils de discussions des forums dédiés à la conquête spatiale
ca aussi c'est plutôt pas mal
yoann- Messages : 5781
Inscrit le : 31/01/2007
Age : 39
Localisation : indre et loire
yoann a écrit:hum hum, passionnant !Le commandant Virgil « Griss » Grisstrong Jr, chef de l’équipage d’Hermès II
j'aime bien les clichés !Ses prouesses alimentaient régulièrement les fils de discussions des forums dédiés à la conquête spatiale
ca aussi c'est plutôt pas mal
Euh... J'avais pensé mettre l'adresse du forum, mais j'ai pas osé... :oops:
gurvan- Messages : 412
Inscrit le : 29/07/2008
Age : 59
Localisation : Jakarta
juste une question : 39 tonnes, c'est pas un poil léger, pour une fusée super-lourde? Ca n'est même pas la moitié de la capacité d'emport de Saturn V......
Sinon, très bon. J'adore. :D
Sinon, très bon. J'adore. :D
el_slapper- Messages : 507
Inscrit le : 06/08/2008
Age : 48
Localisation : damned, je suis localisé
juste une question : 39 tonnes, c'est pas un poil léger, pour une fusée super-lourde? Ca n'est même pas la moitié de la capacité d'emport de Saturn V......
Je pense qu'il doit manquer au moins deux zéros derrière le 39.... :)
Sinon, je trouve ça super !
Ton scénario me rapelle un peu celui du film Mission to Mars, dans lequel un équipage disparait mystérieusement à la surface de Marts et on envoie une mission de sauvetage pour savoir ce qui s'est passé. (A noter que Gary Sinise joue dans ce film, et il joue dans les experts manhattan)
DeepField- Messages : 1023
Inscrit le : 13/05/2008
Age : 34
Localisation : Colombes (92)
DeepField a écrit:juste une question : 39 tonnes, c'est pas un poil léger, pour une fusée super-lourde? Ca n'est même pas la moitié de la capacité d'emport de Saturn V......
Je pense qu'il doit manquer au moins deux zéros derrière le 39.... :)
Sinon, je trouve ça super !
Ton scénario me rapelle un peu celui du film Mission to Mars, dans lequel un équipage disparait mystérieusement à la surface de Marts et on envoie une mission de sauvetage pour savoir ce qui s'est passé. (A noter que Gary Sinise joue dans ce film, et il joue dans les experts manhattan)
Je n'ai pas vu le film, en fait, dans ce cas précis, j'ai adapté une nouvelle que j'avais écrite il y a quelques années, et que ma compagne m'avait demandé de ne pas garder, la jugeant un peu trop ... glauque...
Vous verrez quand je mettrai la suite et fin en ligne !
Sinon, merci pour la remarque sur le poids de la fusée, je vais modifier en conséquence.
gurvan- Messages : 412
Inscrit le : 29/07/2008
Age : 59
Localisation : Jakarta
Depuis le pas de tir SLC-17C, les 39 tonnes d’une fusée Delta VI SH (pour Super Heavy : super lourde) s’élancent dans la nuit de Floride.
39 tonnes pour une fusée martienne, ça fait effectivement un peu léger, surtout pour une super lourde
Le lendemain, un officiel de la NASA tient une conférence de presse, dans laquelle il annonce que tout se déroule conformément au plan de vol, les journalistes présents prennent quelques notes, tout en se demandant comment ils vont rendre intéressant un lancement, qui est pourtant une première dans l’histoire spatiale, à savoir le premier vaisseau conçu pour ramasser puis renvoyer sur Terre des échantillons du sol martien.
Si je peux me permettre un conseil (après tout, c'est ton histoire), il vaut mieux faire des phrases courtes
Le lendemain, un officiel de la NASA tient une conférence de presse, annonçant que tout se déroule conformément au plan de vol. Les journalistes présents prennent quelques notes, tout en se demandant comment ils vont pouvoir intéresser les lecteurs à ce lancement de fusée. C'est pourtant une première dans l’histoire spatiale, le premier vaisseau conçu pour ramasser puis renvoyer sur Terre des échantillons du sol martien.
A ton service
Lunarjojo- Donateur
- Messages : 3322
Inscrit le : 03/01/2008
Age : 71
Localisation : Epinal
Deux petites remarques :
Advanced Mission of Exploration = Advanced Mission for Exploration (ouf ca change pas le sigle).
Le commandant de vol fait un peu aviation (mais c'est peut être volontaire) Pourquoi pas : commandant d'équipage ?
Super récit !
Advanced Mission of Exploration = Advanced Mission for Exploration (ouf ca change pas le sigle).
Le commandant de vol fait un peu aviation (mais c'est peut être volontaire) Pourquoi pas : commandant d'équipage ?
Super récit !
Fabien- Messages : 6876
Inscrit le : 23/09/2005
Age : 46
Localisation : Paris (75)
Ne pas oublier sa participation dans "Apollo 13" !!!DeepField a écrit:A noter que Gary Sinise joue dans ce film, et il joue dans les experts manhattan
Nextstep-to-Mars- Messages : 421
Inscrit le : 04/08/2008
Age : 64
Localisation : Toulouse
Super récit. Le mettre en ligne sur le forum, c'est osé, on trouvera toujours des détails techniques qui ne fonctionnent pas parfaitement, mais on va être indulgents ;)
Du bon boulot, et effectivement, on attend la suite.
Du bon boulot, et effectivement, on attend la suite.
Il y a du suspens
Je vous envoie ceci récupérer sur le net à propos de la Delta 4 Heavy…donc pour une super pour être crédible il faut que l’ordre de grandeur de la masse dépasse nettement les 1000 tonnes. Bon, il ne faut quant-même ne pas trop se prendre la tête, vous écrivez un roman, non une fiche technique pour un bureau d’études.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/52045.htm
Le 10 novembre dernier à 20h50, une fusée Delta 4 Heavy, véritable monstre spatial de 70 mètres de haut, a décollé de Cap Canaveral en emportant avec elle le dernier satellite de la constellation Defense Support Program (DSP). Ce lanceur aux mensurations impressionnantes -le plus puissant pour les lancements sans équipage aux Etats-Unis- est l'équivalent de 3 fusées Delta 4 traditionnelles aux dires des spécialistes. Le lancement marque seulement le second envol pour la version lourde Delta 4, dotée de trois moteurs principaux pouvant soulever une masse de presque 1000 tonnes.
Je vous envoie ceci récupérer sur le net à propos de la Delta 4 Heavy…donc pour une super pour être crédible il faut que l’ordre de grandeur de la masse dépasse nettement les 1000 tonnes. Bon, il ne faut quant-même ne pas trop se prendre la tête, vous écrivez un roman, non une fiche technique pour un bureau d’études.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/52045.htm
Le 10 novembre dernier à 20h50, une fusée Delta 4 Heavy, véritable monstre spatial de 70 mètres de haut, a décollé de Cap Canaveral en emportant avec elle le dernier satellite de la constellation Defense Support Program (DSP). Ce lanceur aux mensurations impressionnantes -le plus puissant pour les lancements sans équipage aux Etats-Unis- est l'équivalent de 3 fusées Delta 4 traditionnelles aux dires des spécialistes. Le lancement marque seulement le second envol pour la version lourde Delta 4, dotée de trois moteurs principaux pouvant soulever une masse de presque 1000 tonnes.
Giwa- Donateur
- Messages : 12873
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Bon, j'ai pris en compte vos remarques, j'ai modifié le document original. Je laisse un poids moyen pour la fusée, je vais juste changer son appelation. Pas besoin de 3900 tonnes (L'ensemble Navette, E.T. et boosters ne pesant que 2000 Tonnes au décollage, si j'en crois les infos données sur un magazine que j'ai énormément apprécié :esanasa: sans en dire le nom) pour lancer vers Mars une sonde.
C'est vrai, comme dit Giwa, que j'écris une nouvelle, pas une fiche technique, mais tant qu'à faire, autant rendre l'histoire la plus crédible possible, n'est-ce pas ?
Voilà, voilà... bientôt la suite ! Pour le moment, je :scratch: ...
C'est vrai, comme dit Giwa, que j'écris une nouvelle, pas une fiche technique, mais tant qu'à faire, autant rendre l'histoire la plus crédible possible, n'est-ce pas ?
Voilà, voilà... bientôt la suite ! Pour le moment, je :scratch: ...
gurvan- Messages : 412
Inscrit le : 29/07/2008
Age : 59
Localisation : Jakarta
Bravo gurvan pour ce fabuleux récit. :) Passionnant !
Une petite question : je m'étonne des 4 mois pour atteindre l'orbite de Mars. N'est-ce pas un peu rapide ? Je croyais qu'il fallait 7 mois ?
Une petite question : je m'étonne des 4 mois pour atteindre l'orbite de Mars. N'est-ce pas un peu rapide ? Je croyais qu'il fallait 7 mois ?
WILL- Messages : 397
Inscrit le : 10/03/2008
Age : 53
Localisation : YVELINES
AGRIPPA a écrit:Bravo gurvan pour ce fabuleux récit. :) Passionnant !
Une petite question : je m'étonne des 4 mois pour atteindre l'orbite de Mars. N'est-ce pas un peu rapide ? Je croyais qu'il fallait 7 mois ?
Ouah... je n'ai pas droit à la faute... :shock: Quel oeil ! Vous ne ratez rien. En même temps, si je me suis permis de mettre en ligne, précisément ici, ce début de nouvelle, c'était dans le but de vous solliciter pour m'aider à rectifier les erreurs z'et aberrations...
Ok, je corrige. Merci !
gurvan- Messages : 412
Inscrit le : 29/07/2008
Age : 59
Localisation : Jakarta
Nextstep-to-Mars a écrit:Ne pas oublier sa participation dans "Apollo 13" !!!DeepField a écrit:A noter que Gary Sinise joue dans ce film, et il joue dans les experts manhattan
Marrant, tout le monde oublie sa prestation dans le film "La rançon"... :shock:
gurvan- Messages : 412
Inscrit le : 29/07/2008
Age : 59
Localisation : Jakarta
Un grand comédien
Grosse prestation aussi dans Forrest Gump / et dans des Souris et des Hommes
Grosse prestation aussi dans Forrest Gump / et dans des Souris et des Hommes
Invité- Invité
spacemen1969 a écrit:Un grand comédien
Grosse prestation aussi dans Forrest Gump...
FG : Lieutenant Dan...
FG ; You got new legs. New legs!
LD : Yeah. I got new legs. Custom-made.
LD : Titanium alloy. It's what they use
on the space shuttle.
FG : Magic legs.
Un magnifique film
Considérant un vaisseau relativement lourd, il vaut mieux partir d'une trajectoire à faible dV, il faut donc compter à peu près 9 mois de voyage...gurvan a écrit:AGRIPPA a écrit:Bravo gurvan pour ce fabuleux récit. :) Passionnant !
Une petite question : je m'étonne des 4 mois pour atteindre l'orbite de Mars. N'est-ce pas un peu rapide ? Je croyais qu'il fallait 7 mois ?
Ouah... je n'ai pas droit à la faute... :shock: Quel oeil ! Vous ne ratez rien. En même temps, si je me suis permis de mettre en ligne, précisément ici, ce début de nouvelle, c'était dans le but de vous solliciter pour m'aider à rectifier les erreurs z'et aberrations...
Ok, je corrige. Merci !
Pourquoi un vaisseau lourd ? La première fusée qui décolle n'emporte "juste" qu'une sonde d'exploration ! Vous me mettez le doute, là... Même si une sonde pèse environ une tonne, faut il une telle masse au décollage ?
gurvan- Messages : 412
Inscrit le : 29/07/2008
Age : 59
Localisation : Jakarta
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