Appel à réduction du budget spatial 2010 du Japon
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En première ligne, le développement du moteur GX :
http://www.examiner.com/x-16352-Japan-Headlines-Examiner~y2009m11d17-Japan-aerospace-budget-to-be-cut-researched-cancelled-in-national-fiscal-reductions
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Le budget spatial japonais arrêté dans son élan
Le budget spatial japonais pour l'année fiscale 2010 (qui débutera le 1er avril 2010) s'élève à 339 milliards de yen (2,5 milliards d'euros), ce qui équivaut à une baisse de 2,6 pour cent par rapport à l'année précédente. La procédure habituelle de demande de budget a été cette fois bousculée par l'arrivée au pouvoir du Parti Démocrate du Japon. En effet, afin de respecter ses engagements en matière de politique sociale le nouveau gouvernement a demandé à chaque ministère d'effectuer une révision complète de sa demande budgétaire. Le secteur spatial n'a pas été épargné et c'est donc tout l'élan des dernières réformes spatiales (Loi Spatiale Fondamentale en 2008, et Plan Spatial Fondamental en juin 2009) qui se retrouve freiné par ce changement politique.
Pourtant la baisse de budget spatial n'impacte pas tous les secteurs de la même manière. La JAXA obtient pour cette nouvelle année 180 milliards de yens (1,3 milliard d'euros), ce qui représente une baisse de 6,5 pour cent de son budget. D'un autre côté, le Ministère de la Défense voit un apport non négligeable de fonds pour ses activités spatiales. Ses développements concernent la composante spatiale d'un système de défense anti-missile (collaboration avec les Etats-Unis), ainsi que des travaux de R&D sur les satellites de renseignement électromagnétique et d'alerte précoce au départ de missiles. L'Administration Centrale du Cabinet recevra aussi des fonds pour poursuivre le développement d'un système de gestion des catastrophes sur le territoire japonais.
A la JAXA, les missions qui seront lancées en 2010 reçoivent naturellement un financement conséquent : il s'agit de la mission d'exploration de Vénus PLANET-C, et du premier satellite du projet QZSS (récemment surnommé "Michibiki" ou "Celui qui montre le chemin" en japonais). Il en va de même pour le cargo HTV, dont le deuxième lancement est prévu pour l'année 2010. En ce qui concerne l'observation de la Terre, la JAXA escomptait un engagement ferme pour les missions ALOS-2 et GCOM, mais devra se contenter de poursuivre ces projets avec des fonds réduits. Dans le domaine du transport spatial, 2010 marquera le début effectif du développement du nouveau lanceur japonais à ergols solides. Ce petit lanceur qui succèdera à la fusée M-V reçoit en effet un budget de 2 milliards de yens (15 millions d'euros). La JAXA poursuivra aussi ses travaux sur la propulsion au méthane (malgré l'arrêt du projet de lanceur GX) avec un budget de 3 milliards de yens?(22 millions d'euros).
Le développement spatial nippon a donc participê, comme tous les autres secteurs, à l'exercice de remise en question imposé par le nouveau gouvernement Hatoyama. Sa diminution budgétaire reste cependant relative, et tout porte à croire qu'elle aurait été autrement plus importante si les réformes entamées en 2008 n'avaient pas eu lieu.
BE Japon 527 - 22/01/2010
Le budget spatial japonais arrêté dans son élan
Le budget spatial japonais pour l'année fiscale 2010 (qui débutera le 1er avril 2010) s'élève à 339 milliards de yen (2,5 milliards d'euros), ce qui équivaut à une baisse de 2,6 pour cent par rapport à l'année précédente. La procédure habituelle de demande de budget a été cette fois bousculée par l'arrivée au pouvoir du Parti Démocrate du Japon. En effet, afin de respecter ses engagements en matière de politique sociale le nouveau gouvernement a demandé à chaque ministère d'effectuer une révision complète de sa demande budgétaire. Le secteur spatial n'a pas été épargné et c'est donc tout l'élan des dernières réformes spatiales (Loi Spatiale Fondamentale en 2008, et Plan Spatial Fondamental en juin 2009) qui se retrouve freiné par ce changement politique.
Pourtant la baisse de budget spatial n'impacte pas tous les secteurs de la même manière. La JAXA obtient pour cette nouvelle année 180 milliards de yens (1,3 milliard d'euros), ce qui représente une baisse de 6,5 pour cent de son budget. D'un autre côté, le Ministère de la Défense voit un apport non négligeable de fonds pour ses activités spatiales. Ses développements concernent la composante spatiale d'un système de défense anti-missile (collaboration avec les Etats-Unis), ainsi que des travaux de R&D sur les satellites de renseignement électromagnétique et d'alerte précoce au départ de missiles. L'Administration Centrale du Cabinet recevra aussi des fonds pour poursuivre le développement d'un système de gestion des catastrophes sur le territoire japonais.
A la JAXA, les missions qui seront lancées en 2010 reçoivent naturellement un financement conséquent : il s'agit de la mission d'exploration de Vénus PLANET-C, et du premier satellite du projet QZSS (récemment surnommé "Michibiki" ou "Celui qui montre le chemin" en japonais). Il en va de même pour le cargo HTV, dont le deuxième lancement est prévu pour l'année 2010. En ce qui concerne l'observation de la Terre, la JAXA escomptait un engagement ferme pour les missions ALOS-2 et GCOM, mais devra se contenter de poursuivre ces projets avec des fonds réduits. Dans le domaine du transport spatial, 2010 marquera le début effectif du développement du nouveau lanceur japonais à ergols solides. Ce petit lanceur qui succèdera à la fusée M-V reçoit en effet un budget de 2 milliards de yens (15 millions d'euros). La JAXA poursuivra aussi ses travaux sur la propulsion au méthane (malgré l'arrêt du projet de lanceur GX) avec un budget de 3 milliards de yens?(22 millions d'euros).
Le développement spatial nippon a donc participê, comme tous les autres secteurs, à l'exercice de remise en question imposé par le nouveau gouvernement Hatoyama. Sa diminution budgétaire reste cependant relative, et tout porte à croire qu'elle aurait été autrement plus importante si les réformes entamées en 2008 n'avaient pas eu lieu.
BE Japon 527 - 22/01/2010
Fan de Ducrocq- Messages : 3282
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C'est quant meme un budget énorme pour un seul "petit" pays .
Si seulement 3 ou 4 pays d'europe pouvaient en faire autant :bave:
Si seulement 3 ou 4 pays d'europe pouvaient en faire autant :bave:
ManouchKa- Messages : 1105
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