Quels moyens pour explorer in-situ l’atmosphère vénusienne ?
Il me semble utile de créer un sujet à part entière car plusieurs fois sur des sujets traitant de cette planète, des posts en ont traités de manière éparse.
Cette exploration a déjà débuté avec les sondes Vénéra , mais sur des durées courtes de quelques dizaines d’heure qui ne permettent pas de connaitre suffisamment cette atmosphère très complexe et diversifiée.
Les moyens possibles sont soit des aérostats, soit des aéroplanes soit pour des plus courtes durées des parachutes .
Je commence ce sujet en reprenant des posts du sujet
La Vie a-t-elle existé sur Vénus?
, mais nous pourrons très probablement en retrouver sur d’autres sujets traitant de Vénus.
Je m’aperçois en fouillant sur le net que cette idée a déjà été avancée de l’utilisation du diazote toutefois en utilisant de l’air dans
Colonisation de Vénus
La densité du CO2 est de 44/29 #1,52 et celui de l’hélium de 4/ 29 # 0,14
La différence de densité entre le CO2 et le diazote est donc de 0,55 et celle entre ce même CO2 et l’hélium de 1, 38 ce qui donne un volume multiplié par 1,38/0,55 #2,5 sans tenir compte de l’enveloppe de surface plus grande, donc plus lourde, ni du matériel nécessaire à la nano-filtration.
En prenant en compte cela , on devrait de retrouver avec un volume environ triple en utilisant le diazote à la place de l’hélium, mais avec l’avantage de réduire de beaucoup les pertes par diffusion et d’avoir ce gaz sur place et donc renouvelable.
Il me semble utile de créer un sujet à part entière car plusieurs fois sur des sujets traitant de cette planète, des posts en ont traités de manière éparse.
Cette exploration a déjà débuté avec les sondes Vénéra , mais sur des durées courtes de quelques dizaines d’heure qui ne permettent pas de connaitre suffisamment cette atmosphère très complexe et diversifiée.
Les moyens possibles sont soit des aérostats, soit des aéroplanes soit pour des plus courtes durées des parachutes .
Je commence ce sujet en reprenant des posts du sujet
La Vie a-t-elle existé sur Vénus?
, mais nous pourrons très probablement en retrouver sur d’autres sujets traitant de Vénus.
- Spoiler:
Aussi comme Astro-notes, je suis d’avis que l’atmosphère de Vénus mériterait des investigations in-situ pourquoi pas au moyen de ballons qui de plus pourraient être gonflés au diazote plutôt qu’à l’hélium rare ou au dihydrogène dangereux, du moins au départ de la Terre en atmosphère oxydante ; de plus hélium et dihydrogène diffuseraient rapidement à travers l'enveloppe des ballons.
En effet le diazote est moins dense que le dioxyde de carbone, constituant principal de l'atmosphère vénusienne, et de plus il y en a un peu (# 3% dans l’atmosphère de Vénus) où il pourrait être prélevé en permanence par nano-filtration membranaire pour compenser les fuites éventuelles du ballon.
Des ballons on déjà flottés dans l’atmosphère de Vénus, mais ils n’ont survécu que 46 h ( ce qui était déjà un bel exploit pour l’époque)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_Vega- Spoiler:
Le ballon-sonde, de type à pression constante, a un diamètre de 3,4 mètres et pèse en tout 25 kg avec les instruments. Il est déployé à 54 km de la surface dans la partie la plus active de l'atmosphère de Vénus. Les batteries électriques qui alimentent les instruments scientifiques leur permettent de mesurer la température, la pression atmosphérique et la vitesse du vent durant 60 heures. Les deux ballons de Vega 1 et Vega 2 purent transmettre des données durant 46 heures2.
Le ballon, de forme sphérique, a un diamètre de 3,54 mètres et est rempli avec de l'hélium. Une nacelle pesant 6,9 kg et mesurant 1,3 mètre de long est suspendue sous le ballon par l'intermédiaire d'un câble de 13 mètres de long. La masse totale est de 21 kg.
Pour assurer une flottabilité à longue durée – outre un matériel plus résistant - il faudrait continuer à assurer la flottabilité malgré la diffusion inévitable de l’hélium.
Une solution à envisager serait dans les premiers temps de gonfler partiellement ce ballon à l’hélium pour assurer au début la flottabilité, puis de continuer son gonflage au moyen du diazote contenu dans l’atmosphère vénusienne pour se retrouver progressivement avec un ballon de volume plus grand, mais ne contenant plus que du diazote et donc renouvelable.
Je m’aperçois en fouillant sur le net que cette idée a déjà été avancée de l’utilisation du diazote toutefois en utilisant de l’air dans
Colonisation de Vénus
- Spoiler:
- Le chercheur de la NASA et auteur d'ouvrage de science-fiction Geoffrey Landis a rejeté les obstacles à la colonisation de Vénus en indiquant qu'ils reposaient sur l'hypothèse d'une colonisation à la surface de planète alors que l'environnement était particulièrement propice à celle-ci au-dessus de la couche supérieure des nuages vénusiens. Il a proposé des habitats aérostats suivis par des cités flottantes, fondés sur le fait que l'air respirable (mélange d'environ 21 % d'oxygène et de 79 % d'azote) est un gaz surnageant dans la dense atmosphère vénusienne, avec environ la moitié de la puissance d'élévation de l'hélium sur Terre3. Ceci permettrait aux dômes d'air respirable de soulever une colonie en plus de leur propre poids. Parallèlement, les dômes pourraient, s'ils étaient divisés en deux parties, contenir un gaz plus léger comme l'hydrogène ou l'hélium (qui peuvent être extraits de l'atmosphère) pour augmenter l'élévation des colonies.
La densité du CO2 est de 44/29 #1,52 et celui de l’hélium de 4/ 29 # 0,14
La différence de densité entre le CO2 et le diazote est donc de 0,55 et celle entre ce même CO2 et l’hélium de 1, 38 ce qui donne un volume multiplié par 1,38/0,55 #2,5 sans tenir compte de l’enveloppe de surface plus grande, donc plus lourde, ni du matériel nécessaire à la nano-filtration.
En prenant en compte cela , on devrait de retrouver avec un volume environ triple en utilisant le diazote à la place de l’hélium, mais avec l’avantage de réduire de beaucoup les pertes par diffusion et d’avoir ce gaz sur place et donc renouvelable.
Dernière édition par Giwa le Lun 19 Aoû 2013 - 13:47, édité 2 fois