Fin d'utilisation du lanceur Atlas V

Frandu12 a écrit:Suite a la lever de l'interdiction de l'achat de moteur russe c'est la Russie qui interdit la vente de ceux ci pour des lancements militaires
selon cet article

C'est de bonne guerre et les américains se retrouvent finalement dans le rôle de l'arroseur arrosé.
Bon cela dit, les américains avec Flacon 9, Delta 4 et Antares ont de quoi se retourner.

Mustard a écrit:Bon cela dit, les américains avec Flacon 9, Delta 4 et Antares ont de quoi se retourner.

Antares ? Je te rappelle que le premier étage est ukrainien et motorisé en Russie !  :D 

Mustard tu ne devrais pas faire cette erreur   
Ces fusée utilisent des moteurs étudié pour la vénérable fusée N-1  :face: 

Quelle erreur ?   :scratch: 

La Russie ne vend pas les moteurs NK-33 a Orbital, la production et arrêté depuis bien longtemps et aux dernières nouvelles il n'aura pas de nouvelle production. 
Orbital utilise les 36 moteurs NK-33 que Aerojet a achetés à la Russie dans les années 90.

Euh oui désolé j'ai lu trop vite.

Anubis a écrit:Quelle erreur ?   :scratch: 

La Russie ne vend pas les moteurs NK-33 a Orbital, la production et arrêté depuis bien longtemps et aux dernières nouvelles il n'aura pas de nouvelle production. 
Orbital utilise les 36 moteurs NK-33 que Aerojet a achetés à la Russie dans les années 90.

Peu importe, si les Russes veulent interdire leur utilisation pour des lancements militaires, ils le peuvent. Comme avec les RD-180 déjà livrés.

Après, évidemment, si les Américains veulent faire fi de cette interdiction et les utiliser quand même pour des lancements militaires, Rogozine ne va pas aller les démonter lui-même avec sa clé à mollette. Mais là, on passerait à un stade supérieur dans cette petite guerre froide du XXIème siècle...

Je doute qu'ils puissent imposer ses restrictions sur les moteurs déja livrés.  :scratch: 

Quand a ISS , si la crise s'estompe , ils pourront toujours revenir sur leurs décisions.

space reveur a écrit:Je doute qu'ils puissent imposer ses restrictions sur les moteurs déja livrés.  :scratch: 

Je me posais la même question à propos des restrictions ITAR des américains.
Des "composants" peuvent avoir une certaine ancienneté, voire même ne plus être fabriqués car remplacés par de nouveaux modèles. Si un constructeur de satellite possède un stock (acheté et payé) .... et veut les intégrer quelques mois ou années plus tard dans ses fabrications .... les interdictions sont-elles toujours valables et quel moyen de pression (ou de rétorsion) seraient utilisables ?

Moyens de pressions des russes sur les RD-180 :

ULA possède actuellement 16 moteurs RD-180

Energomash est censé en livrer 4 en 2014 et 5 en 2015.
http://aviationweek.com/space/boeing-no-new-russian-rd-180-engines-needed-ula-bulk-buy-deal

Le seul moyen de pression de Energomash est de ne pas livrer les moteurs dés 2014, mais le peuvent ils ?
Ce n'est pas sur, car la construction des moteurs doit être quasi finalisé avec tous les couts de production engagés qui ne seraient pas couvert si les moteurs sont mis sous embargo.

montmein69 a écrit:

space reveur a écrit:Je doute qu'ils puissent imposer ses restrictions sur les moteurs déja livrés.  :scratch: 

Je me posais la même question à propos des restrictions ITAR des américains.
Des "composants" peuvent avoir une certaine ancienneté, voire même ne plus être fabriqués car remplacés par de nouveaux modèles. Si un constructeur de satellite possède un stock (acheté et payé) .... et veut les intégrer quelques mois ou années plus tard dans ses fabrications .... les interdictions sont-elles toujours valables et quel moyen de pression (ou de rétorsion) seraient utilisables ?

Je ne suis pas un expert en droit mais je pense que quand c'est payé et livré c'est trop tard. Les restrictions ne peuvent pas être rétroactives.
Par contre si un constructeur étranger a un stock de pièces ITAR même très anciennes et que les états unis mettaient la Russie sur la liste des pays interdits alors ce constructeur ne pourrait plus revendre ces pièces a la Russie et les satellites qui en contiendrait ne pourrait plus être lancer par des lanceurs russes. Après si le constructeur ne respecte pas la règle il pourrait être punis pénalement et financièrement et n'aurait plus le droit d'acheter de telles pièces. C'est mon avis.

Les 19 derniers tirs d'Atlas V :



Ces 19 lanceurs ne seront qu'en 3 versions : 501 (1 ex.), 551 (11 ex.) et N22 (7 ex.)

L'adaptation du Starliner à Vulcan n'est donc pas au programme (ou alors avec un délai assez conséquent) ?

montmein69 a écrit:L'adaptation du Starliner à Vulcan n'est donc pas au programme (ou alors avec un délai assez conséquent) ?

Il n'y a pour l'instant aucun autre vol de Starliner de commandé. L'Atlas V couvre les besoins jusqu'à une commande supplémentaire.

Faut-il se faire à l'idée qu'après le vol USCV 19 du tableau ci-dessus ..... comme on ne sait pas si l'ISS poursuivra sa carrière quel sera l'avenir ? Et donc s'il faudra continuer à transporter des équipages  en restant en orbite terrestre (LEO ou plus haute) ?
Avec la conquête de la Lune ..... les lanceurs et les capsules (ou autres engins) permettant le vol humain vers notre satellite prendraient le relais   .....on passerait à une séléno-appétance multi forme

montmein69 a écrit:Faut-il se faire à l'idée qu'après le vol USCV 19 du tableau ci-dessus ..... comme on ne sait pas si l'ISS poursuivra sa carrière quel sera l'avenir ? Et donc s'il faudra continuer à transporter des équipages  en restant en orbite terrestre (LEO ou plus haute)  ?
Avec la conquête de la Lune ..... les lanceurs et les capsules (ou autres engins) permettant le vol humain vers notre satellite prendraient le relais   .....on passerait à une séléno-appétance multi forme

N'oubliez pas la kyrielle de stations privées qui pointent leur nez à l'horizon.
Sans doute que toutes n'aboutiront pas, mais je veux que croire qu'une ou plusieurs devraient émerger.

Les 17 lancements restants d'Atlas V :

"Merci pour le service"... comme le disent les américains cultivés lorsqu'ils croisent un vétéran...