Présentation du questionnaire :
Les multiples annonces d'Elon Musk concernant l'avenir de la conquête spatiale et les projets de SpaceX ont suscité parfois l'enthousiasme, parfois l'agacement, ou simplement le scepticisme dans l'opinion en général et sur le FCS en particulier.
L'équation financière du projet de lanceur - vaisseau spatial BFR/BFS de SpaceX, destiné à la colonisation de Mars et à de nombreux autres usages dans l'espace et sur Terre, est un "casse-tête chinois" peut-être encore plus compliqué à résoudre que le BFR/BFS n'est techniquement difficile à construire.
SpaceX a fait appel à des investisseurs privés, mais comme l'explique la présidente Gwynne Shotwell, il faut s'assurer que les nouveaux actionnaires ou prêteurs partagent la vision de l'avenir de l'entreprise.
SpaceX entend donc largement autofinancer le projet, le soutien de l'Etat fédéral américain n'étant qu'indirect à travers les lancements institutionnels de la Falcon 9 et plus tard peut-être du BFR vers l'ISS et la Lune. La Falcon 9 récupérable, dans sa version Block V, doit en principe être "la vache à lait" largement amortie qui procurera ce financement.
Cela suppose que la baisse des coûts rendue possible par la réutilisation soit de l'ampleur prévue, que les prix restent stables sur les marchés de lancement, et que la demande institutionnelle et commerciale de lancements ne fléchisse pas. Or, cette troisième condition ne semble pas être remplie à l'horizon des deux prochaines années.
Malgré une réticence ancienne pour le tourisme spatial, Musk a fini par se rallier à l'idée d'une telle activité, en annonçant un projet d'envoi de touristes pour des vols circumlunaires dans des capsules Dragon. Au moins un vol était prévu, et des clients identifiés. Finalement, ce projet a été reporté sine die.
Puis, non sans hésitation au départ, SpaceX a engagé un projet de gigaconstellation Starlink, afin de renforcer considérablement le réseau mondial de l'internet et pour faciliter l'accès universel à ce réseau.
La FCC a subordonné l'acceptation de ce projet à l'engagement de SpaceX de respecter des délais stricts. Des calculs ont montré que cela supposerait qu'environ 30 lancements de Falcon 9 par an soient dédiés à cette seule activité pour constituer puis maintenir en état la constellation Starlink.
Compte tenu des autres activités de lancement de SpaceX, cela supposerait au total le tir d'environ 50 Falcon 9 par an. Par ailleurs, SpaceX n'a guère d'expérience en matière de conception et de production de satellites, hormis les lancements récents des deux Tintin A & B qui préfigurent les milliers de satellites de la future constellation.
Enfin, il existe plusieurs projets de gigaconstellations concurrents.
Mais la vision d'Elon Musk paraît mûrement réfléchie à quelques observateurs, qui s'attendent à un changement complet de modèle économique dans le spatial, tant pour les lanceurs (ce qui est bien amorcé) que pour les satellites (le low cost serait possible, car compensé par le grand nombre de satellites d'une constellation).
Cette hypothèse de changement de paradigme est loin de faire l'unanimité dans le monde du spatial, mais elle suscite de grandes espérances dans certains courants de l'opinion aux Etats-Unis et au-delà.
Ces questions sont largement discutées sur le FCS. Le présent fil a pour objet de compléter ces débats par le questionnaire ci-joint.
Les multiples annonces d'Elon Musk concernant l'avenir de la conquête spatiale et les projets de SpaceX ont suscité parfois l'enthousiasme, parfois l'agacement, ou simplement le scepticisme dans l'opinion en général et sur le FCS en particulier.
L'équation financière du projet de lanceur - vaisseau spatial BFR/BFS de SpaceX, destiné à la colonisation de Mars et à de nombreux autres usages dans l'espace et sur Terre, est un "casse-tête chinois" peut-être encore plus compliqué à résoudre que le BFR/BFS n'est techniquement difficile à construire.
SpaceX a fait appel à des investisseurs privés, mais comme l'explique la présidente Gwynne Shotwell, il faut s'assurer que les nouveaux actionnaires ou prêteurs partagent la vision de l'avenir de l'entreprise.
SpaceX entend donc largement autofinancer le projet, le soutien de l'Etat fédéral américain n'étant qu'indirect à travers les lancements institutionnels de la Falcon 9 et plus tard peut-être du BFR vers l'ISS et la Lune. La Falcon 9 récupérable, dans sa version Block V, doit en principe être "la vache à lait" largement amortie qui procurera ce financement.
Cela suppose que la baisse des coûts rendue possible par la réutilisation soit de l'ampleur prévue, que les prix restent stables sur les marchés de lancement, et que la demande institutionnelle et commerciale de lancements ne fléchisse pas. Or, cette troisième condition ne semble pas être remplie à l'horizon des deux prochaines années.
Malgré une réticence ancienne pour le tourisme spatial, Musk a fini par se rallier à l'idée d'une telle activité, en annonçant un projet d'envoi de touristes pour des vols circumlunaires dans des capsules Dragon. Au moins un vol était prévu, et des clients identifiés. Finalement, ce projet a été reporté sine die.
Puis, non sans hésitation au départ, SpaceX a engagé un projet de gigaconstellation Starlink, afin de renforcer considérablement le réseau mondial de l'internet et pour faciliter l'accès universel à ce réseau.
La FCC a subordonné l'acceptation de ce projet à l'engagement de SpaceX de respecter des délais stricts. Des calculs ont montré que cela supposerait qu'environ 30 lancements de Falcon 9 par an soient dédiés à cette seule activité pour constituer puis maintenir en état la constellation Starlink.
Compte tenu des autres activités de lancement de SpaceX, cela supposerait au total le tir d'environ 50 Falcon 9 par an. Par ailleurs, SpaceX n'a guère d'expérience en matière de conception et de production de satellites, hormis les lancements récents des deux Tintin A & B qui préfigurent les milliers de satellites de la future constellation.
Enfin, il existe plusieurs projets de gigaconstellations concurrents.
Mais la vision d'Elon Musk paraît mûrement réfléchie à quelques observateurs, qui s'attendent à un changement complet de modèle économique dans le spatial, tant pour les lanceurs (ce qui est bien amorcé) que pour les satellites (le low cost serait possible, car compensé par le grand nombre de satellites d'une constellation).
Cette hypothèse de changement de paradigme est loin de faire l'unanimité dans le monde du spatial, mais elle suscite de grandes espérances dans certains courants de l'opinion aux Etats-Unis et au-delà.
Ces questions sont largement discutées sur le FCS. Le présent fil a pour objet de compléter ces débats par le questionnaire ci-joint.