aRes a écrit:Il n'a pas moyen de mettre le Starship Mk en orbite, puis de lui envoyer un module ravitailleur au moyen d'une Falcon pour les manœuvres de retour ? Ça préparerait les futurs ravitaillements orbitaux Starship to Starship.
C'est en effet une possibilité, mais qui suppose de développer un module ravitailleur compatible avec un lanceur Falcon et qui ne servirait qu'une à trois fois ; et de tester le ravitaillement dès le 1er vol orbital du Starship ; avec le risque, en cas d'échec du rendez-vous, ou du transfert d'ergols, d'une retombée incontrôlée du Starship, qui est quand même un gros objet de 55 mètres de haut et 9 mètres de diamètre.
A propos, les proportions des éléments du Starmule que j'imaginais ci-dessus lui donnent une allure d'Ariane 5 trapue : même hauteur, car Ariane 5 a presque 55 mètres de haut ; le diamètre de l'EPC et du composite supérieur d'Ariane 5 est de 5,4 mètres (soit nettement moins que celui du Starship), et les EAP font 31 mètres de haut pour 3 mètres de diamètre (alors que les boosters de la Falcon Heavy font 44 mètres de haut pour 3,6 mètres de diamètre).
Le réservoir externe de la navette spatiale faisait 47 mètres de haut pour 8,4 mètres de diamètre, et les SRB de la navette, 46 mètres de haut pour 3,71 mètres de diamètre.
En termes de proportions, de silhouette, le concept imaginaire de Starmule est donc beaucoup moins "exotique" que le grandiose ensemble Superheavy/Starship prévu par SpaceX.
Ce type de jugement est de niveau "café du commerce", mais il faut bien reconnaître que si, depuis trois ans, SpaceX s'était placée dans la perspective du développement d'un engin de type Starmule, elle aurait suscité beaucoup moins de scepticisme qu'avec le projet Superheavy/Starship.
Cela étant, avec une étape intermédiaire, même courte, de type Starmule, le projet Superheavy/Starship renforcerait sa crédibilité pour les raisons de planification de développement sus-indiquées.
Dernière édition par PierredeSedna le Dim 15 Sep 2019 - 22:01, édité 1 fois