+6
grysor
bean_kenobi
David L.
Yantar
katalpa
Wakka
10 participants
GSLV MkII F10 (GISAT 1 / EOS-03) - SDSC - 12.8.2021 [Echec]
David L.- Modérateur
- Messages : 32440
Inscrit le : 16/08/2009
David L.- Modérateur
- Messages : 32440
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 50
Localisation : Troisième planète
Le tweet de l'ISRO :
https://twitter.com/isro/status/1425631254913843202
https://twitter.com/isro/status/1425631254913843202
Mustard- Admin
- Messages : 31971
Inscrit le : 16/09/2005
Age : 55
Localisation : Rouen/Normandie
Coup dur pour l'Inde qui cumule les échecs avec ce lanceur GSLV MKII, 6 ratés sur 14 tirs.
montmein69- Donateur
- Messages : 20787
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
https://spaceflightnow.com/2021/08/12/indian-rocket-failure-blamed-on-upper-stage-malfunction/
Quand ils utilisaient les lanceurs développés sur la base des Ariane 4, cela fonctionnait assez bien dans l'ensemble.
Depuis, leurs besoins de lancer des charge plus lourdes, les ont poussé à développer des lanceurs plus puissants.
Mais alors que le PSLV fonctionne plutôt bien , ils rencontrent visiblement des difficultés avec leurs propres développements pour le GSLV.
Cela dit 6 échecs sur 14 tentatives, çà commence à friser le désastre.
Quand ils utilisaient les lanceurs développés sur la base des Ariane 4, cela fonctionnait assez bien dans l'ensemble.
Depuis, leurs besoins de lancer des charge plus lourdes, les ont poussé à développer des lanceurs plus puissants.
Mais alors que le PSLV fonctionne plutôt bien , ils rencontrent visiblement des difficultés avec leurs propres développements pour le GSLV.
Cela dit 6 échecs sur 14 tentatives, çà commence à friser le désastre.
- Le coin du business:
- Cyniquement : on va pouvoir leur proposer de lancer des grosses charges en GTO avec Ariane 6 (si elle fonctionne bien ....)
David L.- Modérateur
- Messages : 32440
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 50
Localisation : Troisième planète
montmein69 a Ă©crit:
Quand ils utilisaient les lanceurs développés sur la base des Ariane 4, cela fonctionnait assez bien dans l'ensemble.
Ils n'ont pas utilisé de "lanceurs développés sur la base des Ariane 4", mais repris le moteur Viking, devenu Vikas. Sur le PSLV ce moteur n'est utilisé que sur le second des quatre étages.
David L.- Modérateur
- Messages : 32440
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 50
Localisation : Troisième planète
Photo ISRO
montmein69- Donateur
- Messages : 20787
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
David L. a Ă©crit:montmein69 a Ă©crit:
Quand ils utilisaient les lanceurs développés sur la base des Ariane 4, cela fonctionnait assez bien dans l'ensemble.
Ils n'ont pas utilisé de "lanceurs développés sur la base des Ariane 4", mais repris le moteur Viking, devenu Vikas.
Tout à fait exact. Pour compléter, c'est la motorisation cryotechnique qui elle, était un emprunt à la technologie russe -mais avec une version développée par l'Inde-.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Geosynchronous_Satellite_Launch_Vehicle a écrit:La version Mk II se différencie de la version précédente par son moteur cryogénique CE-7.5 (CUS). Celui-ci est de fabrication indienne mais sa conception en fait un quasi clone du moteur russe dont il reprend les caractéristiques (dimension, masse) et les performances (poussée, impulsion spécifique).
C'est donc dans ce domaine qu'ils ont du travail de fiabilisation/amélioration à accomplir.
Le Journal de l'Espace- Messages : 358
Inscrit le : 02/11/2019
Age : 37
Localisation : Nord
Le précédent lancement de la fusée GSLV MKII, c'était quand? Un an auparavant ?
Dernière édition par Le Journal de l'Espace le Lun 23 Aoû 2021 - 11:44, édité 1 fois
Le Journal de l'Espace- Messages : 358
Inscrit le : 02/11/2019
Age : 37
Localisation : Nord
Mustard a écrit:Coup dur pour l'Inde qui cumule les échecs avec ce lanceur GSLV MKII, 6 ratés sur 14 tirs.
Salut Mustard, Tu es sûr de tes chiffres? Sur une autre source (à mon avis moins fiable que toi ) j'ai 3 ratés pour 8 tirs sur cette seconde version du GSLV ?
Merci!
phenix- Messages : 2947
Inscrit le : 22/02/2015
Age : 30
Localisation : Hier:Ardèche Aujourd’hui:Marignane Demain:Vénus
les sources doivent etre les meme mais le périmètre différent. il y a eu 8 lancement de MkII, mais 14 de GSLV "old generation" (MkI+mkII) qui peuvent être considéré comme deux évolution d'un meme lanceur. par contre la mkIII est totalement différente.
Le Journal de l'Espace- Messages : 358
Inscrit le : 02/11/2019
Age : 37
Localisation : Nord
Ok merci pour ces précisions !
Yantar- Messages : 3055
Inscrit le : 30/09/2005
Age : 48
Localisation : Liège
La commission d'enquête FAC (Failure Analysis Committee), chargé de déterminer les causes de l'échec, a présenté ses résultats et sa conclusion ce jeudi 24 mars.
La FAC a observé qu'un écart de performance de l'étage supérieur cryogénique (CUS) a été observé à 297,3 secondes après le décollage ce qui a conduit l'ordinateur de bord à interrompre la mission à 307 secondes. Les données télémétriques montrent qu'après le décollage, il y a eu une augmentation anormale de la pression dans le réservoir d'hydrogène liquide pendant le vol, ce qui a entraîné une pression plus faible dans le réservoir au moment de l'allumage du moteur. Il en a résulté un fonctionnement anormal de la turbopompe (FBTP) montée à l'intérieur du réservoir de LH2, qui alimente la turbopompe principale du moteur, ainsi qu'un débit insuffisant d'hydrogène liquide dans la chambre de combustion du moteur. Des études détaillées indiquent que la raison la plus probable de la perte de pression du réservoir LH2 est une fuite dans la soupape de décharge et de ventilation (VRV), qui est utilisée pour évacuer la pression excessive du réservoir pendant le vol.
Selon toute vraisemblance, l'origine de la fuite serait un joint souple qui aurait été endommagé pendant le fonctionnement de la valve ou en raison de la contamination et des contraintes de montage de la valve induites dans des conditions de température cryogénique.
L'une des recommandations de la FAC est d'installer un système actif de pressurisation du réservoir LH2 pour garantir une pression suffisante au moment de l'allumage du moteur CUS. Elle recommande également des modifications à apporter à la soupape VRV ainsi que la surveillance automatique des paramètres supplémentaires de l'étage cryogénique pour donner l'autorisation de décollage.
GSLV-F10/EOS-03 Mission Failure: Failure Analysis Committee submits conclusions & recommendations - ISRO
La FAC a observé qu'un écart de performance de l'étage supérieur cryogénique (CUS) a été observé à 297,3 secondes après le décollage ce qui a conduit l'ordinateur de bord à interrompre la mission à 307 secondes. Les données télémétriques montrent qu'après le décollage, il y a eu une augmentation anormale de la pression dans le réservoir d'hydrogène liquide pendant le vol, ce qui a entraîné une pression plus faible dans le réservoir au moment de l'allumage du moteur. Il en a résulté un fonctionnement anormal de la turbopompe (FBTP) montée à l'intérieur du réservoir de LH2, qui alimente la turbopompe principale du moteur, ainsi qu'un débit insuffisant d'hydrogène liquide dans la chambre de combustion du moteur. Des études détaillées indiquent que la raison la plus probable de la perte de pression du réservoir LH2 est une fuite dans la soupape de décharge et de ventilation (VRV), qui est utilisée pour évacuer la pression excessive du réservoir pendant le vol.
Selon toute vraisemblance, l'origine de la fuite serait un joint souple qui aurait été endommagé pendant le fonctionnement de la valve ou en raison de la contamination et des contraintes de montage de la valve induites dans des conditions de température cryogénique.
L'une des recommandations de la FAC est d'installer un système actif de pressurisation du réservoir LH2 pour garantir une pression suffisante au moment de l'allumage du moteur CUS. Elle recommande également des modifications à apporter à la soupape VRV ainsi que la surveillance automatique des paramètres supplémentaires de l'étage cryogénique pour donner l'autorisation de décollage.
GSLV-F10/EOS-03 Mission Failure: Failure Analysis Committee submits conclusions & recommendations - ISRO