Quel est l'intérêt de "remasteriser" en 4K une vidéo qui n'a pour l'instant été diffusée par la NASA que compressée et avec une résolution de 720p ?
Aucun, c'est de l'upscale donc en aucun cas une définition 4K et l'audio est un vulgaire montage qui n'a très certainement rien a voir avec la réalité, ce bruit de vent d'altitude est impossible sur mars au vu de la densité de l'air.
C'est juste une vidéo qui à pour but de s'immerger un peu plus (plus que l'original et en plein écran) et de patienter la version non compressé
La couleur de la séquence de l'éloignement du Skycrane a été retouchée au niveau des couleurs, et la poussière sur la lentille a été retirée numériquement
philippe26 a écrit:Bonjour peut on déjà constater et lister les différences avec l’atterrissage de Curiosity ? ...
Je suis en train de travailler sur une page qui aborde notamment ce sujet. Ce n'est pas encore tout à fait fini mais c'est déjà lisible :
https://www.nirgal.net/mars2020_landing.html
Bonjour Nirgal, En lisant votre excellent article, vous m’avez, tout de suite, rappelé un chapitre «28 pages» écrit par le grand journaliste et vulgarisateur Pierre Rousseau (1905-1983) dans son fameux « L'astronomie - à la découverte de nouveaux mondes » édition 1968, où il parle de la sonde Mariner 4 et les premières images reçu en 1964 de la planète Mars , qui ont mis fin au mythe des martiens et autres petits hommes verts. Bref, puis ce que vous semblez avoir le virus de l’écriture, moi je vous propose , si vous avez le temps, de ramasser vos notes et commencer l’écriture de toute l’épopée martienne des robots (avec un titre, par exemple, Cap Sur Mars, les robots à l’ assaut de la planète Mars) avec en final, l’arrivée des échantillons sur terre , et raconter tous les bonheurs et malheurs des ces missions.
Pline a écrit:Traduction de la conférence sur BFMTV : quel massacre. On révise le vocabulaire spécialisé avant de traduire ce genre de conférence !
Pour information, le traducteur a été prévenu au dernier moment et prévu pour 30 mn. La conf de presse ayant duré plus longtemps que prévu (2h !), il a fallu changé en plus en cours de route de traducteur, le 1er ne pouvant pas rester. De plus, ce sont des traducteurs généralistes, pas des spécialistes, et il n'y a pas de texte envoyé à l'avance pour préparer la trad.
Il faut être un peu plus tolérant avec ces traducteurs, l'exercice est extrêmement difficile, même quand c'est son métier. Et ce sont des humains...
Pline a écrit:Traduction de la conférence sur BFMTV : quel massacre. On révise le vocabulaire spécialisé avant de traduire ce genre de conférence !
Pour information, le traducteur a été prévenu au dernier moment et prévu pour 30 mn. La conf de presse ayant duré plus longtemps que prévu (2h !), il a fallu changé en plus en cours de route de traducteur, le 1er ne pouvant pas rester. De plus, ce sont des traducteurs généralistes, pas des spécialistes, et il n'y a pas de texte envoyé à l'avance pour préparer la trad.
Il faut être un peu plus tolérant avec ces traducteurs, l'exercice est extrêmement difficile, même quand c'est son métier. Et ce sont des humains...
Bonjour, l'avez vous écouté ? Il y avait des passages entiers (pas seulement des mots) qui étaient complètement incompréhensibles. Ajoutez à cela que tout le contexte technique et scientifique est très mal maitrisé pour la majorité des téléspectateurs.
Je ne met pas en cause le traducteur mais cette chaine d'informations soit disant spécialisée qui ne fait pas son travail correctement ... mais sur ce plan ce n'est pas une première.
Pline a écrit: Bonjour, l'avez vous écouté ? Il y avait des passages entiers (pas seulement des mots) qui étaient complètement incompréhensibles. Ajoutez à cela que tout le contexte technique et scientifique est très mal maitrisé pour la majorité des téléspectateurs.
Je ne met pas en cause le traducteur mais cette chaine d'informations soit disant spécialisée qui ne fait pas son travail correctement ... mais sur ce plan ce n'est pas une première.
Je n'ai peut être pas tout entendu (le début en VO avant de basculer sur la VF), et j'en suis désolée. Mais j'étais sur le plateau de BFMTV justement dès 20h20... et je sais combien il a été difficile de faire face à cette conf à rallonge. Ils ont essayé de faire au mieux, et de la traduction simultanée est très loin d'être évidente. Quant au contexte technique et scientifique, même si vous pensez que les téléspectateurs ont été largués, apparemment aussi bien sur LCI que BFMTV, ils ont continué de suivre non stop, même la partie des questions/réponses... aussi étonnant que cela puisse paraître.
Techniques Spatiales a ajouté une échelle sur la vidéo de l'atterrissage (caméra filmant sous le rover) pour mieux se rendre compte des distances, c'est top :
David L. a écrit:Le nuage de poussières provoqué par l'impact du skycrane :
On dirait qu'il s'est écrasé dans la direction du delta. Si c'est le cas, ce n'est peut être pas bon à cause des contaminations pour la recherche scientifique
Christoliquide a écrit: On dirait qu'il s'est écrasé dans la direction du delta. Si c'est le cas, ce n'est peut être pas bon à cause des contaminations pour la recherche scientifique
Il s'est écrasé juste en dessous du petit cratère qui se situe directement à gauche du logo du rover
Christoliquide a écrit: On dirait qu'il s'est écrasé dans la direction du delta. Si c'est le cas, ce n'est peut être pas bon à cause des contaminations pour la recherche scientifique
Il s'est écrasé juste en dessous du petit cratère qui se situe directement à gauche du logo du rover
D'après votre message, si je comprends bien , le skycrane s'est donc bien écrasé dans la direction du delta. Et me semble t-il aussi pour le parachute.
Christoliquide a écrit: D'après votre message, si je comprends bien , le skycrane s'est donc bien écrasé dans la direction du delta. Et me semble t-il aussi pour le parachute.
Christoliquide a écrit:Petite vidéo de ma part La descente et l'atterrissage de Perseverance qui immerge un peu plus avec la musique "Journey Sequence" du film Ad Astra
Il y a de multiples façons de regarder cette vidéo.
L'attention peut se porter sur les aspects techniques, sur l'ingéniosité de cette succession d'étapes, sur la maîtrise d'un processus complexe dont les risques potentiels étaient nombreux.
Elle peut aussi être attirée par le déploiement du parachute, par les analogies avec les retours dans l'atmosphère terrestre, et par conséquent par la parenté entre ce monde et celui où nous respirons aujourd'hui.
Le paysage de cette surface de Mars qui se rapproche est évidemment essentiel. Grâce aux progrès de l'astronautique, ce paysage a un tout autre sens pour nous que celui que nous pouvions lui donner lorsque Mariner 9 orbitait autour de Mars.
En ce temps-là, chaque image était à la fois une victoire et une frustration : une victoire de voir enfin pour de bon ce qui avait été inaccessible aux lunettes astronomiques et qui n'avait pu être envisagé que sur le fondement de théories fragiles ou de rêves délirants ; mais une frustration de voir notre curiosité buter encore sur le dernier pixel au-delà duquel nous ne pouvions aller, et que nous ne savions pas toujours faire parler. Mariner 9 ne pouvait pas descendre à la surface de Mars, et Viking, bien qu'arrivé sur le sol de la planète, était un module paralytique condamné à renvoyer des images du même paysage, de saison martienne en saison martienne.
Mais aujourd'hui, cette première vision que nous avons du cratère Jezero et de ses environs n'est pas un point d'arrivée et une limite, c'est au contraire un commencement. Car bientôt, toute cette zone sera parcourue par le rover, qui disposera de moyens supérieurs à ceux des précédentes sondes pour analyser, photographier, donner à découvrir et à comprendre ; et dont l'itinéraire sera choisi, sans cesse adapté et modifié par les scientifiques en charge de la mission. Le mini hélicoptère qui, espérons-le, va décoller du rover, et les futurs engins qui viendront retrouver les échantillons laissés par Perseverance pour les ramener sur Terre dans dix ans donneront une dimension supplémentaire à la mission, et permettront l'inscrire dans une véritable conquête de ce territoire que nous pourrons voir sous tous les angles, dont des fragments de sol pourront peut-être revenir entre nos mains, bref, où les humains, bien qu'à distance, auront des aventures, des plans et des projets.
L'être humain ne peut pas se contenter de voir, ni même de chercher et de comprendre ; il veut aussi agir, être, posséder. Issus de la biosphère terrestre et façonnés par des millions d'années d'évolution, nous avons besoin de territoires de chasse. Et pour la première fois, un territoire de chasse s'offre aux hommes au-delà de la planète natale. Une chasse pacifique dont les seuls produits seront des échantillons géologiques, qui pourront être "palpés" et "disséqués" par les meilleurs équipements des laboratoires dans les années 2030 et sans doute au-delà.
Il faut regarder ce paysage avec un désir de Mars, un désir d'aventure. La toile de ce parachute secoué par l'air martien rencontré à une vitesse supersonique fait penser aux voiles des navires de Christophe Colomb, et en voyant ce paysage qui se rapproche du rover se balançant sous son parachute, on croit entendre, venue de 1492, la voix d'un marin qui hurle "Terre" à ses compagnons d'équipage.
Ce nouveau monde, vierge de tout occupant, est donné aux hommes qui vont devoir l'occuper avec intelligence, soin et sagesse. Les sondes automatiques ne sont bien sûr qu'une avant-garde. Nous ne sommes plus tout à fait des homo sapiens sapiens, mais déjà un peu des homo sapiens starshipensis.
PierredeSedna a écrit: Ce nouveau monde, vierge de tout occupant, est donné aux hommes qui vont devoir l'occuper avec intelligence, soin et sagesse. Les sondes automatiques ne sont bien sûr qu'une avant-garde. Nous ne sommes plus tout à fait des homo sapiens sapiens, mais déjà un peu des homo sapiens starshipensis.
Et pour ceux ayant un casque VR (Oculus Quest 2 ou autre) vous y ouvrez l'application Youtube, sélectionnez le mode 360 et plein écran. A vous Mars comme si vous y étiez !
