Tout part du syndrôme "Not invented here".Astro-notes a écrit:Finalement je me dis, à vous lire, que le privé devient la seule vraie nouveauté en astronautique, avec l'envisageable arrivée des commerçants, cela me fait penser que oui ce sera mieux avec en plus la fantaisie (attractive) pour ce nouveau paradigme. Pour le segment habité, scaphandres griffés Cardin, Big Pharma aux postes en vue, l'agro alimentaire si prompt à faire face aux imprévus, bref, la panoplie de ce que nous voyons sur Terre. Clients sélectionnés ; faudra-t-il en plus de riche qu'ils soient beaux ? Tout cela ne m'enthousiasme pas beaucoup ; les conservateurs du public seront punis (éliminés), évidement le monde du show bizness sera à la manœuvre pour orchestrer tout ça. Mais derrière, il va falloir chercher des scientifiques, forcément indépendants, avec l'esprit prospecteur pour faire avancer les "choses" ; mais si dans cet esprit on se retrouve avec la même pénurie que l'on trouve en ce moment pour embaucher des loufiats dans les restaurants et des médecins dans les campagnes, on est mal, AMHA, très mal. Oui, je suis dubitatif !
Les meilleurs idées attribuées à la NASA ne viennent très souvent pas d'elle mais de particuliers qui y faisaient un stage (par exemple utiliser les planètes pour l'assistance gravitationnelle ou le rendez-vous en orbite lunaire pour les premiers alunissages). Je l'ai même connu au boulot (système informatique meilleur chez celui qui a été repris que celui qui a pris).
Il y a toujours de très bonnes idées ailleurs , parce que "ailleurs", il n'y a pas les obligations envers l'employeur, le conservatisme dû aux années d'expériences.
Parfois une toute nouvelle société fait bien mieux qu'une ancienne habituée à la manière de travailler de celui qui vous propose tel contrat (exemple SpaceX versus Boeing).
De plus, il y a un siècle, l'aviation avait suivi un chemin qui inspire ceux qui aujourd'hui, veulent démocratiser l'espace! Les astronautes professionnels sont d'autant plus favorables à la tournure "privatisation" que lorsqu'ils ont été sélectionnés astronautes, ils ont côtoyé d'autres volontaires qu'ils estimaient plus compétents qu'eux et qui n'ont pas été sélectionnés.