Surt Ven 13 Mai 2022 - 14:45
Merci pour cette référence à Nature. Prometteur mais de là à transformer le régolithe lunaire en bonne terre de jardin propice à la croissance des tubercules, il y a un gouffre. Il sera aussi intéressant d'observer in situ la croissance des tiges aériennes et du feuillage soumis à la gravité lunaire.
"La mesure dans laquelle les plantes peuvent améliorer le maintien de la vie humaine sur d'autres mondes dépend de la capacité des plantes à se développer dans des environnements extraterrestres en utilisant des ressources in-situ. En utilisant des échantillons d'Apollo 11, 12 et 17, nous montrons que la plante terrestre Arabidopsis thaliana germe et se développe dans divers régolithes lunaires. Cependant, nos résultats montrent que la croissance est difficile ; les plantes du régolithe lunaire ont été lentes à se développer et beaucoup ont montré des morphologies de stress sévères. De plus, toutes les plantes cultivées dans les sols lunaires ont exprimé de manière différentielle des gènes indiquant des stress ioniques, similaires aux réactions des plantes au sel, aux métaux et aux espèces réactives de l'oxygène. Par conséquent, bien que les régolithes lunaires in situ puissent être utiles pour la production de plantes dans les habitats lunaires, ils ne sont pas des substrats bénins. L'interaction entre les plantes et le régolithe lunaire devra être élucidée, et probablement atténuée, pour permettre une utilisation efficace du régolithe lunaire pour le maintien de la vie dans les stations lunaires."
Arabidopsis thaliana c'est ça :
L’
Arabette des dames ou
Arabette de Thalius (
Arabidopsis thaliana (L.) Heynh.) est une espèce de plantes appartenant à la famille des Brassicacées. Elle est souvent considérée comme une « mauvaise herbe » poussant au bord des routes. Cette petite plante annuelle, originaire d'Europe, d'Asie et du nord-ouest de l'Afrique, a un cycle de vie rapide (six semaines de graine à graines), elle est résistante et peut s'autoféconder.
A. thaliana a un génome relativement petit d'environ 135 millions de paires de bases (Mbp). Ces qualités en ont fait depuis 1998 un organisme modèle de référence, pour la recherche aussi bien biologique que génétique.