Ce sera donc ici :
J'ai trouvé une reflexion très interessante sur l'expension de l'homme dans le reste du système solaire au cours du 21ème siècle :
http://www.flashespace.com/html/mai07/03a_05.htm
Commander Ham a écrit:Je ne sais trop ou poster ce nouveau sujet...
Ce sera donc ici :
J'ai trouvé une reflexion très interessante sur l'expension de l'homme dans le reste du système solaire au cours du 21ème siècle :
http://www.flashespace.com/html/mai07/03a_05.htm
Ce point est intéressant. Faut-il attendre de posséder des systèmes quasi-autarciques de recyclage des ressources pour nous lancer dans la colonisation du système solaire ? Car si la réponse est oui, alors ce n'est vraiment pas pour tout de suite. Les scénarios actuels reposent sur une autarcie pendant le trajet + exploitation locale des ressources une fois sur place, et qui dit exploitation dit déchets. Donc on n'est pas dans une optique développement durable !Argyre a écrit:C'est même pire, puisqu'il faut repartir de cet astéroïde pour rejoindre la destination finale. En fait, il pourrait y avoir un gain uniquement si on exploite les matériaux de l'astéroïde, par exemple la glace d'eau s'il y en a. Mais vu qu'un astéroïde est de taille limitée, on finirait par le vider assez rapidement. C'est tout sauf du développement durable ! Je trouverais lamentable qu'on reproduise les erreurs faites sur Terre également ailleurs dans l'espace.
Thierz a écrit:Ce point est intéressant. Faut-il attendre de posséder des systèmes quasi-autarciques de recyclage des ressources pour nous lancer dans la colonisation du système solaire ? Car si la réponse est oui, alors ce n'est vraiment pas pour tout de suite. Les scénarios actuels reposent sur une autarcie pendant le trajet + exploitation locale des ressources une fois sur place, et qui dit exploitation dit déchets. Donc on n'est pas dans une optique développement durable !
En 2050, cette conquête sera bien amorcée, irréversible sous peine de voir l'humanité régresser et se replier sur elle-même. Une conquête qui se voudra d'une importance et d'une durée sans limite
Cette expansion de l'humanité sera également rendue nécessaire par la surpopulation terrestre. Cette colonisation de l'espace qui vise à accéder à de nouveaux territoires ne sera pas une migration massive mais, elle sera suppléée à la capacité de la planète Terre. Elle visera à alléger de façon permanente la pression qui s'exerce sur les ressources naturelles de la terre.
- En fait une des raisons qui m'ont fait réactiver ce fil de discussion provient justement de nos préoccupations au court terme très visibles dans l'actualité. À savoir les problèmes d'environnement et de développement durable.Argyre a écrit:En fait, c'est comme sur Terre, le problème n'est pas de produire des déchets, c'est incontournable, le problème est de produire des déchets en tenant compte de leur recyclabilité, de la durée nécessaire à leur dégradation (sans altérer l'environnement) et des ressources disponibles. Sur Terre, dans les pays industrialisés, c'est clair, on produit trop de déchets ! Mais peut-être qu'en les divisant par 10 ou 100, ça pourrait aller.
Hallardier a écrit:
- Ainsi il semble que le mainstream soit actuellement sur l'aspect gestionnaire "en bon père de famille" de la Planète. Or je trouve que cette approche manque cruellement d'ambition pour l'Humanité. Les écologistes, bardés de bonnes intentions, souhaiteraient nous voir nous contenter de survivre sur notre chère Terra, sans faire de vague, et aussi longtemps que possible.
Si on n'arrive pas à permettre l'accès à l'eau potable (bon d'accord, ce sont les femmes et les fillettes qui font les kilomètres avec le bidon sur la tête, nous on discute de la conquête de l'espace sous l'arbre à palabres en attendant que la soupe soit cuite ), à se mettre à l'abri d'un certain nombre de catastrophes et de ne pas en rajouter pour qu'elles aient lieu plus souvent et plus violemment ... on ne voit pas quelle "moralité" infuse ferait des colonisateurs des "messies de nouvelles civilisations idylliques et angéliques". L'histoire des conquistadors et assimilés, du commerce triangulaire etc ... sembleraient montrer le contraire. Et dans un voyage spatial, l'air, l'eau, le carburant etc ... auront une valeur décuplée ....
Bien entendu cela passe par une gestion équilibrée de l'environnement, donc de la pollution et des gaspillages.
Et là je suis bien gêné. Comment concilier le fait de garder à nous autres humains des persectives de progrès si l'on doit tout réduire pour survivre? Comment s'assurer d'un minimum de confort si l'on doit tout économiser?
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En fait, c'est plutôt le contraire, je pense que la conquête spatiale va de paire avec le développement durable. En effet, si on y regarde de près, les contraintes de la conquête spatiale sont les suivantes :Hallardier a écrit:- Ainsi il semble que le mainstream soit actuellement sur l'aspect gestionnaire "en bon père de famille" de la Planète. Or je trouve que cette approche manque cruellement d'ambition pour l'Humanité. Les écologistes, bardés de bonnes intentions, souhaiteraient nous voir nous contenter de survivre sur notre chère Terra, sans faire de vague, et aussi longtemps que possible.
Bien entendu cela passe par une gestion équilibrée de l'environnement, donc de la pollution et des gaspillages.
:?: Peut-on faire la comparaison avec la colonisation des amérique (dans une certaine mesure puisqu'il n'y aurait pas d'autochtones)?giwa a écrit:Parmi les buts de la conquête humaine de l’Espace, celui de répondre à la surpopulation par une immigration vers d’autres mondes me parait irréaliste : les transports spatiaux sont trop onéreux pour des transports massifs de population, ainsi que les habitats à mettre en place à l'avance sur ces nouveaux mondes.
:esanasa: I want to believe...montmein69 a écrit:Mais évidemment si on a la foi ... tout peut s'envisager.
Je parle en effet ce colons. Donc ils doivent pouvoir rester ad vitam... Colonisation est donc un synonyme de développement durable: on va plus loin que la simple conquête de l'espace, plus loin que l'exploration. Et au delà du simple intérêt scientifique.Argyre a écrit:En fait, c'est plutôt le contraire, je pense que la conquête spatiale va de pair avec le développement durable. (...)Hallardier a écrit:- Ainsi il semble que le mainstream soit actuellement sur l'aspect gestionnaire "en bon père de famille" de la Planète. Or je trouve que cette approche manque cruellement d'ambition pour l'Humanité. Les écologistes, bardés de bonnes intentions, souhaiteraient nous voir nous contenter de survivre sur notre chère Terra, sans faire de vague, et aussi longtemps que possible.
1) (...) Il est hors de question de ravitailler la colonie en eau et nourriture, et de remplacer les outils et machines arrivées en fin de vie ...
2) ressources locales limitées, en particulier l'eau (pas de rivière !), l'énergie (pas d'hydrocarbures), l'atmosphère (emprisonnée et conditionnée sous cloche !) ainsi que les ressources humaines.
Effectivement on peut toujours envisager cette idée en particulier le cas de la famine en Irlande au XIX qui conduisit à une immigration assez massive (quoique que ce n'est peut-être pas les couches les plus pauvres de cette population qui purent immigrées: celles les plus touchées par la famine)Hallardier a écrit::?: Peut-on faire la comparaison avec la colonisation des amérique (dans une certaine mesure puisqu'il n'y aurait pas d'autochtones)?giwa a écrit:Parmi les buts de la conquête humaine de l’Espace, celui de répondre à la surpopulation par une immigration vers d’autres mondes me parait irréaliste : les transports spatiaux sont trop onéreux pour des transports massifs de population, ainsi que les habitats à mettre en place à l'avance sur ces nouveaux mondes.
En effet les premiers explorateurs ne venaient pas pour habiter. Mais ils ont jeté les bases des premières implantations de colons. La compensation de la surpopulation n'est pas immédiate. Les caravelles étaient loin de transporter plus de 50 personnes au max...
:arrow: Par contre quand il y a eut une famine (en Irlande par exemple) plus tard, il existait tout un complexe social et environnemental pour accueillir (et transporter) les "réfugiés"-migrants.
:!: La réponse démographique d'une colonie n'est pas immédiate (en général) mais ne retire rien au concept... et au fait que l'on n'observe de résultats que plus tard.
Pourquoi devrions nous ralentir notre croissance démographique?giwa a écrit:Si je trouve cette option irréaliste à l'heure actuelle, c'est pour deux raisons principales:
- je pense que la société humaine terrestre finira par autoréguler sa population.
C'est justement pour cela que je tentais un rapprochement avec l'occurence précédente: la colonisation des Amériques. Les gros transferts de population ont été fait bien après les premiers explorateurs/colons.giwa a écrit:- nous n'avons actuellement aucune technologie permettant de rendre les déplacements vers l'Espace suffisamment économes en énergie
Hallardier a écrit:Pourquoi devrions nous ralentir notre croissance démographique?
D'accord avec Lunarjojo. D'ailleurs, ce n'est pas ralentir la croissance, c'est décroître ! Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas assez de ressources énergétiques sur Terre pour que tout le monde vive à l'occidentale, parce que nous polluons l'air, les sols et les mers plus que ce qu'ils peuvent absorber, parce que de nombreuses espèces animales n'ont plus l'espace vital et les conditions environnementales permettant leur survie à long terme (sans compter celles qui ont déjà été éliminées ces derniers siècles), et enfin parce qu'au rythme où nous exploitons la plupart des minerais intéressants, nous serons en manque de ces minerais dans les 300 ans qui viennent. Ca s'appelle le développement non durable !Hallardier a écrit:Pourquoi devrions nous ralentir
notre croissance démographique?
Aspic a écrit:Comme je l'ai déjà dit ailleurs, si nous tenons vraiment à coloniser des endroits hostiles, il en reste encore plein sur la Terre : au fond des océans, au cœur des déserts, en Antarctique.
Veux tu proposer, au niveau de toute la terre, un système de 1 enfant par couple, pour assurer la décroissance démographique, comme ça se fait en chine? Si oui, il faut dire cette idée à M. Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l'ONU, pour qu'il officialise ce concept?Argyre a écrit: D'accord avec Lunarjojo. D'ailleurs, ce n'est pas ralentir la croissance, c'est décroître !
C'est assez pessimiste ça. On peut quand même espérer que le développement de technologie verte réduire l'empreinte écologique de chacun tout en gardant son confort, jusqu'à ce que la Terre supporte 7, 8, 9 milliards d'hommes ou plus.Argyre a écrit:BonjourD'accord avec Lunarjojo. D'ailleurs, ce n'est pas ralentir la croissance, c'est décroître ! Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas assez de ressources énergétiques sur Terre pour que tout le monde vive à l'occidentale, parce que nous polluons l'air, les sols et les mers plus que ce qu'ils peuvent absorber, parce que de nombreuses espèces animales n'ont plus l'espace vital et les conditions environnementales permettant leur survie à long terme (sans compter celles qui ont déjà été éliminées ces derniers siècles), et enfin parce qu'au rythme où nous exploitons la plupart des minerais intéressants, nous serons en manque de ces minerais dans les 300 ans qui viennent. Ca s'appelle le développement non durable !Hallardier a écrit:Pourquoi devrions nous ralentir
notre croissance démographique?
j'espère que toute la terre entière t'entends... car en ce moment, on va droit dans le mur :wall:Skyboy a écrit:On peut quand même espérer que le développement de technologie verte réduise l'empreinte écologique de chacun tout en gardant son confort, jusqu'à ce que la Terre supporte 7, 8, 9 milliards d'hommes ou plus