bon, ca va changer un peu du moon hoax.
:)
Une base usa et une base chino/russe sur la lune ? une future moon war :oops:
Source : Flashespace
lien : http://www.flashespace.com/html/sept07/18_09.htm
La stratégie des Etats-Unis
La participation active de la NASA, avec 13 autres agences spatiales, à l'élaboration d'une stratégie mondiale d'exploration ne signifie pas que les Etats-Unis comptent sur une coopération internationale d'envergure pour coloniser le Système Solaire.
Bien au contraire, tout laisse à penser que les américains s'aventureront seuls dans ce formidable défi. Plusieurs signaux l'attestent. D'une part ils ont clairement signifié vouloir garder la maîtrise complète de leur future architecture de transport spatial qui passe par le développement d'une nouvelle famille de lanceurs (Ares) et de véhicules de transport spatial (Orion) en excluant toute participation d'entreprises étrangères (La proposition d'EADS de participer avec Lockheed Martin au développement du module de service Orion avait été refusée en son temps).
Il en va de même avec le développement de nouvelles technologies embarquées des systèmes spatiaux , de la modernisation des bases de lancement et de la mise à niveau de l'ensemble de la composante sol de soutien aux vols habités. Les seules participations transversales concernent / concerneront des programmes qui ne sont pas classés comme stratégiques.
Le deuxième signal est venu tout récemment quand les Etats-Unis ont refusé promptement la proposition russe d'explorer et de s'établir conjointement sur la Lune. Cette décision a contraint par la suite la Russie à se tourner vers la Chine et l'Inde, autres puissances spatiales qui visent également la Lune pour coopérer dans des programmes de cette nature.
Ce refus s'explique par des risques de transferts de technologie au regard des avancées faites ces dernières années par la Chine dans les vols habités, dont les programmes s'inspirent grandement de l'expérience et l'expertise russe. Ce refus d'exporter les technologies novatrices qui seront développées dans le cadre de ce retour sur la Lune s'explique également par le fait que les Etats-Unis souhaitent garder leur leadership spatial face à la Chine qui ambitionne de jouer un rôle de premier plan ces prochaines décennies dans l'espace.
En d'autres termes, on peut se demander si les Etats-Unis ne sont pas tentés de refaire le coup fait aux Russes avec la stratégie mise en place par le président Reagan pour déstabiliser l'URSS en l'engageant dans une course aux armements et à la maîtrise de l'espace. Ce qui l'avait contraint à des investissements financiers colossaux qui, on le saura plus tard, ont alourdi les difficultés économiques de l'URSS et partant de là accéléré sa chute au début des années 90.
Enfin, gardons à l'esprit le fait que la présence humaine sur la Lune répondra avant tout à des considérations plus terre à terre avec en point de mire l'exploitation de ses ressources et qu'un programme de cette dimension, s'étalant sur plusieurs décennies est un véritable aspirateur à cerveau. Aujourd'hui, dans de nombreuses filières, les étudiants de grands pays occidentaux, de pays émergents sont confrontés à un manque de débouchés. Et quoi de plus passionnant pour un jeune étudiant de travailler dans un tel cadre.
:)
Une base usa et une base chino/russe sur la lune ? une future moon war :oops:
Source : Flashespace
lien : http://www.flashespace.com/html/sept07/18_09.htm
La stratégie des Etats-Unis
La participation active de la NASA, avec 13 autres agences spatiales, à l'élaboration d'une stratégie mondiale d'exploration ne signifie pas que les Etats-Unis comptent sur une coopération internationale d'envergure pour coloniser le Système Solaire.
Bien au contraire, tout laisse à penser que les américains s'aventureront seuls dans ce formidable défi. Plusieurs signaux l'attestent. D'une part ils ont clairement signifié vouloir garder la maîtrise complète de leur future architecture de transport spatial qui passe par le développement d'une nouvelle famille de lanceurs (Ares) et de véhicules de transport spatial (Orion) en excluant toute participation d'entreprises étrangères (La proposition d'EADS de participer avec Lockheed Martin au développement du module de service Orion avait été refusée en son temps).
Il en va de même avec le développement de nouvelles technologies embarquées des systèmes spatiaux , de la modernisation des bases de lancement et de la mise à niveau de l'ensemble de la composante sol de soutien aux vols habités. Les seules participations transversales concernent / concerneront des programmes qui ne sont pas classés comme stratégiques.
Le deuxième signal est venu tout récemment quand les Etats-Unis ont refusé promptement la proposition russe d'explorer et de s'établir conjointement sur la Lune. Cette décision a contraint par la suite la Russie à se tourner vers la Chine et l'Inde, autres puissances spatiales qui visent également la Lune pour coopérer dans des programmes de cette nature.
Ce refus s'explique par des risques de transferts de technologie au regard des avancées faites ces dernières années par la Chine dans les vols habités, dont les programmes s'inspirent grandement de l'expérience et l'expertise russe. Ce refus d'exporter les technologies novatrices qui seront développées dans le cadre de ce retour sur la Lune s'explique également par le fait que les Etats-Unis souhaitent garder leur leadership spatial face à la Chine qui ambitionne de jouer un rôle de premier plan ces prochaines décennies dans l'espace.
En d'autres termes, on peut se demander si les Etats-Unis ne sont pas tentés de refaire le coup fait aux Russes avec la stratégie mise en place par le président Reagan pour déstabiliser l'URSS en l'engageant dans une course aux armements et à la maîtrise de l'espace. Ce qui l'avait contraint à des investissements financiers colossaux qui, on le saura plus tard, ont alourdi les difficultés économiques de l'URSS et partant de là accéléré sa chute au début des années 90.
Enfin, gardons à l'esprit le fait que la présence humaine sur la Lune répondra avant tout à des considérations plus terre à terre avec en point de mire l'exploitation de ses ressources et qu'un programme de cette dimension, s'étalant sur plusieurs décennies est un véritable aspirateur à cerveau. Aujourd'hui, dans de nombreuses filières, les étudiants de grands pays occidentaux, de pays émergents sont confrontés à un manque de débouchés. Et quoi de plus passionnant pour un jeune étudiant de travailler dans un tel cadre.