Après Titan, ca sent Europe, ca pousse, NASA+ESA+JAXA, une belle force d'attaque
Mais attention le Monolithe veille :D
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-990604@51-986213,0.html
Les exobiologistes ne jurent que par Europe. Et pour cause : la lune glacée de Jupiter est sans doute, avec Mars, l'un des lieux du système solaire où la vie a le plus de probabilités d'avoir pu se développer.
A l'occasion du congrès d'automne de l'American Geophysical Union (AGU), qui s'est achevé vendredi 14 décembre à San Francisco (Californie), des planétologues américains ont plaidé pour l'envoi d'une mission vers le satellite jovien. Leur plaidoyer intervient après que l'Agence spatiale européenne (ESA) a, parmi une cinquantaine de candidates, présélectionné une mission d'exploration de la petite lune glacée (environ 3 100 km de diamètre) pour son prochain programme scientifique (2015-2025).
Depuis l'envoi de la sonde Galileo, les planétologues ont acquis la certitude que la planète abrite un océan d'eau liquide sous une croûte de glace. "La manière dont Europe affecte le champ magnétique de Jupiter le démontre, dit le géophysicien Raymond Pierrehumbert (université de Chicago). La question est aujourd'hui de connaître l'épaisseur de cette croûte."
Sous l'influence du champ gravitationnel de Jupiter, la structure interne d'Europe subit des torsions qui échauffent son coeur rocheux. Cette source de chaleur interne explique la présence d'eau liquide sous la croûte gelée. Celle-ci, selon les modèles, pourrait être épaisse de 3 à 30 km environ. "La première étape serait l'envoi d'un orbiteur qui permettrait, entre autres, de mesurer l'épaisseur de la glace", a expliqué William McKinnon (université de Washington, St-Louis). Cette cartographie établie, il serait possible d'envoyer un robot là où la glace est la moins épaisse afin qu'il perce et explore, in situ, l'océan caché de la planète.
Pour l'heure, les instruments que les scientifiques rêvent de voir embarquer sur une sonde orbitale à destination d'Europe sont déjà éprouvés par des missions en cours. Comme, par exemple, la sonde Mars Express, dont l'un des apports est l'étude de la calotte glaciaire du pôle Sud martien. Les dernières observations de la Terre peuvent aussi s'avérer utiles.
CALOTTE DE GLACE
Car, sur Europe, "à l'interface entre l'océan liquide et la calotte de glace, se trouve probablement l'environnement qui, dans tout le système solaire, ressemble le plus à ce qu'on peut trouver sur Terre", assure Donald Blankenship (université du Texas, Austin). Par exemple, sous la calotte antarctique où des lacs sub-glaciaires coincés sous plus de 3 km de glace, comme le lac Vostok, abritent une vie bactérienne comme l'ont suggéré, en 2004, des travaux franco-russes.
L'exploration d'Europe, qui impliquerait l'Agence spatiale américaine (NASA), l'ESA et l'agence spatiale nippone (JAXA), est en concurrence avec un retour sur Titan. Sur la lune brumeuse de Saturne, où l'atterrisseur européen Huygens s'est posé en janvier 2005, certains scientifiques sont tentés par le pari de déployer un robot capable de survoler à basse altitude les champs de dunes et les étendues d'hydrocarbures liquides.
Mais attention le Monolithe veille :D
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-990604@51-986213,0.html
Les exobiologistes ne jurent que par Europe. Et pour cause : la lune glacée de Jupiter est sans doute, avec Mars, l'un des lieux du système solaire où la vie a le plus de probabilités d'avoir pu se développer.
A l'occasion du congrès d'automne de l'American Geophysical Union (AGU), qui s'est achevé vendredi 14 décembre à San Francisco (Californie), des planétologues américains ont plaidé pour l'envoi d'une mission vers le satellite jovien. Leur plaidoyer intervient après que l'Agence spatiale européenne (ESA) a, parmi une cinquantaine de candidates, présélectionné une mission d'exploration de la petite lune glacée (environ 3 100 km de diamètre) pour son prochain programme scientifique (2015-2025).
Depuis l'envoi de la sonde Galileo, les planétologues ont acquis la certitude que la planète abrite un océan d'eau liquide sous une croûte de glace. "La manière dont Europe affecte le champ magnétique de Jupiter le démontre, dit le géophysicien Raymond Pierrehumbert (université de Chicago). La question est aujourd'hui de connaître l'épaisseur de cette croûte."
Sous l'influence du champ gravitationnel de Jupiter, la structure interne d'Europe subit des torsions qui échauffent son coeur rocheux. Cette source de chaleur interne explique la présence d'eau liquide sous la croûte gelée. Celle-ci, selon les modèles, pourrait être épaisse de 3 à 30 km environ. "La première étape serait l'envoi d'un orbiteur qui permettrait, entre autres, de mesurer l'épaisseur de la glace", a expliqué William McKinnon (université de Washington, St-Louis). Cette cartographie établie, il serait possible d'envoyer un robot là où la glace est la moins épaisse afin qu'il perce et explore, in situ, l'océan caché de la planète.
Pour l'heure, les instruments que les scientifiques rêvent de voir embarquer sur une sonde orbitale à destination d'Europe sont déjà éprouvés par des missions en cours. Comme, par exemple, la sonde Mars Express, dont l'un des apports est l'étude de la calotte glaciaire du pôle Sud martien. Les dernières observations de la Terre peuvent aussi s'avérer utiles.
CALOTTE DE GLACE
Car, sur Europe, "à l'interface entre l'océan liquide et la calotte de glace, se trouve probablement l'environnement qui, dans tout le système solaire, ressemble le plus à ce qu'on peut trouver sur Terre", assure Donald Blankenship (université du Texas, Austin). Par exemple, sous la calotte antarctique où des lacs sub-glaciaires coincés sous plus de 3 km de glace, comme le lac Vostok, abritent une vie bactérienne comme l'ont suggéré, en 2004, des travaux franco-russes.
L'exploration d'Europe, qui impliquerait l'Agence spatiale américaine (NASA), l'ESA et l'agence spatiale nippone (JAXA), est en concurrence avec un retour sur Titan. Sur la lune brumeuse de Saturne, où l'atterrisseur européen Huygens s'est posé en janvier 2005, certains scientifiques sont tentés par le pari de déployer un robot capable de survoler à basse altitude les champs de dunes et les étendues d'hydrocarbures liquides.