pour apprendre que l'engin était en mode de sauvegarde suite à un bug logiciel.
Cela a retardé l'ouverture de la protection du miroir ( un "Dust Cover" ) et donc des premières mesures de luminosité.
VONFELD
Even though this only lasts for one-tenth of a second, the spacecraft senses something it didn't expect and responds by pointing its solar arrays directly at the sun and awaiting further instructions from Earth.
Vonfeld a écrit:Ce qui est important, c'est d'avoir un système redondant, résilient ou robuste (au choix, je laisse les spécialistes préciser ), pour survivre au bug logiciel qui se produira quoi qu'on ait prévu.
(.../...)
Dans les 2 cas aucune réparation n'est possible je crois, Kepler est en orbite terrestre mais sur une orbite héliocentrique dos au soleil, sur une orbite en peu en retard sur celle-ci, sa distance avec la Terre augmente au fil des années jusqu'a atteindre 0.5 UA et être a mi-distance de L5.Si Kepler en orbite terrestre joue des tours ... les équipes vont se faire des cheveux pour le JWST qui sera au point de Lagrange
Antares101 a écrit:Dans les 2 cas aucune réparation n'est possible je croisSi Kepler en orbite terrestre joue des tours ... les équipes vont se faire des cheveux pour le JWST qui sera au point de Lagrange
montmein69 a écrit:(.../...)
Une des "dérives" que peut rencontrer la programmation, c'est que plus çà va, plus on a de la place disponible (les quelques ko d'il y a quarante ans, sont devenus des Go) ... du coup pas sûr que la concision et la rigueur en programmation soient favorisés.
On a bien parlé de mise en place de consignes de "rigueur programmatique" ... mais j'ai comme un doute que les programmeurs s'y plient vraiment.
Il n'y a qu'à voir la panique qui peut étreindre une société quand le programmeur maison va voir ailleurs ou prend sa retraite ... et que le remplaçant n'arrive pas à "entrer dans le code" :pale:
Super, ton message a interessé, ne t'inquiète pas.Commander Ham a écrit:Je me dois d'apporter ma pierre à cette discussion sur l'informatique. En effet, je travaille dans l'informatique embarquée au sein d'une branche d'EADS et il y a tellement de chose qui font que les programmes sont "mal branlés". De plus, un audit du projet est en cours pour voir ce qui n'a pas marché. Voici un florilège des problèmes constatés :
- la plupart du temps, ce ne sont pas des informaticiens de formations qui sont recrutés. On a donc affaire à, entre autres, des ingénieurs d'écoles généralistes, des électroniciens. Il y a donc de gros problèmes de notions de programmations, ils ne connaissent pas les concepts, ni les fonctionnements fin des systèmes.
- les décideurs ne connaissent rien à la complexité de la conception et de l'écriture d'un programme. J'ai entendu dire récemment : faire un programme c'est 2 hommes pendant 1 an. C'est fou d'entendre des âneries pareil. Le responsable est capable de le ressortir cette phrase dans n'importe quelle situation, que ce soit pour réaliser un petit logiciel de test où le pilote automatique de l'A400M. Cela me rappelle un de me professeurs qui nous racontait qu'il avait vu des livres qui titraient "Faire de l'embarqué/temps réel en 10 leçons", il comparait ça à l'édition de livres titrant "une opération à cœur ouvert en 10 leçons" qui bizarrement n'existent pas...
- le manque de répartition des moyens et du temps : certains ingénieurs passent un temps fou à concevoir des câbles d'interconnexion qui sont d'une complexité toute relative alors que dans le même temps, il y a le même nombre de personne codant une application d'une complexité folle.
- l'utilisation systématique des sous traitants en interne comme main d'œuvre, faisant que les personnes qui acquiert de l'expérience sur le projet doivent partir (la limite des 18 mois)
- la problématique de l'environnement de développement inadapté
Je pourrai en citer tellement d'autre.
Résultat, on arrive à un projet qui marche comme suit :
Une équipe de 5 personnes dont 1 chef de projet, 1 ingénieur de la boîte et 3 sous traitants dont 2 électroniciens.
Un mois pour coder des fonctionnalité non spécifiées.
Un chef qui est persuadé que tout va bien se passer.
Je pourrai en dire plus si ça intéresse quelqu'un.
PS : j'ai la spécialité Systèmes répartis embarqués et temps réel du Master Systèmes et Applications Réparties de l'Université Pierre et Marie Curie / Paris 6 et je ne me permettrai jamais de donner mon avis sur de l'électronique où je n'y connais pratiquement rien !
Commander Ham a écrit:Pour revenir à notre Kepler, quelle est son orbite s'il passe entre la Terre et le soleil par moment ?