Les déchets nucléaire sur orbite?

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Je ne comprends pas ce que vous qualifiez de "science molle". Si cela consiste à utiliser le résultat macroscopique d'un grand nombre de phénomènes probabilistes, alors c'est le cas de la plupart des disciplines scientifiques (mécanique, chimie, thermodynamique, nucléaire, biologie)... pour lesquels bien souvent l'incertitude statistique se situe plusieurs ordres de grandeur en dessous de ce que l'on sait mesurer)

Laurent J

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Laurent J a écrit:Je ne comprends pas ce que vous qualifiez de "science molle". Si cela consiste à utiliser le résultat macroscopique d'un grand nombre de phénomènes probabilistes, alors c'est le cas de la plupart des disciplines scientifiques (mécanique, chimie, thermodynamique, nucléaire, biologie)... pour lesquels bien souvent l'incertitude statistique se situe plusieurs ordres de grandeur en dessous de ce que l'on sait mesurer)

Je sais que le sujet est capilo-tracté (tiré par les cheveux), comme le dit Kostya : le sujet est vieux comme la physique moderne. Mais c'est vrai que
nous devrions préciser que tout cela disparrait dès que nous entrons dans la physique de l'élémentaire et comme disaient "vachardement" des collègues
mécaniciens : "Pfff, les math de la physique de l'élémentaire, ce n'est que de la philosophie déguisée". Bon on dérive, on dérive ; ré intégrons intégrons le sujet 🤡
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Les déchets nucléaire sur orbite? - Page 3 Empty Mou ou Dur, c'est affaire de mesure

Message Ven 27 Nov 2009 - 16:19


Laurent J a écrit:Je ne comprends pas ce que vous qualifiez de "science molle". Si cela consiste à utiliser le résultat macroscopique d'un grand nombre de phénomènes probabilistes, alors c'est le cas de la plupart des disciplines scientifiques (mécanique, chimie, thermodynamique, nucléaire, biologie)... pour lesquels bien souvent l'incertitude statistique se situe plusieurs ordres de grandeur en dessous de ce que l'on sait mesurer)

Il y a incontestablement un lien avec la mesurabilité mais pas dans le sens évoqué ci-dessus.
Dans le cas des sciences molles, l'incertitude est inhérente à la grandeur et non à la mesure. Je prends un exemple: mesurer l'affinité entre des individus et des valeurs intellectuelles n'a pas grand sens et pourtant tous les chercheurs du domaine applique l'analyse factorielle dans ce cas comme s'il s'agissait d'un espace de Banach (en l'occurrence, les mêmes individus translatés dans un autre environnement géographique ou temporel ne conduiraient pas aux mêmes mesures). Par contre, mesurer la distance d'un électron avec le noyau d'un atome a, a priori, mathématiquement un sens (la mesure y répond ici aux différentes caractéristiques d'une mesure => additivité, stabilité lors d'une translation, mesure nulle quand les deux objets sont confondus...etc) même si les limitations physiques nous empêchent de lui donner une dimension algébrique précise (merci Heisenberg !), on peut trouver une fonction qui en déterminera la valeur avec une incertitude suffisante au regard de ce que l'on sait mesurer. Sans être nécessairement normée, cette grandeur représente une réalité dure alors que les grandeurs des sciences molles se prêtent plus facilement aux raisonnements qualitatifs que quantitatifs (cela dit, tout pouvant se modéliser, on peut aussi trouver des axiomatiques adaptées aux raisonnements qualitatifs) et sont instables dans l'espace-temps.

Ainsi, l'impossibilité physique de mesurer n'est pas le critère déterminant la "dureté d'une science", c'est plutôt l'espace des grandeurs qu'elle étudie qui établit cette classification. L'utilisation de méthodes des sciences molles en sciences dures découle donc simplement d'une mesurabilité dégradée mais même en théorie du chaos, il reste possible d'étendre la notion de mesure pour continuer dans le quantitatif qui y revêt tout son sens.

Désolé pour avoir dérivé (j'ai quand même essayer plus haut de recentrer le débat sur les débris du nucléaire, non ?) encore plus loin mais la frontière est effectivement mince ici entre physique et philosophie.
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