Cette petite étude (rapport de master d'un étudiant du MIT) est consacrée aux stratégies d'assemblage, pour une station orbitale comme l'ISS, ou pour des missions lunaires et martiennes et traite également de l'optimisation de la capacité des lanceurs.
"Strategies for launch and assembly of modular spacecraft", 2006
(130 pages, 24 Mo, anglais)
http://dspace.mit.edu/handle/1721.1/37886?show=full
http://dspace.mit.edu/bitstream/handle/1721.1/37886/129968976.pdf?sequence=1
Résumé et quelques idées clés
Chapitre 1
Historique, systèmes de docking
Chapitre 2
Quelle devrait être la capacité optimale d'un lanceur ?
Si la capacité est trop faible, l'assemblage d'un vaisseau nécessite un nombre de tirs important, ce qui augmente le risque d'échec. Mais la capacité peut aussi être trop élevée et surdimensionnée, le lanceur est alors sous-utilisé, les charges n'étant pas fractionnables de façon arbitraire. L'optimisation aboutit à deux solutions optimales :
- un lanceur de capacité 28 tonnes, optimal en coût
- un lanceur de capacité 82 tonnes, minimisant le nombre de tirs mais aussi la sous-utilisation par rapport à des capacités plus importantes (voir par exemple tableau 2.1 et fig 2.8, p50)
Il y a également une analyse du risque d'échec d'une mission en fonction du nombre de tirs et de la disponibilité de charges redondantes (section 2.4.3, p51), analyse pour des missions lunaires et martiennes.
Les résultats dépendent évidemment des caractéristiques détaillées des missions mais la méthode est assez générale, et celà met en lumière le fait que maximiser la capacité brute du lanceur n'est pas nécessairement la meilleure stratégie.
Chapitre 3
Etude de différentes stratégies d'assemblage:
- assemblage automatique, chaque module gère son propre rendez-vous et arrimage
- l'assemblage est géré par un seul tug qui récupère les charges depuis une orbite parking
- plusieurs tugs
- tug unique avec refueling
(voir figure 3.2, p64)
L'intérêt des solutions est évalué en fonction des caractéristiques des systèmes de propulsion, du nombre de modules à assembler et de leur masse, de l'orbite d'assemblage.
(tiens, au fait, que devient PAROM ?)
Bonne lecture :D
"Strategies for launch and assembly of modular spacecraft", 2006
(130 pages, 24 Mo, anglais)
http://dspace.mit.edu/handle/1721.1/37886?show=full
http://dspace.mit.edu/bitstream/handle/1721.1/37886/129968976.pdf?sequence=1
Résumé et quelques idées clés
Chapitre 1
Historique, systèmes de docking
Chapitre 2
Quelle devrait être la capacité optimale d'un lanceur ?
Si la capacité est trop faible, l'assemblage d'un vaisseau nécessite un nombre de tirs important, ce qui augmente le risque d'échec. Mais la capacité peut aussi être trop élevée et surdimensionnée, le lanceur est alors sous-utilisé, les charges n'étant pas fractionnables de façon arbitraire. L'optimisation aboutit à deux solutions optimales :
- un lanceur de capacité 28 tonnes, optimal en coût
- un lanceur de capacité 82 tonnes, minimisant le nombre de tirs mais aussi la sous-utilisation par rapport à des capacités plus importantes (voir par exemple tableau 2.1 et fig 2.8, p50)
Il y a également une analyse du risque d'échec d'une mission en fonction du nombre de tirs et de la disponibilité de charges redondantes (section 2.4.3, p51), analyse pour des missions lunaires et martiennes.
Les résultats dépendent évidemment des caractéristiques détaillées des missions mais la méthode est assez générale, et celà met en lumière le fait que maximiser la capacité brute du lanceur n'est pas nécessairement la meilleure stratégie.
Chapitre 3
Etude de différentes stratégies d'assemblage:
- assemblage automatique, chaque module gère son propre rendez-vous et arrimage
- l'assemblage est géré par un seul tug qui récupère les charges depuis une orbite parking
- plusieurs tugs
- tug unique avec refueling
(voir figure 3.2, p64)
L'intérêt des solutions est évalué en fonction des caractéristiques des systèmes de propulsion, du nombre de modules à assembler et de leur masse, de l'orbite d'assemblage.
(tiens, au fait, que devient PAROM ?)
Bonne lecture :D