http://www.esa.int/esaSC/SEM9I4QWJ1H_index_0.html
L'Europe prend ses responsabilités et tient sa place dans le peloton de tête pour les missions robotiques ambitieuses .
Alors plusieurs chosesSpace Opera a écrit:D'ailleurs pourquoi la mission ne se focalise pas plus sur Europe, à priori plus surprenante que Callisto ou Ganymède ?
C'était pas un choixAstro-notes a écrit:Oui, mission intéressante à suivre avec attention, mais ce qui m'étonne
c'est que l'on ait fait le choix : panneaux solaires contre générateur
nucléaire. San doute sommes nous à l'ultime limite de distance pour ce
choix, ou alors le lancement à une bonne date nous placera Jupiter au
plus proche de la Terre (?).
Kas a écrit:
3) Surtout, politiquement ll'ESA n'est pas prête à envoyer du plutonium dans l'espace. Écologiquement ça passerait pas, surtout avec les Allemand farouchement anti-nculéaires.
C'est dommage car oui cela fait qu'on est retreint au planète interne+Jupiter, mais Saturne par exemple c'est inenvisageable sans RTG.
Paolo a écrit:1. l'Europe n'a pas la maîtrise technologique des RTG
2. la NASA n'a pas assez d'oxide de plutonium pour un seul RTG donc elle ne peut pas en donner à l'ESA (comme elle avait fait pour la mission Ulysses)
3. les RTG ne sont pas "politiquement corrects" ou acceptables
.
Giwa a écrit:
Effectivement tout çà est plutôt dommage , mais bon il faut être philosophe... et mieux vaut cette mission quand même d'un haut niveau scientifique que rien :)
Certes mais tu restes limité en puissance (et donc en science), à l'étude de zone ou les radiations sont "acceptable" et surtout sans RTG impossible d'aller au delà de Jupiter.Paolo a écrit:Giwa a écrit:
Effectivement tout çà est plutôt dommage , mais bon il faut être philosophe... et mieux vaut cette mission quand même d'un haut niveau scientifique que rien :)
en quoi ça serait dommage? si l'on arrive à mener une mission de ce niveau sans utiliser des RTG c'est très bien, selon moi!
Kas a écrit:
Certes mais tu restes limité en puissance (et donc en science), à l'étude de zone ou les radiations sont "acceptable" et surtout sans RTG impossible d'aller au delà de Jupiter.
Kas a écrit:Alors plusieurs chosesSpace Opera a écrit:D'ailleurs pourquoi la mission ne se focalise pas plus sur Europe, à priori plus surprenante que Callisto ou Ganymède ?
Déjà:
Europe n'est pas plus intéressante que Ganymède , plus " à la mode" peut être mais Ganymède reste le plus gros satellite du système solaire, avec un ocean sous terrain , le seul a avoir un champ magnétique interne... bref il y a énormément de science à faire là bas.
Ensuite la mission s'est faite comme ça:
1° Laplace: l'ESA va à Europe, étude préliminaire
2° La NASA se joint à la mission, les études montres des énormes contraintes radiatives sur la mission à europe => la NASA se focalise sur Europe l'ESA reste sur Ganymède c'est EJSM
3° La NASA explose le budget +4Md$.... abandon de la NASA, l'ESA se retrouve avec la mission sur les bras ...elle doit redéfinir avec même pas 1ans de délais. Elle aménage la mission de Ganymède avec deux survol d'Europe pour garder un budget limité (~1Md€) et une faisabilité réaliste. C'est JUICE.
Pour l'instant l'ESA avec un budget de 1Md€ est incapable d'aller à Europe, les contraintes radiatives et de stérilisation sont beaucoup trop énorme. C'est une mission ambitieuse, certes moins ambitieuse que les flagship de la nasa mais elle a l'avantage elle d'être financé réaliste et acceptée. Au contraire peut être de la NASA qui a l'habitude de faire des missions hallucinantes qui ne partent jamais car in fine trop ambitieuses et donc trop cher.
Sauf que, même à l'ESA, Europe reste "à la mode" et se vend mieux que Ganymède puisque (et c'est symptomatique), le satellite glacé-océan de Jupiter figure seul sur le poster de la mission !!!Kas a écrit: ... Europe n'est pas plus intéressante que Ganymède , plus " à la mode" peut être mais Ganymède reste le plus gros satellite du système solaire, avec un ocean sous terrain , le seul a avoir un champ magnétique interne... bref il y a énormément de science à faire là bas.
...
Pour l'instant l'ESA avec un budget de 1Md€ est incapable d'aller à Europe, les contraintes radiatives et de stérilisation sont beaucoup trop énorme. C'est une mission ambitieuse, certes moins ambitieuse que les flagship de la nasa mais elle a l'avantage elle d'être financé réaliste et acceptée. Au contraire peut être de la NASA qui a l'habitude de faire des missions hallucinantes qui ne partent jamais car in fine trop ambitieuses et donc trop cher.
Tout-à-fait.montmein69 a écrit:On remarque que les "gravity assist sequence" sont notés EVEE .... ce que je traduis par une succession de fly-by : Earth- Venus - Earth - Earth ?
Les éléments les plus sensibles aux tempétatures élevées sont les cellules des panneaux solaires. Pour éviter qu'ils ne surchauffent quand on est trop près du soleil, il suffit de les incliner par rapport à leur position habituelle, qui est perpendiculaire à la direction du soleil pour maximiser l'énergie reçue.MarsSurfaceWanderer a écrit:J'avais demandé lors d'une fameuse conférence/présentation si un passage près de la chaleur environnant Vénus n'étant pas un handicap pour une sonde conçue pour travailler dans le froid jovien.
Pour cela on privilégie - je suppose - les ergols stockables, sauf si on peut envisager une propulsion ionique ?Proteus a écrit:La sonde embarquera de toutes façons un propulseur, qui sera utilisé tout au long de sa vie pour des manoeuvres de changement d'orbite. La plus longue impulsion sera celle d'insertion en orbite jovienne.
L'étage Fregat, comme tout étage supérieur de lanceur qui se respecte, possède la case à équipement du lanceur et ses batteries, mais... comment espères-tu qu'il y ait encore la moindre énergie électrique à bord après plusieurs années de croisière ? :suspect:montmein69 a écrit:Pour cela on privilégie - je suppose - les ergols stockables, sauf si on peut envisager une propulsion ionique ?Proteus a écrit:La sonde embarquera de toutes façons un propulseur, qui sera utilisé tout au long de sa vie pour des manoeuvres de changement d'orbite. La plus longue impulsion sera celle d'insertion en orbite jovienne.
Un étage FREGAT pourrait-il faire l'affaire ? Il a été utilisé à plusieurs reprises lors des lancements assurés pour des missions européennes par Starsem (Venus Express, Mars Express, Giove B, ...)
Il doit convenir pour le nombre de ré-allumages possibles (20) ... mais cela reste à voir sur la durée (je crois qu'il est donné pour 3 ans en vol)
Ce sera une propu chimique, parce que les moteurs ioniques ont besoin d'énergie, et que la sonde sera très "short" de ce côté-là : au niveau de Jupiter, pas beaucoup de flux solaire à convertir en puissance électrique !montmein69 a écrit:Pour cela on privilégie - je suppose - les ergols stockables, sauf si on peut envisager une propulsion ionique ?Proteus a écrit:La sonde embarquera de toutes façons un propulseur, qui sera utilisé tout au long de sa vie pour des manoeuvres de changement d'orbite. La plus longue impulsion sera celle d'insertion en orbite jovienne.
Un étage FREGAT pourrait-il faire l'affaire ? Il a été utilisé à plusieurs reprises lors des lancements assurés pour des missions européennes par Starsem (Venus Express, Mars Express, Giove B, ...)
Il doit convenir pour le nombre de ré-allumages possibles (20) ... mais cela reste à voir sur la durée (je crois qu'il est donné pour 3 ans en vol)
Il me semble que c'est bien Ariane 5ME qui est prévue comme lanceur.chrisjx2011 a écrit:Quel lanceur peut effectuer ce lancement? Ariane 6? Me semble pas assez puissante. Ariane 5ME trop puissante... mais pourrait avec son étage rallumable Vinci peut être éviter les nombreux fly-by et raccourcir du coût le voyage mais alors avec une fenêtre de tir différente. Peut être qu'un des membres a la réponse à cette question...
Non, Ariane 5ECA.Proteus a écrit:Il me semble que c'est bien Ariane 5ME qui est prévue comme lanceur.chrisjx2011 a écrit:Quel lanceur peut effectuer ce lancement? Ariane 6? Me semble pas assez puissante. Ariane 5ME trop puissante... mais pourrait avec son étage rallumable Vinci peut être éviter les nombreux fly-by et raccourcir du coût le voyage mais alors avec une fenêtre de tir différente. Peut être qu'un des membres a la réponse à cette question...
Pourquoi "trop puissante" ? Le surplus de puissance n'est-il pas convertible en vitesse et donc en gain de temps de transit ?chrisjx2011 a écrit: Ariane 5ME trop puissante... mais pourrait avec son étage rallumable Vinci peut être éviter les nombreux fly-by et raccourcir du coût le voyage mais alors avec une fenêtre de tir différente.