Rocket Lab

Les premiers essais en vol avaient été prévus entre le 17 novembre et le 24 décembre, mais Rocket Lab a finalement décidé de les reporter au début de l'année prochaine, afin de laisser l'équipe prendre un repos mérité à l'occasion des fêtes de fin d'année.

http://gisborneherald.co.nz/localnews/2564230-135/rocket-lab-test-flights-delayed

Donc Rocket Lab serait une société étatsunienne  et comme elle lance depuis la Nouvelle-Zélande , elle a besoin de deux agréments : ceux des Etats-Unis et de Nouvelle-Zélande ?

Petite vidéo d'un essai de qualification.



Cela me rappelle vaguement quelque chose cette config moteur, mais quoi ? :hot:

edit : version youtube plus longue que twitter

Le premier tir du lanceur Electron serait prévu pour la fin du mois.
https://twitter.com/jeff_foust/status/818928799639306240

La société annonce une dizaine de vols en 2017 dont 2-3 pour les tests. Le premier aura lieu en février.

A y réfléchir -comme déjà dit sur un autre sujet _ il y a un élément favorable qui va aider ce lancement : c'est l'année du coq et pour la nouvelle-Zélande , le Kiwi tient son rôle : 

Un autre élément favorable , c'est que le lancement aura lieu vers le bas puisque nous serons dans l'hémisphère Sud , donc pas de pertes gravitationnelles et même un gain ...Bon, :iout:

mode humour ON

Et cerise sur le cake, comme ils ont la tête en bas le cerveau et mieux irrigué et les idées sont plus claires. Attend moi  :iout: aussi  :D

Mode humour OFF

Wakka a écrit:Une "petite" vidéo du site de lancement prévu bientôt.

C'est bien frugal comme installation !

Cela me rappelle le pas de tir de Kwajalein des premières Falcon 1, avec une environnement moins paradisiaque j'en conviens :hot:


En tout cas je leur souhaite d'aller en orbite plus vite que la F1 SpaceX. Ils doivent lancer le Rover de Moon Express vers la lune en Automne 2017 !!

Rocket Lab avance pas à pas... Leur fusée vient d'arriver sur leur base de lancement. Apparemment des tests sont prévus lors de l'intégration du lanceur, puis par rapport au pas de tir et tout ça pendant quelques semaines.
Le premier lancement sr rapproche !! :hot: 

Rocket Lab prévoit trois lancements d'essai avant le début du service commercial.
https://twitter.com/RocketLabUSA/status/832118375828508672

Les 3 tirs d'essai seraient suivis de 4 tirs commerciaux avant la fin de l'année. Mais les premiers satellites de clients seront embarqués dès le second tir d'essai. Puis 13 tirs sont prévus en 2018.
https://twitter.com/CHenry_SN/status/832355596447936512

Rocket Lab a réuni un financement supplémentaire de 75 M$ pour la production de ses lanceurs, faisant passer le total à 148 M$.
https://twitter.com/RocketLabUSA/status/844172249770819588
https://twitter.com/CHenry_SN/status/844223655076757504

Cette multiplication des petits lanceurs fusée, cette multiplication des micro/nano/pico satellites, dont on ne parlait pas il y a une dizaine d'année, serait elle l’émergence d'un nouveau paradigme dans l'astronautique des orbites basses et moyennes commerciales/militaires ?
J'avoue que la miniaturisation des satellites commence à m'interroger sur l'avenir du spatial comme l'arrivée du numérique l'avait fait dans les années soixante dix. Non pas que je vois mieux que quiconque vers l'avenir, mais je dois dire qu'en voyant s'ouvrir les premiers réseaux de communications, je ne me doutais pas de ce que cela aurait comme conséquences "sociétales" aujourd'hui. En ira-t-il de même avec ce nouvel élan spatial ?

Cette profusion envisageable de "petits" satellites me fait éprouver les pires craintes en matière de pollution spatiale des orbites terrestres.

euh les picosat nanosat et autres cubesat n'ont pas dans leur cahier des charges de ne pouvoir rester en orbite que un temps défini de quelques semaines ou jours,
et de ce fait ils sont sur des orbites a décroissance "rapide",  qui les amenè a un retour vers la "mère patrie" (la terre) tout en "chaleur et lumière"

Aramis a écrit:Cette profusion envisageable de "petits" satellites me fait éprouver les pires craintes en matière de pollution spatiale des orbites terrestres.

Je partage cette crainte. Avec les constellations des satellites Flock / Dove, Lemur, OneWeb, et dans le futur celle de SpaceX, il va y avoir une augmentation déraisonnable du nombre des satellites en orbite.

Ainsi, les 104 satellites lancés par le dernier PSLV génèrent plus de 400 alertes de conjonction avec Cosmos 1674... A force de rapprochements, il finira par y avoir de nouvelles rencontres qui produiront plein de petits (débris)...
https://twitter.com/TSKelso/status/842922666998751233

peronik a écrit:euh les picosat nanosat et autres cubesat n'ont pas dans leur cahier des charges de ne pouvoir rester en orbite que un temps défini de quelques semaines ou jours,
et de ce fait ils sont sur des orbites a décroissance "rapide",  qui les amenè a un retour vers la "mère patrie" (la terre) tout en "chaleur et lumière"

Ils restent en orbite beaucoup plus que quelques semaines ou jours.

Parmi les satellites rentrés dans l'atmosphère depuis le début de l'année :
- Cadre a été éjecté depuis l'ISS, donc vers 400 km puis est rentré dans l'atmosphère 232 jours plus tard, donc presque 8 mois.
- Lemur 2 Nate a été éjecté depuis Cygnus OA-6 après son départ de l'ISS, puis est rentré après 251 jours.
- Phonesat 2.4 a été injecté en orbite à une altitude plus élevée, vers 500 km, et n'est rentré qu'après 1168 jours, soit plus de 3 ans.

Ceux qui rentrent très rapidement dans l'atmosphère sont ceux qui testent un dispositif de freinage atmosphérique. Ainsi, le satellite Freedom, éjecté de l'ISS le 16 janvier 2017, est rentré après seulement 20 jours.

peronik a écrit:euh les picosat nanosat et autres cubesat n'ont pas dans leur cahier des charges de ne pouvoir rester en orbite que un temps défini de quelques semaines ou jours,
et de ce fait ils sont sur des orbites a décroissance "rapide",  qui les amenè a un retour vers la "mère patrie" (la terre) tout en "chaleur et lumière"

Les orbites utiles sont des orbites où la décroissance de l'orbite est lente (souvent plusieurs dizaines d'années). Comme ils ne disposent que d'un système propulsif au mieux embryonnaire ....

Le pas de tir de Rocket Lab, vu depuis l'orbite :

Vue d'à côté c'est pas mal aussi

http://www.spaceflightnews.org/2017/12/electrical-issue-scrubs-electron-launch.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook

Analyse du dernier essai de lancement avorté à cause du Lox qui se réchauffait trop dans une des turbopompes :
https://www.rocketlabusa.com/news/updates/rocket-lab-completes-analysis-of-still-testing-launch-abort/
 
Certains ont mis en cause la peinture noire , et qu’une peinture blanche - sans suie ;)- aurait été plus adéquate pour protéger cette fusée de l’été austral , d’accord mais la fusée n’aurail plus eu son look Alls Blacks.

Pour être un peu plus sérieux, c’est aussi un problème de dimension, le rapport surface/volume étant proportionnel à l’inverse de D:
Plus un lanceur est de petite taille, plus la conservation d’ergols cryogéniques devient difficile

C'est vrai que si c'était une question de couleur du lanceur ça ferait vraiment erreur d'amateur.Je ne suis pas sur d'avoir bien compris cette histoire de température mais ça parait vraiment étonnant que ca soit lié au écart de temperature ambiante qui ne doit pas varier dans des proportions énorme en regard des températures des ergols, et si c'est le cas il y a vraiment un problème de conception.NON?

P.S:merci gergovi pour cette photo du site de lancement.Ce site est vraiment merveilleux!!

Un article de Challenges sur la société Rocket Lab, dans le cadre d'une série sur les nouveaux acteurs du domaine spatial :

https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/aerospatial-rocket-lab-le-petit-spacex-qui-monte-et-veut-concurrencer-arianespace_560793