David L. Sam 19 Mar 2016 - 17:27
noureddine2 a écrit: David L. a écrit:
Lente, c'est fort possible, mais froide, j'en doute. Même une combustion incomplète dégage de la chaleur.
froide par rapport à une combustion en pesanteur .
http://www.gurumed.org/2013/06/21/la-flamme-de-lespace-enfin-presquevido/
Curieusement, les scientifiques de la NASA , dirigés par le Dr Forman Williams de l’Université de San Diego, ont remarqué que les gouttelettes d’heptane continuaient de bruler, même après que les flammes se soient éteintes, elles semblaient bruler sans flamme.
En fait, les chercheurs ont réalisé plus tard que les flammes n’étaient pas éteintes, mais qu’elles étaient plutôt trop faibles pour être vue. Appelées flammes froides (cool flame), elles brulent un peu différemment de celles plus chaudes. Les flammes froides atteignent une température relativement basse de 500 Kelvin à 800K (250 à 500°C). La flamme traditionnelle quant à elle, brule à une température de 1500 K à 2000 K (1200 à 1700°C).
Qui plus est, les réactions chimiques sont bien différentes. Les flammes normales produisent de la suie, du CO2 et de l’eau, alors que les flammes froides produisent du monoxyde de carbone et le formaldéhyde.
c'est (250 à 500°C).au lieu de (1200 à 1700°C).
La production de monoxyde de carbone par une combustion incomplète n'est en rien spécifique à l'apesanteur. Chaque hiver, de nombreuses personnes sont victimes d'intoxications au monoxyde de carbone causées par des appareils de chauffage mal entretenus. Elles sont bien en gravité normale.
Une combustion complète ne produit pas de suies, mais du CO
2, où le carbone est plus oxydé que dans le monoxyde de carbone (CO) et encore plus que dans les suies (carbone). Les suies sont obtenues par combustion incomplète. L'eau est un produit de combustion uniquement si le combustible contient de l'hydrogène, ce qui est le cas de l'heptane (C
7H
16 s'il est linéaire).
La chaleur libérée par mole de réactif consommé ne dépend que des réactifs et des produits obtenus, pas de la gravité, et la température obtenue aussi du rythme de consommation des réactifs. C'est l'absence de convection et donc du non renouvellement du dioxygène qui favorise les combustions incomplètes en apesanteur.