http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/12/11/debris-spatiaux-gare-a-l-avalanche_1279297_3244.html
Dans mon université il y a a un projet de groupe sur le sujet. Le sujet commence à être pris au serieux.
tatiana13 a écrit:sur le site CNES
un exemple de mesures envisagées en 2005
http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/3767-un-projet-innovant-contre-la-pollution-orbitale.php
L’espace, bientôt aussi pollué que la Terre ? La pollution orbitale est une réalité : le nombre de « déchets » spatiaux qui circulent autour de la Terre est croissant et appelle à un « nettoyage » de l’espace.
Le projet de Christophe Bonnal (Direction des Lanceurs du CNES) propose une technique originale de désorbitation des débris spatiaux et s’inscrit ainsi dans une optique de développement durable.
Ce projet a été distingué en juin dernier par le Prix de l’Innovation Technologique de l’Aéro-Club de France.
La société Iridium aurait peut-être pu empêcher l'accident. "Il semble qu'elle avait choisi d'arrêter la surveillance anticollision, parce qu'elle était débordée par le nombre d'alertes", explique Fernand Alby, responsable du service "débris spatiaux" au Centre national d'études spatiales (CNES). L'US Strategic Command rend en effet public un certain nombre de données concernant la trajectoire des objets spatiaux. Mais pour des raisons de protection du réseau de satellites militaires, celles-ci sont d'une précision volontairement dégradée. Si bien que les systèmes de prévention des collisions développés par les opérateurs fonctionnent avec une marge de sécurité trop importante, qui engendre nombre de fausses alertes. Avec une centaine de satellites en orbite, Iridium n'avait plus les moyens d'apprécier la réalité de la menace et aurait désactivé la surveillance...
montmein69 a écrit:
Cela repose le problème d'une éthique de l'espace, pour prévoir la désorbitation quand c'est envisageable (corps de lanceur ? satellite devenu non opérationnel ...) cela serait déjà un grand pas si c'était vraiment suivi d'effet.
Pour le nettoyage des débris incontrôlables déjà en orbite.... même si des mesures étaient envisagées (qui va payer pour faire cela ?) on va rejouer la scène du tonneau des Danaïdes, (en noir et blanc ou en couleurs ... au choix ) .... j'en ai bien peur.
tatiana13 a écrit:et alors maintenant "qu'allons nous faire................."
tatiana13 a écrit:et alors maintenant "qu'allons nous faire................."
Il va falloir songer à expédier des astro-gendarmes là-haut pour faire respecter la circulation ! :Dtatiana13 a écrit:source Ciel et Espace du 16/02/2010
Le 21 janvier, Envisat, le satellite européen d'observation de la Terre, est passé à seulement 48 m d'un étage de fusée chinoise de 4 tonnes. Le risque de collision était de 1 sur 70, soit le plus élevé jamais enregistré pour des engins de ce calibre. Après avoir pris conscience de la proximité des deux objets, les opérateurs au sol ont manœuvré Envisat afin qu'il s'éloigne à 200m de son impacteur potentiel
Ils seraient des millions...
Depuis les débuts de la conquête spatiale en 1957, plus de 4 700 lancements ont eu lieu dans l’espace.
Seuls 800 satellites sont encore en activité.
Un grand nombre de satellites et d’étages supérieurs, stars du passé, continuent d’errer autour de la Terre comme des fantômes en peine. En peine de cimetière…
Car personne ne s’est préoccupé de leur trouver un cercueil !
Ces engins ne sont plus des vedettes mais des déchets : on en dénombre pas moins de 15 000 d’un diamètre supérieur à 10 cm ; 300 000 faisant plus de 1 cm et au moins 30 millions au-dessus de 1 mm.
Drôle d’équation : comment est-on passé de milliers d’engins à des millions de déchets ?
C’est que les résidus "s’autoalimentent" : lorsqu’un petit débris percute un objet, l’impact génère une centaine de nouveaux fragments !
Les surveillants du cosmos
Six mille tonnes de détritus autour de la Terre et seulement quatre accidents graves... Les systèmes de surveillance nationaux n’y sont pas pour rien.
Au Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) à Toulouse, le Centre d’orbitographie opérationnelle (COO) se consacre 24h/24 à vérifier qu’il n’y a pas de risque de collision pour les 18 satellites dont il a la charge.
Le 16 mai dernier, le réseau américain de surveillance des comètes et astéroïdes a découvert un objet ayant l'apparence d'un astéroïde sur une orbite autour du Soleil. Mais après avoir étudié sa composition et sa trajectoire, les scientifiques ont de nombreuses raisons de penser que ce corps céleste serait en réalité un morceau de fusée.
Après avoir baptisé l'objet 2010 KQ, les astronomes du Minor Planet Center de Cambridge (Massachusetts) ont calculé son orbite qui s'est avérée très similaire à celle de la Terre, dont il était d'ailleurs très proche en 1975. C'est ce qu'ont découvert Paul Chodas du Jet propulsion laboratory (JPL) et l'astronome amateur Bill Gray.
Puis la Nasa a pointé l'un de ses instruments, l'Infrared telescope facility (IRTF), en direction de 2010 KQ. Les scientifiques ont alors obtenu un spectre dont les caractéristiques ne correspondent pas à celles habituellement observées pour les astéroïdes, mais plutôt à celles d'une fusée.
La magnitude absolue de 2010 KQ a permis d'estimer sa taille à quelques mètres, laissant penser qu'il pourrait s'agir d'un étage supérieur de fusée. Si la trajectoire de l'objet n'est pas connue avec suffisamment de précision pour pouvoir l'associer à un lancement particulier, les astronomes vont dans les mois à venir tenter de déterminer si la forte pression de radiation du vent solaire peut affecter la trajectoire d'un objet aussi léger. Les résultats obtenus pourraient permettre aux astronomes de distinguer les astéroïdes rocheux des objets artificiels beaucoup plus légers.
tatiana13 a écrit:Comment afficher ces débris spatiaux dans Google Earth ?
voici par exemple ceux qui étatient au dessus de nos têtes en 2009
Pour profiter de ce service gratuit, vous devez avoir installé Google Earth (logiciel gratuit et en français) sur votre ordinateur. Ensuite, cliquez sur ce lien pour télécharger l'application des débris spatiaux (Fichier .kmz). Faites Ouvrir avec... Google Earth.
, il n'y a pas de lien dans la partie rougetatiana13 a écrit: Ensuite, cliquez sur ce lien pour télécharger l'application des débris spatiaux (Fichier .kmz). Faites Ouvrir avec... Google Earth.
tatiana13 a écrit:Argyre a écrit:Il n'y a pas de miracle. La solution existe, elle est connue de tous, mais elle fait peur à l'industrie spatiale car il faudrait payer plus cher chaque lancement. Cette solution consiste simplement à ne lancer un satellite que s'il est attaché à un système de propulsion supplémentaire assurant le retour dans l'atmosphère terrestre, que le satellite soit en LEO ou en GEO. Il faudrait payer plus cher maintenant mais en vérité, cela assurerait des économies substantielles sur le long terme. En particulier, il n'y aurait pas besoin de dépenser des millions à observer les débris spatiaux pour prévenir d'éventuelles collisions avec les satellites et autres structures spatiales opérationnelles.
On marche sur la tête ... et pas que dans l'ISS !
Cordialement,
Argyre, homo sapiens soutenant la durabilité des développements
avec ta solution Argyre ne risque-t-on pas de polluer encore plus l'atmosphère terrestre cette fois? :???:
:scratch: in fine en phase transitoire, une solution hybride ne serait-elle pas plus appropriée?
bernardw a écrit:Avec certain débris en rajoutant de l'énergie, on pourrait facilité la destruction des derniers étages des lanceurs, les satellites en orbite <800 km il faut prévoir des réserves, par contre pour ceux sur orbite géostationnaire c'est plus dur.
Argyre a écrit:tatiana13 a écrit:Argyre a écrit:Il n'y a pas de miracle. La solution existe, elle est connue de tous, mais elle fait peur à l'industrie spatiale car il faudrait payer plus cher chaque lancement. Cette solution consiste simplement à ne lancer un satellite que s'il est attaché à un système de propulsion supplémentaire assurant le retour dans l'atmosphère terrestre, que le satellite soit en LEO ou en GEO. Il faudrait payer plus cher maintenant mais en vérité, cela assurerait des économies substantielles sur le long terme. En particulier, il n'y aurait pas besoin de dépenser des millions à observer les débris spatiaux pour prévenir d'éventuelles collisions avec les satellites et autres structures spatiales opérationnelles.
On marche sur la tête ... et pas que dans l'ISS !
Cordialement,
Argyre, homo sapiens soutenant la durabilité des développements
avec ta solution Argyre ne risque-t-on pas de polluer encore plus l'atmosphère terrestre cette fois? :???:
:scratch: in fine en phase transitoire, une solution hybride ne serait-elle pas plus appropriée?
Normalement, l'objet se consume dans l'atmosphère terrestre, mais s'il y a des parties qui ne se consument pas totalement, alors il y a 2 solutions : 1) on change de matériau pour qu'il se consume totalement; 2) on ajoute ce qu'il faut pour faire atterrir l'objet en douceur, on se donne les moyens de le récupérer et on n'oublie pas de recycler ce qu'on récupère !
A+,
Argyre