Là le vaisseau mère doit capturer le container d'échantillons ... puis le module de retour vers la Terre fait son boulot. (fig 4)
C'est donc complexe ...
Non, là tu rêves ! Ça serait plus du spatial si le budget était garanti pour toute la durée du Programme... Ou alors en spatial commercial où c'est garanti que tu toucheras moins que ce qui est dans le contrat... sauf si tu réalises le tout en un temps record :pale:Space Opera a écrit:...
A moins que cette fois nos chers élus arrivent à prendre des décisions avec des grosses sommes d'argent dès le début ? :)
Il n'en a jamais été question.montmein69 a écrit:Mais il parait clair que l'ESA ne se lancera pas seule dans Mars Sample Return ....
Space Opera a écrit:
Et puis que les autres missions d'exploration soient des succès ne changera rien, les décideurs se fichent pas mal de l'actualité scientifique...
Dans le cadre d'une coopération il y a rarement un "leader" officiel, seulement un contributeur plus important au mieux.montmein69 a écrit:la question c'est quelle agence spatiale se portera leader pour une telle mission ....
Space Opera a écrit:Dans le cadre d'une coopération il y a rarement un "leader" officiel, seulement un contributeur plus important au mieux.montmein69 a écrit:la question c'est quelle agence spatiale se portera leader pour une telle mission ....
Oui mais dans ce cas, en général, la coopération s'arrête et le projet tombe à l'eau ou est remanié.Mustard a écrit:Space Opera a écrit:
Dans le cadre d'une coopération il y a rarement un "leader" officiel, seulement un contributeur plus important au mieux.
Malheureusement l'histoire de la coopération spatiale avec les USA a montré que les américains prenaient souvent des décisions unilatéralement. L'Europe s'est souvent faite avoir et elle s'est souvent faite imposer des choses sans lui demander son avis.
Mustard a écrit:Malheureusement l'histoire de la coopération spatiale avec les USA a montré que les américains prenaient souvent des décisions unilatéralement. L'Europe s'est souvent faite avoir et elle s'est souvent faite imposer des choses sans lui demander son avis.
Space Opera a écrit:Oui mais dans ce cas, en général, la coopération s'arrête et le projet tombe à l'eau ou est remanié.
L'ESA a quatre fois moins de sous (trois fois moins pour l'exploration du système solaire) mais une mission n'est jamais remise en cause en cas de dépassement, on se contente d'allonger les délais. La procédure budgétaire de la NASA fait qu'un projet peut être annulé alors qu'il est bien avancé. Les projets en coopération avec l'ESA sont souvent les plus couteux dont les plus susceptibles d'être remis en cause. LE PRIVE N EST PAS UNE SOURCE DE FINANCEMENT : il dépense ce qu'on lui donne.LuckySan a écrit:
Quelle n'a pas été ma surprise d'entendre que les USA lançait mars 2020 une semaine apres avoir annulé la cooperation avec l'europe sur exomars 2018 faute de budget.
Je l'ai eu sacrement mauvaise, et la NASA à la réputation d’être le partenaire le moins fiable de la planète.
P-S: Il nous l'ont encore fait en annoncant Europa Clipper après avoir annuler la coopération sur JUICE. ça fait beaucoup!
C'est l'un des avantages que peut avoir le privé. On leur paye un service (et en l’occurrence un caillou)
Je pense que la cooperation a eu ces dernieres années quelques accrocs, et je ne suis pas sur qu'elle s'en remmette (en dehors des discours d'apparence ;) )
Luckysan a écrit:
Elon Musk parle de colonies sur mars, du MCT... mais il ne sera vraiment pris au sérieux qu'une fois que SpaceX aura fait atterrir (et si possible) redécoller quelque chose sur Mars.
Je pense que pour cette raison, nous aurons peut-être la chance de voir ça pour 2018-2022...
La NASA financera de toute façon une société privée pour ramener des échantillons. Peut-être que SpaceX se placera en concurrence avec LM ou Boeing ?yoann a écrit:Et puis quel serai l’intérêt financier de SpaceX a ramener de la roche martienne ? a moins de la vendre plusieurs millions le Kg, je vois pas bien...
agyre a écrit:En vérité, il y a actuellement un regain d'intérêt pour une mission Mars Sample Return, mais du côté de la communauté human spaceflight, dans l'optique de préparer une mission habitée vers Mars. Une telle mission, qualifiée de "Heavy" MSR, servirait notamment à :
1) Utiliser le SLS
2) Tester la propulsion interplanétaire pour l'envoi d'un gros module spatial vers Mars
3) Tester l'entrée, descente et atterrissage d'un gros vaisseau sur Mars, en fait de même taille que celui qu'on voudrait amener sur Mars dans le cadre des vols habités.
4) Tester les systèmes de production d'ergols à partir du CO2 martien.
montmein69 a écrit:
Cela voudrait dire que le projet SLS est mort et abandonné. Certes il y a des remous dans les étages de la NASA et sur les forums avec du lobbying mettant en cause ce lanceur, les premiers projets de missions envisagés etc... mais le Congrès a donné un mandat que doit exécuter la NASA. (SLS + Orion), c'est uniquement pour le LEO qu'il y a délégation de service aux sociétés privées.
Bien sûr de nouvelles élections présidentielles s'annoncent et il peut y avoir retournement de situation, mais pour le moment on n'en sait absolument rien.
montmein69 a écrit:Donc de mon côté (et cela n'engage que moi) je pense que si E. Musk veut marquer son territoire martien par une première mission réussie, ce serait à lui - sa société - de développer (ou d'acheter à des sociétés compétentes) les éléments à emporter dans sa Red Dragon (le rover, la fusée de retour etc ...) pour montrer qu'il valide la maîtrise de certaines techniques et s'ouvre la voie vers sa mission de colonisation (qui est d'une toute autre ampleur).
La mission Red Dragon peut paraître relativement "simple" et avec un budget "assez modeste et maîtrisé .... mais AMHA c'est trompeur.
LuckySan a écrit:
SLS a l'air d'un futur beau lanceur... ce n'est que sur le cout dû à sa probable faible utilisation que les critiques fusent...
SpaceX a un intérêt à également développer la demande pour son propre lanceur lourd, pour sa Falcon Heavy et son hypothétique BFR au methane...
Je pense que, loin d’être en concurrence, SLS peut grandement profiter de la dynamique engendrée par SpaceX.
Cela pourrait s'envisager pour la fourniture d'équipements complémentaires comme un atterrisseur, des modules d'habitation, des engins de terrassement. Mais si cela implique aussi l'utilisation de lanceurs de Space X ..... alors le SLS serait mort-né.
SpaceX ira faire une mission du genre "Red Dragon" avec ou sans le mandat de la NASA... mais j'ai plutôt l'impression que SpaceX et la NASA s'entendent comme cul et chemise (la plupart des employés de SpaceX étant des transfuges de la NASA).
la NASA utilise amha SpaceX pour développer des technologies sans passer par la phase "congres" et "lobbying"... ;)
Sans l'aide de la NASA, la mission se résumera à un forage à l'emplacement de l’atterrissage (pas de rover) et l'on perdra la faculté de sélectionner une roche ou un forage intéressant.... la NASA y perdrait beaucoup et serait quand même obligée d'acheter l’échantillon de moindre valeur (car il est impensable que la NASA ne l’achète pas, les labos le demanderont!)
montmein69 a écrit:
Je ne lis certes pas dans le marc de café, mais si Space X cherche un "marché" pour un lanceur lourd et qu'il vise la NASA comme client (il est vrai que les commandes étatiques sont un pactole ... avec réglement rubis sur l'ongle) cela implique que la NASA n'ait pas son propre lanceur. Cette hypothèse ne me parait cependant pas crédible.
[...]
J'ai un gros doute que le Congrès s'engage dans un tel scénario qui "déplumerait" la NASA de ce quoi pour lequel elle a été créé.
[...]
montmein69 a écrit:Pour discuter (sereinement) de la version Dragon rouge d'une mission MSR .... il faudrait avoir des données assez précises sur la masse de la Dragon au départ de la Terre, la quantité d'ergols qu'il faudra pour son atterrissage sur Mars, et la masse du véhicule de retour* + échantillons (donc la quantité d'ergols nécessaire pour décoller et adopter la trajectoire de retour).
Rappel de la réaction:
4H2 + CO2 --> 2H2O + CH4 Le méthane sert de propergol, l'eau est réutilisée dans la seconde réaction (électrolyse)
2 H2O ----> 2H2 + O2 L’oxygène sert de propergol. Le dihydrogène est recyclé
On envisagerait (?) de le faire venir lors d'une précédente mission."One of Ames' long standing science interests has been to robotically drill deeply into Mars' subsurface environment (2 meters, or more) to investigate the habitability of that zone for past or extant life