Giwa Lun 11 Déc 2017 - 12:04
Comme le fait remarquer montmein69, ce mono étage suborbital New Shepard avec son moteur BE3 fonctionne au mélange hydrolox et non pas comme les moteurs BE4 du futur New Glenn au mélange methalox ( à l’exception du dernier étage de la version lunaire qui devrait fonctionner à l’hydrolox)
On peut s’interroger sur ce choix plutôt qu’un mélange kérox.
Évidemment cela paraît risqué pour un engin devant transporter des touristes qui ne désirent pas prendre leurs billets pour l’au delà, mais seulement pour franchir la frontière de Ka’rma’n et jouir des délices de l’apesanteur tout de même en évitant un repas trop copieux avant le départ pour éviter les nausées et plus...je passe les détails...
Ariane 5 nous montre que si on prend les précautions nécessaires, l’utilisation de l’hydrogène n’est pas plus accidentogéne que pour d’autres propergols.
Bien, mais alors tout de même quel peut être l’avantage de son utilisation pour une fusée suborbitale à qui a priori on ne va pas demander une impulsion spécifique élevée ?
A mon avis, mais c’est à débattre, c’est justement la poussée plus faible de l’hydrox ( qui oblige pour Ariane 5 et la future Ariane 6 à l’emploi de propulseurs à poudre d’appoint pour le décollage)
Dans le cas de New Shepard, il n’y a qu’une capsule à porter et donc pas de forte poussée exigée (enfin c’est relatif) et l’emploi de l’hydrox permet de moduler finement la poussée en évitant trop de G à encaisser pour des touristes à dorloter un peu (quand même pas trop pour leurs laisser quelques sensations fortes :trouille: ) et pour faciliter aussi le retour en douceur de l’engin ( les passagers revenant de leur côté avec la capsule sous parachutes)
Et puis pas de suie pour que tout reste Blue ! ;)