montmein69 a écrit:
Alors on peut envisager que grâce à son propre module de propulsion, le LOP-G pourra se mettre en orbite circulaire, le temps d'une expérimentation qui le nécessiterait.
C'est totalement exclu.
Les orbites NRHO n'ont pas été choisi car elle était jolies, mais car elles répondaient à des exigences précises au niveau, justement, des communications vers la Lune et vers la Terre, d'accès depuis la Terre, des coûts en dV pour le maintient à poste et des systèmes de contrôle environnementaux. Les NRHO ont une plus grande stabilité avec un coût total de moins de 10mètres/secondes pour une année pour le maintient à poste avec des manœuvres ciblées une fois par révolution se produisant à peu près tous les 7 jours.
Lorsque vous parlez de télé-manipulation, vous faites référence à la conduite d'un rover par exemple ? En quoi le fait d'être à 75 000 km de la surface lunaire n'est-il pas idéal. ?
La communication avec la surface peut être critique pour certaines missions. Les orbites plus petites sont potentiellement problématique de par la proximité avec la surface avec des révolutions rapides qui donnera probablement aux sites soit une couverture très courte ou pas de couverture du tout. Les orbites plus grandes fournissent une meilleur couverture. L'orbite NRHO sud du point L2 favorise le pôle sud et la face caché de la Lune avec jusqu'à 86% de couverture du pôle sud et près de la totalité de l'hémisphère sud de la face caché de la Lune
Communication vers la Terre:
En raison de la nature des petites orbites périodiques sur la lune, la communication continue est impossible pour le plus petites orbites. Avec des périodes allant de 2 heures à un peu plus d'une demi-journée, peu importe l'orientation ou l'inclinaison sélectionnée, l'orbite sera occulté de la Terre environ la moitié du temps. Ce fait ne rend pas ces orbites infaisables, mais indésirables en raison des coupures régulières des communications qui se produiraient plusieurs fois par jours entre une à plusieurs heures chacune.
Pour les accès depuis la Terre, une exigence importante pour déterminer la viabilité d'une orbite donnée est l'accessibilité de cette orbite en utilisant un moyen de transport existant. Actuellement, le véhicule Orion à une masse de 25 tonnes, avec environ 8 tonnes de propergol utilisable. Cela laisse un budget total en dV d'environ 1,25 km/secondes avec une durée de vie totale de 21 jours pour 4 membres d'équipage. Ainsi, toute orbite choisie doit coûter moins de 1,25 km/secondes pour entrer et sortir de l'orbite. La limite de charge d'ergols d'Orion rend difficile l'accès aux orbites lunaires plus petites et il est immédiatement évident que les orbites basse lunaire sont carrément inaccessible. Dans les scénarios sans modifications de l'inclinaison avec un insertion trans-lunaire de 3 à 5 jours les dV sont au minimum d'environ 0.9km/ secondes pour une mise en orbite basse lunaire. Orion pourrait réussir l'insertion en orbite basse lunaire, mais pas le voyage de retour qui coûte également environ 0.9km/ secondes.
Viens ensuite le contrôle environnemental.
Pour les vaisseaux spatiaux avec équipage, une autre considération importante est l'environnement thermique. Le scénario de base LOP-G est de simuler l'espace profond dans lequel seul le flux solaire doit être atténué et on considère que les radiateur seront fixe au module. Une orbite plus basse impliquerait de dissiper également le flux rayonné de chaleur de la surface lunaire et entraînerait l'ajoût de de radiateurs.
Plusieurs orbites permettant d'atteindre ces objectifs ont été étudié et l'orbite NRHO apparaît être l'orbite la plus favorable pour fait face au différentes contraintes et exigences. Si on s'installe à cette endroit, ce sera pour y rester.