https://twitter.com/ESpaceflight/status/1582257780550881281
Pour ce qui est d'Isar, je n'ai pas été en mesure de trouver la même confirmation concrète. Cependant, une source a déclaré que le chiffre que la société cherche à lever est important. Je n'ai pas inclus le chiffre mentionné par la source ici car je n'ai pas pu vérifier le chiffre avec une deuxième source le confirmant ou une source primaire comme un mémo d'un investisseur.
Un tour de table important correspondrait toutefois aux exigences formulées par le nouveau directeur financier d'Isar. Et si le chiffre que l'on m'a communiqué est exact, Kownator a dû se mettre au travail.
Interrogée, une porte-parole d'Isar m'a répondu que la société "ne commente pas de telles spéculations".
La paperasserie bureaucratique : Dans les coulisses, Isar a dû faire face à des lourdeurs bureaucratiques qui ont retardé les tests des composants clés du système de propulsion de la société.
Depuis mai 2019, Isar utilise un banc d'essai de générateur de gaz sur une propriété rurale dans le district de Kohlberg à Reischach, en Allemagne. En 2020, l'approbation provisoire du bureau de district pour effectuer ces tests a expiré. En conséquence, un nouveau processus d'approbation a été mené, les plaintes de bruit des voisins de la propriété étant un élément clé de la procédure. La procédure s'éternise, Isar attendant plus d'un an une réponse du district.
Malgré les protestations incessantes des voisins de la société, Isar a reçu l'autorisation de poursuivre les essais sur le site en septembre 2021. Cependant, moins de six mois plus tard, en février 2022, les habitants de Kohlberg ont entendu une forte détonation qui semblait émaner du site d'essai d'Isar.
Dans une déclaration à OVB online, Isar a déclaré qu'un "incident" s'était produit lors de l'exploitation d'un de ses bancs d'essai. L'incident s'est produit quelques semaines seulement après que des résidents ont intenté un procès en appel de la décision d'accorder à Isar son permis de poursuivre ses essais. L'action en justice a été retirée par la suite, les résidents ne voyant aucune chance de succès dans leur procédure judiciaire.
Afin de pouvoir poursuivre les essais sur le site, Isar a dû soumettre au bureau du district un rapport détaillé sur ce qui s'est passé. Ce rapport n'a pas été rendu public, l'entreprise invoquant la divulgation potentielle de secrets commerciaux. Isar aurait également dû prendre un certain nombre de mesures correctives, notamment l'installation d'un "rideau de protection contre les éclats d'obus" (d'après la traduction de l'allemand vers l'anglais sur Google). La société a finalement reçu le feu vert pour poursuivre ses essais sur le site le 22 juillet, à la grande déception des voisins d'Isar.
Le site d'essai du Kohlberg ne représente toutefois qu'une petite partie de l'infrastructure d'essai de la société. La principale installation d'essai des moteurs d'Isar est située au centre spatial d'Esrange, en Suède. Dans les semaines ou mois à venir, ce site devrait accueillir le premier essai à chaud d'un moteur de fusée Aquila, qui alimentera les premier et deuxième étages du lanceur Spectrum de la société.
Isar Aerospace France : En faisant des recherches sur Isar, je suis tombé sur une inscription au Registre national du commerce et des sociétés de France qui détaillait le lancement d'une filiale française de la startup de lancement allemande. La société a été fondée la semaine dernière et son siège social est situé à Villecerf, à environ 80 kilomètres au sud de Paris. L'article précise que les activités principales de la société sont "la recherche et le développement". Le PDG d'Isar, Daniel Metzler, et le nouveau directeur financier, Josef Fleischmann, figurent sur la liste des PDG et directeurs généraux de la nouvelle société.
